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  • Déconstruire le mythe d’une préhistoire sauvage et belliqueuse

    ACTUALITÉS

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    Source : http://www.monde-diplomatique.fr/2015/07/PATOU_MATHIS/53204

    Déconstruire le mythe d’une préhistoire sauvage et belliqueuse

    * Non, les hommes n’ont pas toujours fait la guerre

    La violence humaine est-elle innée ou induite par le contexte ? Les recherches anthropologiques et archéologiques permettent aujourd’hui de répondre un peu mieux à cette question qui divisa les plus grands philosophes.

    La guerre ne semble apparaître qu’avec la naissance de l’économie de production et le bouleversement des structures sociales du néolithique, il y a environ dix mille ans.

    Par Marylène Patou-Mathis
    Directrice de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), département préhistoire du Muséum national d’histoire naturelle (Paris).

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    * Non, les hommes n’ont pas toujours fait la guerre !

    * Sur la question de la violence chez les humains, deux conceptions radicalement opposées s’affrontent. Le philosophe anglais du XVIIe siècle Thomas Hobbes pensait que la «guerre de tous contre tous» existait depuis l’aube des temps (Léviathan, 1651). Pour Jean-Jacques Rousseau, l’homme sauvage était sujet à peu de passions et a été entraîné dans "le plus horrible état de guerre" par la "société naissante" - (Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, 1755).

    * L’image de l’homme préhistorique violent et guerrier résulte d’une construction savante élaborée par les anthropologues évolutionnistes et les préhistoriens du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Elle a été gravée dans les esprits à la faveur du présupposé selon lequel l’humanité aurait connu une évolution progressive et unilinéaire (1). Dès la reconnaissance des hommes préhistoriques, en 1863, on a rapproché leur physique et leurs comportements de ceux des grands singes, gorilles et chimpanzés. Pour certains savants, cet «homme tertiaire» représentait le chaînon manquant entre la "race d’homme inférieur" et le singe. Puis la théorie dite "des migrations", apparue dans les années 1880, a soutenu que la succession des cultures préhistoriques résultait du remplacement de populations installées sur un territoire par d’autres ; elle a enraciné la conviction que la guerre de conquête avait toujours existé.

    * Sans avoir procédé à une analyse précise de leurs usages, les premiers préhistoriens donnent aux objets taillés des noms à connotation guerrière : massue, casse-tête, coup-de-poing, poignard... Les expositions universelles et les premiers musées reproduisent ce parti pris. Ainsi, le Musée d’artillerie (devenu Musée de l’armée), installé aux Invalides en 1871, propose des collections d’armes pré- et protohistoriques, antiques, historiques et ethnographiques, et, pour chaque période, des mannequins grandeur nature armés, en costume de guerre. Cette présentation instille dans la tête du visiteur l’idée d’une continuité culturelle de la guerre depuis la période la plus reculée de l’humanité. Pourtant, d’après les études actuelles, ces armes étaient utilisées pour tuer des animaux, et non des humains.

    BIENVEILLANCE ENVERS LES INFIRMES

    * Davantage encore que les travaux scientifiques, les œuvres d’artistes et d’écrivains ont construit l’image des préhistoriques et de leur mode de vie : les sculptures d’Emmanuel Frémiet ou de Louis Mascré, les peintures de Paul Jamin ou de Fernand Cormon ; les Etudes antédiluviennes de Pierre Boitard ; et bien sûr La Guerre du feu de J.-H. Rosny aîné, paru en 1911. Jusqu'à la fin du XIXe siècle, cette image demeure, à de rares exceptions près, celle d’un singe anthropomorphe, souvent une sorte de gorille, espèce considérée alors comme particulièrement sauvage et lubrique. On le représente maniant des armes primitives comme le gourdin ou le coup-de-poing, pratiquant l’esclavage et s’adonnant au meurtre, voire au cannibalisme. Cette vision se retrouve dans la plupart des romans qui fleurissent à partir de 1880.

    * Ces fictions installent dans l’imaginaire populaire un archétype du préhistorique : un héros masculin, viril, confronté à des animaux de grande taille, comme le mammouth, ou féroces, tel le tigre à dents de sabre. Armé d’une massue et vêtu d’une peau de bête, il vit dans une caverne où il taille des outils en pierre. Révolté, instinctif et violent, notre ancêtre se bat pour conquérir le feu, une femme, ou pour venger un être cher. Les conflits sont omniprésents, comme si la guerre était inexorable, en particulier entre des «races» différentes, dont les types sont souvent puisés dans les récits des explorateurs (2).

    * Au début du XXe siècle, s’appuyant sur le comportement des grands singes, certains sociobiologistes, rejoints par des anthropologues et des préhistoriens, soutiennent la thèse selon laquelle nous descendrions de "singes tueurs". L’Homo sapiens, animal brutal car prédateur, se serait répandu hors d’Afrique à travers l’Eurasie en éliminant les autres grands singes bipèdes. Cette hypothèse, avancée en 1925 par le préhistorien Raymond Dart, fut popularisée en 1961 par Robert Ardrey dans Les Enfants de Caïn (Stock). Chasseurs, donc prédateurs, les préhistoriques auraient été agressifs par nature, et la guerre n’aurait été qu’une chasse à l’homme.

    * La mise à mort de l’animal peut apparaître comme l’expression d’une violence humaine intrinsèque. Pourtant, plusieurs études ethnographiques montrent que, dans la majorité des cas, elle exclut toute agressivité de la part du chasseur (3) ; au contraire, elle socialise cette violence nécessaire sur le mode de l’échange cosmologique entre l’homme et la nature (4). En outre, elle contribuerait à la constitution d’un lien social à travers le partage de la proie. Aujourd’hui, l’hypothèse selon laquelle l’homme, parce que prédateur, descendrait de «singes tueurs» est abandonnée, de même que celle de la «horde primitive» proposée par Sigmund Freud en 1912.

    * Défenseur de la théorie de Jean-Baptiste de Lamarck sur l’hérédité des caractères acquis, le père de la psychanalyse soutenait que, en des temps très anciens, les humains étaient organisés en une horde primitive dominée par un grand mâle tyrannique. Celui-ci s’octroyait toutes les femmes, obligeant les fils à s’en procurer à l’extérieur par le rapt. Puis, un jour, «les frères chassés se sont réunis, ont tué et mangé le père, ce qui a mis fin à l’existence de la horde paternelle», écrit-il dans Totem et Tabou, en 1912. Freud développe également les notions de «primitif intérieur» et de «pulsion sauvage» ; les conflits internes représenteraient l’équivalent de luttes extérieures qui n’auraient jamais cessé.

    * Cette «sauvagerie intérieure» ne serait-elle pas en réalité, comme le suggère l’épistémologue et anthropologue Raymond Corbey (5), une «construction mentale imaginaire influencée par les idéologies du XIXe siècle comme le racisme ou l’eugénisme» ? Plusieurs études en neurosciences affirment que le comportement violent n’est pas génétiquement déterminé (6). Même s’il est conditionné par certaines structures cognitives, le milieu familial et le contexte socio-culturel jouent un rôle important dans sa genèse (7). En outre, de nombreux travaux, tant en sociologie ou en neurosciences qu’en préhistoire, mettent en évidence le fait que l’être humain serait naturellement empathique. C’est l’empathie, voire l’altruisme, qui aurait été le catalyseur de l’humanisation (8).

    * En observant les anomalies ou les traumatismes inscrits sur les ossements de plusieurs fossiles humains du paléolithique, on constate qu’un handicapé physique ou mental, même de naissance, n’était pas éliminé. Les restes, vieux de 420 000 à 300 000 ans, d’un enfant Homo heidelbergensis ayant souffert de synostose crânienne précoce ont été retrouvés dans la Sima de los Huesos — la «grotte des os» — sur le site d’Atapuerca, en Espagne. Cette pathologie entraîne un développement anormal du cerveau, ainsi qu’une déformation du crâne. Atteint dès sa naissance d’un retard mental handicapant, cet enfant a survécu jusqu’à l’âge de 8 ans.

    * Dans la majorité des cas de traumatisme, les blessures sont cicatrisées, ce qui démontre que ces hommes prenaient soin de leurs malades ou de leurs blessés et que, malgré leur handicap, ceux-ci conservaient leur place au sein de la communauté. Autre exemple : l’examen du bassin et de la colonne vertébrale d’un Homo heidelbergensis vieux d’environ 500 000 ans, découvert sur le site d’Atapuerca, a montré qu’il souffrait d’une excroissance osseuse vertébrale et d’un glissement de vertèbres. Cet homme, mesurant un mètre soixante-quinze et pesant au moins cent kilos, était donc bossu et devait particulièrement souffrir lors de ses déplacements. Mais il a survécu jusqu'aux alentours de 45 ans grâce aux soins que lui ont prodigués les siens.

    * Si, aujourd’hui encore, dans l’imaginaire populaire, les hommes préhistoriques apparaissent comme des êtres en perpétuel conflit, la réalité archéologique autorise à porter sur eux un tout autre regard. L’analyse des impacts de projectiles sur les os humains, des blessures, de l’état de préservation des squelettes et du contexte dans lequel ils ont été découverts permet de caractériser un acte violent. Actuellement, les plus anciennes traces de violence ont été observées dans un contexte particulier, celui du cannibalisme. Plusieurs preuves archéologiques attestent cette pratique, durant le paléolithique, mais peu témoignent de la mise à mort des individus consommés. En outre, il est impossible de différencier les groupes d’appartenance des «mangeurs» et des «mangés».

    * Quant aux autres marques de violence, l’examen de plusieurs centaines d’ossements humains datant de plus de 12.000 ans a permis de constater leur extrême rareté (9). En outre, elles sont souvent difficiles à interpréter, car elles peuvent tout aussi bien résulter d’un coup porté intentionnellement que d’un accident, en particulier de chasse. Le plus ancien témoignage de violence hors contexte cannibalique a été découvert sur le crâne d’un Homo sapiens archaïque trouvé dans une grotte près de Maba, en Chine méridionale, et vieux de 200 000 à 150.000 ans. La fracture observée au niveau du temporal droit résulterait d’un coup porté à l’aide d’un objet contondant en pierre. Plus de 100.000 ans plus tard, dans la grotte de Shanidar, en Irak, un crâne de néandertalien âgé de 30 ou 40 ans (Shanidar I) présente deux écrasements : l’un au niveau de l’écaille frontale droite et l’autre au niveau de l’orbite gauche. Cependant, comme le fait observer le fouilleur, ces marques peuvent avoir été produites par l’éboulement du plafond qui a eu lieu après l’ensevelissement du corps.

    * En Europe, le frontal d’une néandertalienne adulte, exhumé dans un banc de graviers de la rivière Vah, près de Sala, en Slovaquie, porte la marque d’un objet tranchant ayant entraîné une blessure non mortelle. A Saint-Césaire, en Charente-Maritime, une jeune femme néandertalienne a elle aussi reçu un coup sur la partie droite avant de son crâne. Porté avec un instrument très aiguisé, il aurait entraîné une forte hémorragie et une commotion cérébrale, voire un coma. Par ailleurs, des blessures provoquées par l’impact d’un objet pointu en bois ou en pierre ont été observées sur quelques squelettes (vieux de 60.000 à 45.000 ans) de néandertaliens, à Shanidar, et d’hommes modernes, à Skhul, en Israël.

    MEURTRES OU ACCIDENTS DE CHASSE ?

    * Ces blessures résultent-elles d’un accident ou d’un acte de violence lors d’un conflit entre personnes, entre communautés ou entre groupes ? Pour ces périodes anciennes, la distinction est difficile à faire. Cependant, dans plusieurs cas, les blessures, notamment celles dues à un choc ou à un coup porté à la tête, sont cicatrisées. Ces personnes n’ont pas été achevées, ce qui laisse penser qu’elles portent plutôt les séquelles d’un accident ou d’un combat arrêté avant la mort, suggérant davantage une querelle interpersonnelle. Seuls l’homme de Skhul et, peut-être, le garçon de la «grotte des enfants» aux Balzi Rossi, en Italie, semblent avoir subi des violences. Mais de la part de qui ? Un membre de leur communauté ou un individu extérieur à leur groupe ? La question demeure actuellement sans réponse.

    * Les néandertaliens de Shanidar, d’après l’étude menée par le paléoanthropologue américain Erik Trinkaus (10), auraient été victimes d’accidents de chasse. La distribution des lésions — situées principalement à la tête et aux bras — de plusieurs d’entre eux correspond à celle observée sur les os de professionnels du rodéo et révèle des traumatismes résultant de chutes violentes sur le sol. Les néandertaliens étaient des chasseurs de grands mammifères ; leurs armes nécessitaient l’approche, voire le corps-à-corps avec l’animal, et il est donc fort probable que des accidents se produisaient. En outre, lorsque les chasseurs tiraient le gibier, les projectiles pouvaient rater leur cible et frapper un de leurs compagnons.

    * Quelques rares figurations du paléolithique supérieur montrent des humains transpercés de traits, sur les parois des grottes de Cougnac et du Pech Merle, dans le Lot, et sur le galet de la grotte Paglicci, en Italie. Ces représentations sont souvent appelées "homme blessé" ou "homme fléché", car, pour certains préhistoriens, ces signes symbolisent des pointes de projectile. Mais, là encore, la représentation d’accidents de chasse ne peut être exclue, ni celle de sacrifices symboliques lors d’une cérémonie. L’art paléolithique ne compte aucune scène de guerre, même s’il convient de préciser que les scènes narratives y sont extrêmement rares.

    LE TOURNANT DE LA SÉDENTARISATION

    * Pour certains préhistoriens, le Site 117, situé sur la rive droite du Nil, à la frontière nord du Soudan en Egypte (entre 14.340 et 13.140 ans), apporterait la preuve la plus convaincante de l’existence de conflits meurtriers entre deux communautés à la fin du paléolithique. D’après les fouilles, cinquante-neuf corps de femmes, d’hommes et d’enfants de tous âges ont été déposés, seuls ou par deux, trois, quatre ou cinq, dans des fosses recouvertes de dalles. Selon James Anderson (11), près de la moitié des sujets inhumés auraient connu une mort violente, soit à la suite de coups portés à la tête, soit après avoir eu le thorax, le dos ou l’abdomen transpercé par des pointes de lance ou des projectiles en pierre, dont certains ont été retrouvés encore fichés dans les corps. En outre, d’après la trajectoire des projectiles, on a continué à tirer sur trois des hommes alors qu’ils étaient probablement déjà à terre. Que s’est-il passé ?

    * A la fin du paléolithique, le nord du Soudan connaît une aridification du climat. Enclavé dans la vallée fertile du Nil et cerné par des milieux naturels hostiles, ce site aurait suscité la convoitise de groupes vivant à l’intérieur des terres (12) ; à moins que, avec l’augmentation de la densité de la population, la diminution des ressources disponibles n’ait mené à une compétition interne pour leur contrôle. Rien dans le matériel archéologique recueilli n’indique une origine allochtone des projectiles. Par ailleurs, les cinquante-neuf squelettes correspondent-ils à un même événement ou à plusieurs ? Quoi qu’il en soit, ce site apparaît comme étant le premier cas avéré de violence collective. Intra- ou inter-communautaire ? Le débat reste ouvert.

    * D’après les vestiges archéologiques, on peut raisonnablement penser qu’il n’y a pas eu durant le paléolithique de guerre au sens strict, ce qui peut s’expliquer par plusieurs facteurs. Une faible démographie, d’abord : en Europe, on estime à quelques milliers d’individus la population durant le paléolithique supérieur. Les communautés étant dispersées sur de vastes territoires, la probabilité qu’elles se soient affrontées est faible, d’autant qu’une bonne entente entre ces petits groupes d’au maximum cinquante personnes était indispensable pour assurer la reproduction.

    * La sédentarisation s’accélérera au cours du néolithique, avec la domestication des plantes et des animaux. Il en résultera une croissance localisée de la population et une crise démographique. Celle-ci a pu être régulée par des conflits, comme l’indique la présence dans plusieurs nécropoles — à Schletz, en Autriche, et à Thalheim, en Allemagne — de blessures mortelles sur des squelettes d’hommes, de femmes et d’enfants.

    * Le paléolithique disposait par ailleurs d’un territoire de subsistance suffisamment riche et diversifié. Certains anthropologues soutiennent que les sociétés préhistoriques n’auraient connu qu’une "économie de survie" ; mais ce postulat ne repose sur aucune réalité archéologique. De nombreux travaux attestent le contraire, au point qu’on a pu voir en elles non seulement des sociétés autosuffisantes, mais des sociétés d’abondance. Lorsque les territoires sont riches en ressources, les communautés n’entrent pas en compétition, car elles peuvent moduler leurs comportements de subsistance par l’exploitation de divers types d’aliments. Par ailleurs, aucune preuve archéologique n’étaye l’hypothèse de guerres territoriales entre migrants et autochtones.

    * Là encore, au cours du néolithique, le besoin de nouvelles terres à cultiver entraînera des conflits entre les premières communautés d’agropasteurs, et peut-être entre elles et les derniers chasseurs-cueilleurs, en particulier lors de l’arrivée en Europe de nouveaux migrants, entre 5.200 et 4.400 ans av. J.-C. (à Herxheim, en Allemagne, par exemple). Une crise profonde semble marquer cette période, comme en témoigne aussi le nombre plus élevé de cas de sacrifices humains et de cannibalisme.

    * Alors que les sédentaires peuvent accumuler des biens matériels, les chasseurs-cueilleurs nomades disposent d’une richesse nécessairement limitée, ce qui réduit également les risques de conflit. De plus, l’économie de prédation, à la différence de l’économie de production, qui apparaît avec la domestication des plantes et des animaux, ne génère pas de surplus. L’histoire a montré que les denrées stockées et les biens pouvaient susciter des convoitises et provoquer des luttes internes ; butin potentiel, ils risquent d’entraîner des rivalités entre communautés et de mener à des conflits. C’est à la faveur du développement de la métallurgie et du commerce à longue distance de biens de prestige, au cours de l’âge du bronze (IIe millénaire avant J.-C.), que le guerrier et l’armement commencent à faire l’objet d’un véritable culte et que la guerre s’institutionnalise.

    * Par ailleurs, les conflits sont souvent déclenchés par les détenteurs de pouvoirs ou de biens — ce que l’on appelle "l’élite", qui souvent s’appuie sur la caste des guerriers. Or, si une quelconque inégalité socio-économique a existé au paléolithique, les preuves font défaut. Tout indique qu’il s’agissait de sociétés égalitaires et peu hiérarchisées. Ce n’est qu’au cours de la mutation socio-économique du néolithique qu’émergent en Europe les figures du chef et du guerrier, avec un traitement différencié des individus dans les sépultures et dans l’art. L’utilisation de l’arc se généralise ; pour certains préhistoriens, cette arme utilisée pour la chasse aurait joué un rôle dans l’augmentation des conflits, comme semblent l’attester les peintures rupestres du Levant espagnol.

    * Le développement de l’agriculture et de l’élevage est probablement à l’origine de la division sociale du travail et de l’apparition d’une élite, avec ses intérêts et ses rivalités. En outre, l’exploitation de champs de plus en plus vastes nécessitant un grand nombre de bras, il devient indispensable de trouver de la main-d’œuvre. On constate au cours du néolithique moyen l’apparition simultanée de la caste des guerriers et de celle des esclaves — pour la plupart, probablement, des prisonniers de guerre.

    * Dernier élément pacificateur au paléolithique : l’absence de sacrifices humains à une divinité. Pour certains archéologues, le culte de la déesse-mère, ou grande déesse, pratiqué au néolithique, aurait succédé à celui d’une déesse primordiale représentée par les "vénus", ces statuettes aux caractères sexuels souvent accentués découvertes sur des sites européens du paléolithique supérieur. Là encore, aucune preuve archéologique n’atteste la pratique de sacrifices d’êtres humains, ni d’ailleurs d’animaux sauvages, à une quelconque divinité. Ceux-ci semblent apparaître durant le néolithique moyen (entre 5.300 et 4.500 av. J.-C.) et être en lien avec des rites funéraires, propitiatoires ou de fondation (à Hârsova en Roumanie, à La Fare-les-Oliviers en France). En outre, plusieurs sites européens datant de cette période témoignent de sacrifices d’esclaves lors de la mort d’une personnalité (Moulins-sur-Céphons, Le Gournier et Didenheim en France). A la fin du néolithique, le culte de la déesse-mère cède progressivement la place à celui de divinités masculines, souvent représentées armées d’un poignard.

    * Ainsi, la "sauvagerie" des préhistoriques ne serait qu’un mythe forgé au cours de la seconde moitié du XIXe siècle pour renforcer le concept de "civilisation" et le discours sur les progrès accomplis depuis les origines. A la vision misérabiliste des "aubes cruelles" succède aujourd’hui — en particulier avec le développement du relativisme culturel — celle, tout aussi mythique, d’un "âge d’or". La réalité de la vie de nos ancêtres se situe probablement quelque part entre les deux. Comme le montrent les données archéologiques, la compassion et l’entraide, ainsi que la coopération et la solidarité, plus que la compétition et l’agressivité, ont probablement été des facteurs-clés dans la réussite évolutive de notre espèce.

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    (1) Cf. Le Sauvage et le Préhistorique, miroir de l’homme occidental, Odile Jacob, Paris, 2011.

    (2) Cf. Préhistoire de la violence et de la guerre, Odile Jacob, 2013.

    (3) Pierre Clastres, Archéologie de la violence. La guerre dans les sociétés primitives, Editions de l’Aube, La Tour-d’Aigues, 2013 (1re éd. : 1977).

    (4) Philippe Descola, «Les natures sont dans la culture», dans «Anthropologie : nouveaux terrains, nouveaux objets», Sciences humaines, hors-série, n° 23, Paris, décembre 1998 - janvier 1999.

    (5) Raymond Corbey, «Freud et le sauvage», dans Claude Blanckaert (sous la dir. de), «Des sciences contre l’homme, II. Au nom du bien», Autrement, n°9, Paris, mars 1993.

    (6) Axel Kahn, L’Homme, ce roseau pensant... Essai sur les racines de la nature humaine, NiL, Paris, 2007.

    (7) Pierre Karli, Les Racines de la violence. Réflexions d’un neurobiologiste, Odile Jacob, 2002.

    (8) Penny Spikins, Holly Rutherford et Andy Needham, «From hominity to humanity : Compassion from the earliest archaic to modern humans» (PDF), Time & Mind, vol. 3, no3, Oxford, novembre 2010.

    (9) Ces marques de violence n’ont ainsi été observées que sur cinq des deux cent neuf individus découverts sur des sites du sud-ouest de la France. Cf. Mary Ursula Brennan, «Health and disease in the Middle and Upper Paleolithic of southwestern France : A bioarcheological study», thèse de doctorat, université de New York, 1991.

    (10) Erik Trinkaus, The Shanidar Neandertals, Academic Press, New York, 1983.

    (11) J. E. Anderson, «Late Paleolithic skeletal remains from Nubia», dans Fred Wendorf (sous la dir. de), The Prehistory of Nubia, Southern Methodist University Press, Dallas, 1965.

    (12) Jean Guilaine et Jean Zammit, Le Sentier de la guerre. Visages de la violence préhistorique, Seuil, Paris, 2001.

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  • L'Homme créateur de sa propre vie

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    Albert Einstein - "Le monde que nous avons créé est un processus de notre pensée. Il ne peut être modifié sans changer notre façon de penser"

    Hommes → H = hommes et femmes

    * Tout Homme est le créateur, l'architecte de sa propre existence !

    * Vouloir le dominer, le manipuler, le conditionner, mépriser son genre en lui imposant un rôle, lui imposer autre chose que ce pour quoi il est créé, est une offense à son être profond et également une offense au Créateur de toutes choses Qui a créé chaque Etre Humain totalement libre !!

    * Pour créer consciemment sa vie, l'Homme doit se connaître obligatoirement et être lucide de la responsabilité qui lui incombe, car toutes ses pensés, ses sentiments (ou émotions) et ses actes rejaillissent simultanément sur tous les autres êtres, ainsi que dans l'Univers (voir ici).

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    L'Etre Humain se tourne de plus en plus vers la découverte de lui-même, tout en remettant en question et surtout en cherchant à comprendre (sans obligation de croire arbitrairement) les croyances inculquées sur Dieu, l"Homme, l'Univers, etc...

    * L'Etre Humain ne veut plus suivre - et c'est tout à son honneur - bêtement, dans la soumission aveugle, les préceptes des uns et des autres, d'un seul homme et/ou d'un seul Livre.

    * C'est une attitude noble, puisque aucun Homme n'est venu au monde pour être conditionné, aveuglé, soumis.

    * Au contraire chaque Homme est né pour être/devenir un Etre réfléchi et totalement libre, donc libre dans ses choix et devoirs, en usant de tous les dons mis à sa disposition en lui-même, dons dont il doit user droitement.

    PRISE DE CONSCIENCE

    * Aujourd'hui l'être humain prend de plus en plus conscience qu'une puissance infinie l'habite, plutôt qu'elle n'agit ni influence sa vie extérieure ; et il prend conscience qu'il doit apprendre à ne faire qu'Un avec cette puissance, à se servir de ses pouvoirs mentaux et spirituels qui résident en lui.

    Herbert Spencer - "Parmi tous les mystères dont nous sommes entourés, rien n'est plus certain que le fait que nous sommes toujours dans la présence d'une Énergie Infinie et Éternelle d'où procèdent toutes choses".

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    Joseph Murphy - "Il n’y a au monde qu’une Énergie fondamentale, et chacun de nous est un canal par lequel cette Force cherche un débouché créateur. Nous devons être un canal ouvert à cette divine Énergie. Chacun est un point focal du Divin, un peu comme une ampoule électrique est un point focal du courant électrique. 

    Cette Énergie cosmique coule harmonieusement, paisiblement, rythmiquement et joyeusement, et lorsque nous lui permettons d’agir constructivement en nous, que nous lui sommes  harmonieusement accordés, nous manifestons alors l’harmonie, la santé, la paix et toutes les richesses de l’Infini. Lorsque nous nous permettons le remords, le ressentiment, la condamnation de soi, ou quelque forme que ce soit du penser négatif, la divine Énergie est prise au piège et il en résulte pour nous toutes sortes de désordres." 

    * Bien que son regard soit tourné encore vers l'extérieur, l'Etre Humain prend de plus en plus conscience que le "JE SUIS" en lui - l'Etre, la Vie, la Conscience, etc. - est Principe de Vie. Et il devine consciemment ou inconsciemment qu'il doit se retourner vers lui-même pour (re)découvrir sa vraie nature et entrer dans l'expérience du JE SUIS pour devenir un Homme (H=Homme et Femme) équilibré, un nouvel Homme !!

    RENOUER AVEC LA PUISSANCE INTERIEURE

    * Les difficultés de toutes sortes (crises, violence, domination, guerres, etc...) démontrent par elles-mêmes que l'Etre Humain s'est complètement détourné, voire coupé, de sa puissance intérieure = cause à l'origine de tous les maux qu'il rencontre.

    * Etant ainsi déstabilisé par cette coupure même, les répercussions en sont nombreuses, violentes souvent, hélas parfois mortifères = ce sont les effets extérieurs, visibles, de la cause invisible qu'a produit l'Homme (hommes et femmes).

    * Pour transformer ces effets, il est important de les comprendre en profondeur et en corriger la cause réelle et profonde...

    * Pour cela, chaque Homme doit renouer avec sa puissance intérieure, recréer ce lien en lui momentanément rompu, s'il veut changer, s'aider et aider l'humanité,

    * et s'il désire accomplir pleinement ce pour quoi il est créé : un Etre de grandeur, de bonté, de pardon, de bienveillance, de fraternité, de douceur, de partage, d'amour ... en un mot, un Etre spirituel, un Etre Divin !!

    * Vouloir voir et corriger que les effets extérieurs, donne des résultats momentanés, à court terme, laissant l'Homme démuni et désemparé, alors qu'il a le droit de savoir, de connaître la cause réelle et profonde qui l'aiderait puissamment à s'élever pour devenir un Etre Divin.

    * Pour atteindre à cela, tout Homme est appelé à se changer intérieurement, à maîtriser ses pensées et émotions, à transformer/retourner ses défauts (les accepter, les comprendre puis les dépasser en découvrant leur pendant positif), avoir confiance en lui, améliorer ses relations, savoir quel est le sens de sa vie, connaître et comprendre sa vérité intérieure, etc...

    * Se reconnectant avec sa puissance intérieure, l'Homme se transformera intérieurement et aidera puissamment l'extérieur à évoluer, car tout changement intérieur rejaillit à l'extérieur.

    CONNAIS-TOI TOI-MÊME

    * L'Homme doit se connaître lui-même, comme le recommandaient Socrate et les anciens philosophes.

    * Ainsi par la maîtrise de ses pensées, de ses paroles et de ses actions mises en cohérence, l'Homme est capable de dépasser et transcender tout son côté obscur (encore inaccompli) afin de ne garder que le meilleur (son côté lumière, accompli) qui élève, spiritualise et le projette vers l'épanouissement de la Diversité et de l’Équité.

    * Diversité et Équité = reflets d'une humanité libre, réfléchie et lucide... qui témoignera alors de l'union du principe masculin et féminin dans chaque Homme, cette union qui le fera muter (voir ici) pour (re)devenir un Etre Divin.

    * Tout changement rejaillit sur soi, sur l'humanité et sur l'univers !! Sur tous les êtres vivants, ici et même de l'autre côté (voir ici).

    * L'Homme est capable de grandes choses et il lui suffit de peu pour qu'il y parvienne !!!

    * Quel que soit son choix mûrement réfléchi, ayant son libre-arbitre, l'Homme est appelé à devenir un Etre Divin !!!

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    LIENS

    Masculin-Féminin

    Puissance des Hommes

    Le fonctionnement de notre esprit

     L'imagination réveillée

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    ©Maryse - etredivin.hautetfort.com

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  • Il n'existe qu'une puissance : la Puissance Divine !

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    Extrait : http://etredivin.hautetfort.com/archive/2015/09/06/la-visualisation-est-le-croire-sans-voir-5680780.html

    H → H = hommes et femmes

    * Tout Homme désirant appliquer l'ontologie (voir ici) peut être :

    un croyant,

     un non-croyant,

     un agnostique,

     un athée valorisant l'être humain.

    * Il peut adhérer à une religion ou bien ne pas y adhérer. Sa liberté totale est entièrement respectée puisque ce qui fait/crée un Homme est son état de conscience !!

    * Ce n'est pas ce en quoi adhère l'Homme (croyances, lois et religion) qui est fondamental, mais ce vers quoi tendent ses pensées et émotions mises dessus.

    * Pourquoi ? Parce que ses pensées se concrétisent sous forme de paroles — toute parole est créatrice — celles-ci définissant ses actes ou ses actions.

    Esaïe 55,11 - "Ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche : Elle ne retourne point à moi sans effet, Sans avoir exécuté ma volonté Et accompli mes desseins."

    * L'Homme est ce qu'il pense (voir ici), et par là même, il doit apprendre à gérer ses pensées et ses émotions dans lesquelles il les fait baigner, pour vivre dans son existence les désirs de son cœur.

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    SAVOIR SE REALISER

    * Pour se réaliser totalement, particulièrement pour vivre ce pour quoi il est créé — l'Energie Cosmique (Adonaï, Dieu, Allah...) ayant tout mis en lui — l'Homme doit utiliser sa Puissance Interne, qui lui permettra :

     intérieurement de se recréer (embellir ses pensées, ses émotions, user avec amour de tous ses attributs, ...)

     extérieurement  simultanément avec son changement intérieur — de bâtir, grâce à ce changement intérieur, une existence magnifique, qui embellira tout, tout autour de lui !!

    Jérémie 31,32 - "Je mettrai ma loi au dedans d'eux, Je l'écrirai dans leur coeur ; Et je serai leur Dieu, Et ils seront mon peuple."

    Honneur suprême = Cette réalisation personnelle ne s'arrête pas à l'Homme. Sans le savoir, ni le voir, tout acte humain (surgit de pensées et émotions choisies) rejaillit sur tous les Êtres de la Terre (humains, nature, animaux), dans tout l'Univers.

    * Pourquoi ?

    * Parce que la Présence Divine se trouve en tous les Humains, en tous les Êtres de la Terre, l'Univers, ce qui explique les liens étroits constituant Tout l'Ensemble, qui nous unit les uns aux autres...

    * Cela explique pourquoi lorsqu'une personne souffre ou bien fait souffrir, Tout l'ensemble est perturbé.

    A contrario, si une personne se change consciemment, Tout l'Ensemble (tous les êtres vivants, le Cosmos et les personnes ayant quitté ce monde) en reçoit des Bienfaits !!!

    * D'où l'importance de bien choisir les pensées et leurs émotions mises dessus.

    * Pour devenir cohérent, l'Homme doit savoir qu'il n'existe qu'une seule Puissance qui peut l'aider : la Puissance Divine. Il n'en n'existe pas d'autre !

    * Sauf la pseudo puissance que l'Homme imagine, invente et la croit autant ou plus importante. Mais cette puissance-là l'induit en erreur très souvent car elle n'a de valeur que celle qu'il lui donne ; cette puissance-là est vraiment infime par rapport à la Puissance Divine !

    * L'Homme doit se connaître (voir ici) pour résolument se tourner et se reconnecter à sa Puissance interne, afin de redevenir Uni en lui pour, extérieurement, vivre l'état d’Être Divin !

    L'HOMME CROIT EN 2 PUISSANCES ANTAGONISTES

    * La croyance en 2 puissances a fait surgir le manichéisme (voir ici) dont l'Homme a beaucoup de mal à se départir.

    * Ayant créé cet état d'esprit duel depuis la nuit des temps – temps Adamique (voir ici) – l'Homme est perturbé et à fini par croire cette façon d'agir irrémédiable parce que très ancienne. Il en a alors oublié qui il est vraiment et a fini par ne plus se connaître en profondeur.

    * Coupé de sa Puissance Intérieure, l'Homme pense que seul l'extérieur lui apporte(ra) la solution à ses problèmes ; il s'est tourné et a fini par adhérer à l'entendement collectif qui entretient toutes sortes de peurs et limitations, dont, sans le savoir souvent, il participe par sa façon de pensée erronée : il se limite lui-même.

    * L'entendement collectif ou l'esprit de masse, représente toutes les limitations créées par les peurs, les doutes, les inquiétudes, les croyances erronées, les préjugés, violences et méchancetés, etc... des diverses pensées humaines.

    * Les croyances et pensées erronées, liées à cet esprit de masse, sont devenues une puissance que l'Homme croit aussi grande sinon plus importante que la Puissance Divine.

    L'Homme – au-delà de toute culture, société et religion – a fini par croire que cette puissance créée de toute pièce par lui, est indispensable, irrémédiable, tellement elle imprègne toutes les enceintes de sa vie privée et collective.

    Et ainsi, il croit sincèrement que cette puissance doit être combattue, mise en opposition avec la Puissance Divine, pour devenir un Homme meilleur et apporter à l'humanité.

    * Non pas du tout !!!

    * Il est urgent de ne plus y adhérer, de ne plus l'entretenir, de refuser d'y prêter attention, de la nourrir, etc.

    * Il existe une manière d'agir qui élève, qui fait voir beaucoup plus haut et surtout qui permet de dépasser tout l'état négatif personnel et collectif que représente l'esprit de masse. Et cette manière d'agir est de ne plus s'attarder, ne plus lutter contre, cette puissance limitative, négative, voire destructrice. 

    * Il est important de refuser définitivement en la croyance en un "combat" pour devenir un Homme meilleur et apporter à l'humanité. C'est un leurre, une croyance ancrée très manichéenne (voir ici) qui n'a plus lieu d'être.

    * Au contraire : Il est primordial que les Hommes ne se tournent QUE vers leur Puissance Intérieure Divine (qui est divine puisque la Source Divine l'a mise en eux), pour se réaliser totalement, devenir maîtres d'eux-mêmes et être en synergie avec la Force Divine (nommée aussi Energie Cosmique, Dieu, Allah, L’Éternel...).

    * De cette façon, ils ne lutteront plus contre tout aspect négatif en eux-mêmes — ni à l'extérieur d'eux-mêmes— mais l'entoureront de bienfaits, lui enverront des pensées d'amour (l'Amour est une puissance incommensurable) qui l'amoindrira et le fera muter/retourner en énergie positive.

    CROIRE EN UNE SEULE PUISSANCE

    Pour vivre cela, deux choses sont importantes =

    1) Refuser le "lutter contre"

    2) Choisir une Seule Puissance

    1- Refuser le "Lutter contre"  

    * Lutter, c'est aller contre les choses, contre les personnes, et donc se défendre parce que ce mot appelle un combat (contre soi souvent et aussi contre les autres).

    * Agir de cette façon ne fait pas surgir un beau résultat, ou très rarement et toujours de mauvaise façon. Cette façon de voir les choses est toujours vue et entretenue sous le filtre religieux, hélas toujours en activité...

    * L'esprit religieux — qui nous influence inconsciemment (culpabilité, peur, doute, incapacité de s'élever, s'estimer trop bas, etc...) en faisant croire que la vie est une lutte permanente  — nous percute encore aujourd'hui. Ainsi l'Homme croit devoir lutter contre quelque chose ou quelqu'un.

    * Ce monde n'est construit que sur la lutte, toujours lutter contre = contre ceux qui n'adhèrent pas aux mêmes croyances que celles établies - contre tout immigré qui vient pour fuir le malheur et la guerre et vivre en paix - contre les "mécréants" - etc. L'Homme vit à l'envers de ce pour quoi il est créé. 

    * Il n'y a plus à lutter, puisque l'Amour Inconditionnel, cette Energie cosmique, est la plus grande de toutes les puissances = il y a aujourd'hui à CHOISIR.

    * Quand l'Homme choisit, alors il décide sciemment, après profonde réflexion et après avoir accepté intérieurement d'évoluer, il s'impose (à lui-même et seulement à lui-même) tout changement intérieur.

    * C'est ce choix mûrement réfléchi qui démontre la grandeur de l'Homme et le respect qu'il a envers envers lui et tous les autres par rapport à leur Liberté totale sans restriction aucune, liberté qui est un don divin.

    * "Lutter contre" = c'est entretenir ce manichéisme infantilisant (voir ici), c'est toujours "combattre", "repousser".

    * Ce "lutter contre" est hélas toujours entretenu par tous les systèmes (politiques, religieux, culturels, sociaux) et est souvent accepté par une grande partie des peuples qui se croient incapables de dépasser cette croyance en 2 forces antagonistes, leur faisant alors oublié qui ils sont et ce qu'ils sont...

    * La lutte, le "lutter contre", que ce soit envers les idées extérieures et également envers nos pensées et émotions intérieures, inclut le rapport de force et cela est à rejeter absolument. Cela n'apporte aucune solution et ne fait naître que de la souffrance.

    * Si cette souffrance est difficilement maîtrisée ou comprise, voire trop lourde à supporter, alors l'Homme la jette automatiquement à l'extérieur de lui. Et se crée alors le contraire de ce qui est chèrement espéré, faisant naître toutes les formes de violences qui limitent et déshumanisent.

    2- Choisir une seule Puissance  

    Matthieu 6, 24 - "Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l'un, et aimera l'autre ; ou il s'attachera à l'un, et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon."

    Matthieu 5,37 - "Que votre parole soit oui-oui, non-non ; ce qu'on y ajoute vient du malin."

    * Choisir, c'est adhérer à une seule Puissance ! 

    * Choisir c'est aussi — si l'Homme désire changer — s'engager, s'imposer un changement. Mais jamais s'imposer aux autres, seulement qu'à soi-même, sans se juger sévèrement ni méchamment. Plus de culpabilité religieuse. Le choix est personnel, totalement personnel.

    * Le changement de l'Homme — choix librement décidé, mûrement réfléchi — ne doit plus désormais s'apparenter à une lutte, à un combat ! Lutter est une perte d'énergie, de temps, et l'épuisement qu'il provoque fait naître le doute ; ce doute est contraire à l'esprit spirituel, il est involution !

    * Le changement de l'Homme EST UN CHOIX !!!

    * Mère Térésa avait compris. Elle disait "si vous m'invitez pour défiler contre les guerres, je ne viendrai pas. Mais si vous défilez POUR la paix, alors je serai là."

    * Vouloir lutter est croire en l'existence de 2 forces antagonistes (extérieure et en soi) dont il faut à tout prix éliminer la mauvaise pour ne garder que la bonne. Cette croyance est fausse et a assez perduré (voir ici) !

    IL N'Y A QU'UNE PUISSANCE = LA PUISSANCE DIVINE QUI EST AMOUR INCONDITIONNEL

    * Le "mal" que les Hommes croient puissant n'a que la puissance qu'ils lui donne.

    * Il n'y a qu'une seule Puissance réelle qui grandit l'Homme = c'est la Puissance Divine (ou Energie Cosmique, Dieu, Allah, Energie Cosmique, la Vie, peut importe le nom qu'on lui donne) qui a tout mis en nous, pour nous réaliser dans l'entièreté de notre Être.

    * Une part ou étincelle de cette Puissance Divine, se trouve en l'Homme logée dans son subconscient (qui a toutes les caractéristiques de l'Energie Cosmique) que l'Homme doit connaître et utiliser pour tendre à la Ressemblance Divine (voir ici et ici).

    * Cette Puissance Divine est Une, Indivisible, elle a toujours existé et existera toujours, elle est en nous tous et tout autour de nous. Elle n'est absolument pas le Dieu des religions fait à l'image des hommes !!

    * Se tournant que vers cette Puissance Divine, l'Homme acquiert par son propre changement délibéré, une hauteur de vue, de compréhension qui l'élève au-dessus de l'entendement collectif et lui fait prendre conscience que le mauvais extérieur ou forces mauvaises (ce "mal" qui certes est d'un extrême inouï parfois) existe mais n'a de puissance que celle qu'il veut bien lui donner.

    * Si l'Homme ne prête aucune attention à ce "mauvais", s'il refuse d'y adhérer, de lui donner un pouvoir quelconque, alors ce mauvais (ce fameux "mal") disparaît totalement (diminue jusqu'à disparaître), il tombe dans une chute sans fond.

    * Il prend également conscience d'une chose importante et inouïe, c'est que ce mauvais n'a aucun effet pervers sur lui, ni mortel.

    * Il en est de même pour les forces mauvaises intérieures en l'Homme (penser négatif, jugement, condamnation, jalousie, violences, etc.).

    * L'Homme ne doit plus lutter contre ses forces internes négatives, mais les accepter, les comprendre et chercher leur pendant positif pour retourner/muter ces forces-puissances en énergie positive qui l'élèvera et élèvera sa conscience. S'il ne fait pas ce travail cela le déstabilisera voire le détruira intérieurement.

    * En se transformant intérieurement et en s'appuyant sur la Force Divine, l'Homme se dépasse et se protège littéralement.

    STOP

    * L'Homme doit ARRÊTER de donner crédit aux choses mauvaises, de les croire aussi puissantes que la Puissance Divine et se croire obligé de lutter pour (re)devenir un Homme meilleur.

    * Il doit résolument se tourner vers la Puissance que l'Energie Divine a mise en lui pour accomplir dans la joie et dans l'amour ; cela lui fera dépasser la vision étriquée, abaissante voire humiliante qu'il a des Hommes qui composent ce monde, donc de lui-même aussi.

    * Pour cela, doit se connaître absolument (voir ici) afin d'être en cohérence avec lui-même et devenir ce pour quoi il est créé : un Etre Divin !

    REDEVENIR UN EN SOI OU S'HARMONISER INTÉRIEUREMENT

    Pour redevenir Uni en lui-même, l'homme doit arrêter de donner une puissance aux forces négatives = il n'en n'est pas autrement.

    L"Homme doit apprendre à s'aimer et à aimer, redevenir un être d'amour pour vivre l'Amour Inconditionnel et ne voir que le Bien. 

    Beaucoup d'Hommes parle de "non-dualité". Mais cette appellation induit en erreur puisque, si l'Homme connaît le fonctionnement de son esprit, il sait que son subconscient retient l’idée dominante de la suggestion ou de la pensée et l'amplifie : ici le mot "dualité" qui représente la lutte. C'est pour cela qu'il est primordial de faire des suggestions positives (voir ici). 

    Pour un effet positif conscient, il est préférable d'user du mot ou expression "Unité" ou "Harmonie intérieure" ou "Un en soi" qui sont clairement une pensée et image justes et hautes, et qui évitent de tomber dans le manichéisme et l'entretenir sans le vouloir.

    L'Energie Cosmique (Éternel, Adonaï, Dieu, Vie, Allah, Ahura Mazda...) ne dit pas "Soit non-duel". Non ! Elle emploie une expression positive, claire et sans ambiguïté : "Sois Un en toi"!

    C'est en cela que l'Homme doit savoir qui il est, ce qu'il est et ce à quoi il donne Allégeance (= foi absolue — Al = ancien Nom donné à Dieu) parce que son choix se reflétera dans le monde extérieur. Jésus disait "choisis Dieu ou Mammon", il disait aussi "Que ton oui soit oui, que ton non soit non". Pleins de références aident l'Homme à choisir et bien choisir.

    C'est bel et bien l'Homme qui décide de la valeur de son existence tant intérieure qu'extérieure !!

    L'Homme est vraiment ce qu'il pense et ressent puissamment. Il est capable de se transformer totalement pour devenir un autre Homme, un Être Divin !!

    SE TOURNER VERS L'UNIQUE PUISSANCE, UNE ET INDIVISIBLE, PERMET DE DEVENIR UN NOUVEL HOMME

    * Etre un en soi = Intérieurement, Etre Équilibré, être Harmonie ou "Penser, Sentir, Agir dans la même direction".

    * Que l'Homme (hommes et femmes) unisse ses dimensions internes, masculine et féminine, pour mettre en pratique la cohérence à l'intérieur de lui-même et vivre ainsi son quotidien en étant responsable.

    * Agissant de la sorte, l'Homme devient conscient, idest il vit en lui et à l'extérieur de lui, cette unité en se rendant compte que l'autre est aussi lui-même (ontologiquement) et donc que ce qu'il fait ou dit de lui-même, il le fait et le dit de l'autre et réciproquement.

    * Etre un en soi = Vivre l'unité interne ET externe simultanément. L'un rejaillit toujours, immanquablement sur l'autre !

    * Etre Un en soi est vivre l'unité non seulement interne, mais c'est aussi vivre cette unité avec tous les humains et le cosmos, avec tout l'Univers. L'humain réalise que la Source divine, qui a soufflé dans ses narines, a tout mis en lui, se trouve en tout et tout autour de lui !!!

    * Par un changement intérieur conscient, voulu, l'Homme se rapproche de cet état d'être : l'Union en soi-même, pour devenir un Être Divin !!

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    LIENS

    Croire sans voir

    Force des Hommes

    L'ontologie

    Le fonctionnement de notre esprit

    Masculin-Féminin en chaque Homme

    Dépasser le manichéisme

     

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    ©Maryse - etredivin.hautetfort.com 

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  • L'Homme créateur de sa propre vie

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    LIENS RAJOUTÉS * Des liens seront rajoutés – en fin de page et/ou dans le texte – aux articles déjà écrits, même anciens, premiers, au fur et à mesure de l'enrichissement et de l'évolution de ce blog — liens ayant rapport avec les différents thèmes déjà abordés, pour un meilleur regroupement de ces thèmes que les internautes voudraient rechercher.

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    H = hommes et femmes

    * Tout Homme est créateur de sa propre vie.

    * Vouloir le dominer, le manipuler, le conditionner, mépriser son genre en lui imposant un rôle, lui imposer autre chose que ce pour quoi il est créé, est :

    une offense à son être profond

    et également une offense au Créateur de toutes choses Qui a créé chaque Être Humain totalement libre !!

    * L’Être Humain se tourne de plus en plus vers la découverte de lui-même, tout en remettant en question et surtout en cherchant à comprendre — sans obligation de croire arbitrairement — les croyances inculquées sur Dieu, sur l'Homme, sur l'Univers, etc...

    * Des femmes et des hommes (voir ici) – américains pour la plupart – ont amené à partir de la moitié du XIXème siècle jusqu'à aujourd'hui, la connaissance ontologique de la Bible, afin que cette Parole ne reste plus lettre morte mais soit lue et comprise avec l'esprit et vécue véritablement de tout cœur, en conscience.

    * Ces Ontologues (ou métaphysiciens) désiraient que l'Homme sorte de sa prison mentale où l'avaient jeté ses croyances et ses préjuges, quitte son carcan religieux ayant travesti la Vérité, pour devenir libre totalement en sachant :

    redéfinir le Vrai Dieu (que les Ontologue nomment "Vie") et non pas le dieu religieux fait à l'image de l'homme,

    savoir lire avec l'esprit la Parole,

    savoir se remettre en question,

    définir sa vie avec une vision plus haute et juste,

    comprendre l'Unicité divine et connaître la sienne propre,

    appliquer les préceptes divins et comprendre l'importance de la pensée et des sentiments positifs et constructeurs, et en devenir maître totalement,

    vivre constamment les yeux tournés vers la Lumière,

    savoir que tout Homme a le Principe Divin en lui et par là-même est lié aux autres Hommes et à l'Univers...

    * AUJOURD'HUI l’Être Humain ne veut plus suivre — et c'est tout à son honneur — bêtement, dans la soumission aveugle, les préceptes des uns et des autres, d'un seul homme et/ou d'un seul Livre.

    * Cela est une attitude noble puisque aucun Homme ne vient au monde pour être conditionné, aveuglé, soumis.

    * Bien au contraire, l'Homme est créé pour être/devenir un Être réfléchi et totalement libre, donc libre dans ses choix et ses devoirs, en usant de tous les dons mis à sa disposition en lui-même, ses dons dont il doit user droitement, pour s'aider lui-même et apporter au monde.

    * Aujourd'hui l'être humain prend de plus en plus conscience qu'une puissance infinie l'habite, plutôt qu'elle n'agit ni influence sa vie extérieure ; et il prend conscience qu'il doit apprendre à ne faire qu'un avec cette puissance, à se servir de ses pouvoirs mentaux et spirituels qui résident en lui.

    Herbert Spencer : "Parmi tous les mystères dont nous sommes entourés, rien n'est plus certain que le fait que nous sommes toujours dans la présence d'une Énergie Infinie et Éternelle d'où procèdent toutes choses".

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    Joseph Murphy : "Il n’y a au monde qu’une Énergie fondamentale, et chacun de nous est un canal par lequel cette Force cherche un débouché créateur. Nous devons être un canal ouvert à cette divine Énergie. Chacun est un point focal du Divin, un peu comme une ampoule électrique est un point focal du courant électrique. Cette Énergie cosmique coule harmonieusement, paisiblement, rythmiquement et joyeusement, et lorsque nous lui permettons d’agir constructivement en nous, que nous lui sommes  harmonieusement accordés, nous manifestons alors l’harmonie, la santé, la paix et toutes les richesses de l’Infini. Lorsque nous nous permettons le remords, le ressentiment, la condamnation de soi, ou quelque forme que ce soit du penser négatif, la divine Énergie est prise au piège et il en  résulte pour nous toutes sortes de désordres."

    * Bien que son regard soit tourné encore vers l'extérieur, l’Homme prend de plus en plus conscience que le "JE SUIS" en lui - l’Être, la Vie, la Conscience, etc. - est Principe de Vie. Et il devine consciemment ou inconsciemment qu'il doit se retourner vers lui-même pour (re)découvrir sa vraie nature et entrer dans l'expérience du JE SUIS pour devenir un Homme nouveau.

    * Les difficultés de toutes sortes (crises, colère, violence, domination, guerres, etc.) démontrent par elles-mêmes que l’Homme s'est complètement détourné, voire coupé, de sa puissance intérieure.

    * Ce lien momentanément rompu  — qu'il doit renouer s'il veut changer, s'aider et aider l'humanité —  l'empêche de lui permettre de vivre pleinement ce pour quoi il est créé : un Être de grandeur, de bonté, de pardon, de bienveillance, de fraternité, de douceur, de partage, d'amour ... en un mot, un Être spirituel.

    * Pour atteindre à cela, tout Homme est appelé à se changer intérieurement, à maîtriser ses pensées, à transformer/retourner ses défauts (les accepter, les comprendre puis les dépasser), avoir confiance en lui, améliorer ses relations, savoir quel est le sens de sa vie, connaître et comprendre sa vérité intérieure, etc...

    * L'Homme doit se connaître lui-même, comme le recommandaient Socrate et les anciens philosophes.

    * Ainsi par la maîtrise de ses pensées, de ses paroles et de ses actions mises en cohérence, l'Homme est capable de dépasser et transcender tout son côté obscur (encore inaccompli) afin de ne garder que le meilleur (son côté lumière, accompli) qui élève, spiritualise et le projette vers l'épanouissement de la Diversité et de l’Équité.

    * Diversité et Équité = reflets d'une humanité libre, réfléchie et lucide qui témoignera alors de l'union du principe masculin et du principe féminin dans chaque Homme, cette union qui le fera muter (voir ici) pour (re)devenir un Être Divin.

    * Tout changement rejaillit sur soi, sur l'humanité et sur l'univers !! Sur tous les êtres vivants, ici et même de l'autre côté (voir ici).

    * L'Homme est capable de grandes choses, il lui suffit de peu pour qu'il y parvienne !!!

    * Quel que soit son choix mûrement réfléchi, ayant son libre-arbitre, l'Homme est appelé à devenir un Être Divin !!!

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    LIENS

     Muter c'est aller vers la vérité

     Pensées et sentiments sont créateurs

     Différence entre religion et spiritualité

     Le fonctionnement de notre esprit

     Dépasser le manichéisme

     La Force de l'Etre Humain

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