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* Je vous partage de nouveau cette vidéo, toute simple, sur la Terre, et sur ce que nous pouvons faire chacun.
* La terre nous offre tout généreusement. Il est essentiel aujourd’hui que nous MARCHIONS NOS PAROLES : Si l’on dit : « j’aime la terre, j’aime la nature », et bien que fait-on pour marcher notre parole ?
* Est-ce que l’on continue à consommer des produits de grandes productions industrielles qui favorisent l’utilisation des produits chimiques et qui n’est pas en Amour pour notre Mère terre ?
* Ou est-ce que l’on consomme en pleine conscience, et évitant de cautionner tout ce qui est chimique, tout ce qui crée la souffrance par Amour pour notre Terre Mère, et pour la VIE ?
* Il est bon de se poser la question ?
* Qu’est-ce que je favorise pour la Terre Mère ? pour la VIE?
* Quels sont mes modes de consommations, de comportements ?
* Retrouvons notre humilité en tant qu’êtres humains. Nous ne sommes aucunement supérieurs.
* La seule supériorité que puisse avoir l’être humain, c’est la conscience de ses choix, de désunir ou d’unir, de détruire ou de préserver, de détester ou d’aimer, de dévaloriser ou valoriser... La conscience de nos choix… Qu’est-ce que je décide ? Quelles sont mes valeurs ?
*Il est bon de se poser 2 questions :
— à chaque mode de pensée, à chaque parole que je peux avoir, à chaque action, à chaque mode de consommation, de comportement, est-ce que je nourris la dualité ?
— ou est-ce que je nourris l’Unité sur la Terre, et en moi ?
* Un grand Merci à la chaîne Tistrya et à Anthony Chene pour les messages qui sont véhiculés à travers cette chaine. Conrad CA
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* Une petite prière extraite du livre "UN MÊME SOUFFLE"
Merci
Merci à l’Eau à chaque fois que tu la bois, pour te donner la vie. Merci au Soleil chaque matin, pour te permettre de bénéficier de sa chaleur médecine, car il faut avoir bien conscience que le soleil est aussi source de vie et de renouveau au fil des saisons et qu’il a un pouvoir guérisseur sur les maladies physiques et émotionnelles, pour celle et celui qui sait écouter, ressentir et recevoir. Merci aussi, chaque soir, au Grand Tout, de t’avoir offert cette journée. Merci à l’Air qui t’offre le souffle de vie, de ta naissance jusqu'à ton passage dans l’autre monde. Merci à la Mère Terre pour toute nourriture qu’elle donne à chaque être, chaque jour. Merci à la "SOURCE"
Lorsque tu bois de l’Eau, tu ne bois pas juste de l’Eau, mais en ce geste tu laisses entrer en toi ce liquide de vie que la Mère Terre t’offre, donnant une partie d’elle en toi et ainsi, tous deux faites partie l’un de l’autre. De même lorsque tu respires, ce n’est pas un acte banal, mais bien au contraire, tu es profondément baigné du souffle de vie en toi, conscient de ce cadeau offert par les arbres, les plantes, le ciel et la Terre. Ce souffle de vie doit être pris en conscience, sachant qu’en cette respiration, c’est la vie qui entre jusqu’au plus profond de ton être, imprégnant les moindres parcelles de ton corps et de ton esprit. Le souffle de vie étant en toi, tu le partages avec le Grand Tout, Tu fais partie de lui. Tu deviens alors le Grand Tout, te fondant avec lui. Chacun partage un même souffle. Ce souffle de vie insufflé par la « SOURCE »
* Déconstruire le mythe d’une préhistoire sauvage et belliqueuse
* Non, les hommes n’ont pas toujours fait la guerre
* La violence humaine est-elle innée ou induite par le contexte ? Les recherches anthropologiques et archéologiques permettent aujourd’hui de répondre un peu mieux à cette question qui divisa les plus grands philosophes.
* La guerre ne semble apparaître qu’avec la naissance de l’économie de production et le bouleversement des structures sociales du néolithique, il y a environ dix mille ans.
Par Marylène Patou-Mathis Directrice de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), département préhistoire du Muséum national d’histoire naturelle (Paris).
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* Non, les hommes n’ont pas toujours fait la guerre !
*Sur la question de la violence chez les humains, deux conceptions radicalement opposées s’affrontent. Le philosophe anglais du XVIIe siècle Thomas Hobbes pensait que la «guerre de tous contre tous» existait depuis l’aube des temps (Léviathan, 1651). Pour Jean-Jacques Rousseau, l’homme sauvage était sujet à peu de passions et a été entraîné dans "le plus horrible état de guerre" par la "société naissante" - (Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, 1755).
*L’image de l’homme préhistorique violent et guerrier résulte d’une construction savante élaborée par les anthropologues évolutionnistes et les préhistoriens du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Elle a été gravée dans les esprits à la faveur du présupposé selon lequel l’humanité aurait connu une évolution progressive et unilinéaire (1). Dès la reconnaissance des hommes préhistoriques, en 1863, on a rapproché leur physique et leurs comportements de ceux des grands singes, gorilles et chimpanzés. Pour certains savants, cet «homme tertiaire» représentait le chaînon manquant entre la "race d’homme inférieur" et le singe. Puis la théorie dite "des migrations", apparue dans les années 1880, a soutenu que la succession des cultures préhistoriques résultait du remplacement de populations installées sur un territoire par d’autres ; elle a enraciné la conviction que la guerre de conquête avait toujours existé.
* Sans avoir procédé à une analyse précise de leurs usages, les premiers préhistoriens donnent aux objets taillés des noms à connotation guerrière : massue, casse-tête, coup-de-poing, poignard... Les expositions universelles et les premiers musées reproduisent ce parti pris. Ainsi, le Musée d’artillerie (devenu Musée de l’armée), installé aux Invalides en 1871, propose des collections d’armes pré- et protohistoriques, antiques, historiques et ethnographiques, et, pour chaque période, des mannequins grandeur nature armés, en costume de guerre. Cette présentation instille dans la tête du visiteur l’idée d’une continuité culturelle de la guerre depuis la période la plus reculée de l’humanité. Pourtant, d’après les études actuelles, ces armes étaient utilisées pour tuer des animaux, et non des humains.
BIENVEILLANCE ENVERS LES INFIRMES
* Davantage encore que les travaux scientifiques, les œuvres d’artistes et d’écrivains ont construit l’image des préhistoriques et de leur mode de vie : les sculptures d’Emmanuel Frémiet ou de Louis Mascré, les peintures de Paul Jamin ou de Fernand Cormon ; les Etudes antédiluviennes de Pierre Boitard ; et bien sûr La Guerre du feu de J.-H. Rosny aîné, paru en 1911. Jusqu'à la fin du XIXe siècle, cette image demeure, à de rares exceptions près, celle d’un singe anthropomorphe, souvent une sorte de gorille, espèce considérée alors comme particulièrement sauvage et lubrique. On le représente maniant des armes primitives comme le gourdin ou le coup-de-poing, pratiquant l’esclavage et s’adonnant au meurtre, voire au cannibalisme. Cette vision se retrouve dans la plupart des romans qui fleurissent à partir de 1880.
* Ces fictions installent dans l’imaginaire populaire un archétype du préhistorique : un héros masculin, viril, confronté à des animaux de grande taille, comme le mammouth, ou féroces, tel le tigre à dents de sabre. Armé d’une massue et vêtu d’une peau de bête, il vit dans une caverne où il taille des outils en pierre. Révolté, instinctif et violent, notre ancêtre se bat pour conquérir le feu, une femme, ou pour venger un être cher. Les conflits sont omniprésents, comme si la guerre était inexorable, en particulier entre des «races» différentes, dont les types sont souvent puisés dans les récits des explorateurs (2).
* Au début du XXe siècle, s’appuyant sur le comportement des grands singes, certains sociobiologistes, rejoints par des anthropologues et des préhistoriens, soutiennent la thèse selon laquelle nous descendrions de "singes tueurs". L’Homo sapiens, animal brutal car prédateur, se serait répandu hors d’Afrique à travers l’Eurasie en éliminant les autres grands singes bipèdes. Cette hypothèse, avancée en 1925 par le préhistorien Raymond Dart, fut popularisée en 1961 par Robert Ardrey dans Les Enfants de Caïn (Stock). Chasseurs, donc prédateurs, les préhistoriques auraient été agressifs par nature, et la guerre n’aurait été qu’une chasse à l’homme.
* La mise à mort de l’animal peut apparaître comme l’expression d’une violence humaine intrinsèque. Pourtant, plusieurs études ethnographiques montrent que, dans la majorité des cas, elle exclut toute agressivité de la part du chasseur (3) ; au contraire, elle socialise cette violence nécessaire sur le mode de l’échange cosmologique entre l’homme et la nature (4). En outre, elle contribuerait à la constitution d’un lien social à travers le partage de la proie. Aujourd’hui, l’hypothèse selon laquelle l’homme, parce que prédateur, descendrait de «singes tueurs» est abandonnée, de même que celle de la «horde primitive» proposée par Sigmund Freud en 1912.
* Défenseur de la théorie de Jean-Baptiste de Lamarck sur l’hérédité des caractères acquis, le père de la psychanalyse soutenait que, en des temps très anciens, les humains étaient organisés en une horde primitive dominée par un grand mâle tyrannique. Celui-ci s’octroyait toutes les femmes, obligeant les fils à s’en procurer à l’extérieur par le rapt. Puis, un jour, «les frères chassés se sont réunis, ont tué et mangé le père, ce qui a mis fin à l’existence de la horde paternelle», écrit-il dans Totem et Tabou, en 1912. Freud développe également les notions de «primitif intérieur» et de «pulsion sauvage» ; les conflits internes représenteraient l’équivalent de luttes extérieures qui n’auraient jamais cessé.
* Cette «sauvagerie intérieure» ne serait-elle pas en réalité, comme le suggère l’épistémologue et anthropologue Raymond Corbey (5), une «construction mentale imaginaire influencée par les idéologies du XIXe siècle comme le racisme ou l’eugénisme» ? Plusieurs études en neurosciences affirment que le comportement violent n’est pas génétiquement déterminé (6). Même s’il est conditionné par certaines structures cognitives, le milieu familial et le contexte socio-culturel jouent un rôle important dans sa genèse (7). En outre, de nombreux travaux, tant en sociologie ou en neurosciences qu’en préhistoire, mettent en évidence le fait que l’être humain serait naturellement empathique. C’est l’empathie, voire l’altruisme, qui aurait été le catalyseur de l’humanisation (8).
* En observant les anomalies ou les traumatismes inscrits sur les ossements de plusieurs fossiles humains du paléolithique, on constate qu’un handicapé physique ou mental, même de naissance, n’était pas éliminé. Les restes, vieux de 420 000 à 300 000 ans, d’un enfant Homo heidelbergensis ayant souffert de synostose crânienne précoce ont été retrouvés dans la Sima de los Huesos — la «grotte des os» — sur le site d’Atapuerca, en Espagne. Cette pathologie entraîne un développement anormal du cerveau, ainsi qu’une déformation du crâne. Atteint dès sa naissance d’un retard mental handicapant, cet enfant a survécu jusqu’à l’âge de 8 ans.
* Dans la majorité des cas de traumatisme, les blessures sont cicatrisées, ce qui démontre que ces hommes prenaient soin de leurs malades ou de leurs blessés et que, malgré leur handicap, ceux-ci conservaient leur place au sein de la communauté. Autre exemple : l’examen du bassin et de la colonne vertébrale d’un Homo heidelbergensis vieux d’environ 500 000 ans, découvert sur le site d’Atapuerca, a montré qu’il souffrait d’une excroissance osseuse vertébrale et d’un glissement de vertèbres. Cet homme, mesurant un mètre soixante-quinze et pesant au moins cent kilos, était donc bossu et devait particulièrement souffrir lors de ses déplacements. Mais il a survécu jusqu'aux alentours de 45 ans grâce aux soins que lui ont prodigués les siens.
* Si, aujourd’hui encore, dans l’imaginaire populaire, les hommes préhistoriques apparaissent comme des êtres en perpétuel conflit, la réalité archéologique autorise à porter sur eux un tout autre regard. L’analyse des impacts de projectiles sur les os humains, des blessures, de l’état de préservation des squelettes et du contexte dans lequel ils ont été découverts permet de caractériser un acte violent. Actuellement, les plus anciennes traces de violence ont été observées dans un contexte particulier, celui du cannibalisme. Plusieurs preuves archéologiques attestent cette pratique, durant le paléolithique, mais peu témoignent de la mise à mort des individus consommés. En outre, il est impossible de différencier les groupes d’appartenance des «mangeurs» et des «mangés».
* Quant aux autres marques de violence, l’examen de plusieurs centaines d’ossements humains datant de plus de 12.000 ans a permis de constater leur extrême rareté (9). En outre, elles sont souvent difficiles à interpréter, car elles peuvent tout aussi bien résulter d’un coup porté intentionnellement que d’un accident, en particulier de chasse. Le plus ancien témoignage de violence hors contexte cannibalique a été découvert sur le crâne d’un Homo sapiens archaïque trouvé dans une grotte près de Maba, en Chine méridionale, et vieux de 200 000 à 150.000 ans. La fracture observée au niveau du temporal droit résulterait d’un coup porté à l’aide d’un objet contondant en pierre. Plus de 100.000 ans plus tard, dans la grotte de Shanidar, en Irak, un crâne de néandertalien âgé de 30 ou 40 ans (Shanidar I) présente deux écrasements : l’un au niveau de l’écaille frontale droite et l’autre au niveau de l’orbite gauche. Cependant, comme le fait observer le fouilleur, ces marques peuvent avoir été produites par l’éboulement du plafond qui a eu lieu après l’ensevelissement du corps.
* En Europe, le frontal d’une néandertalienne adulte, exhumé dans un banc de graviers de la rivière Vah, près de Sala, en Slovaquie, porte la marque d’un objet tranchant ayant entraîné une blessure non mortelle. A Saint-Césaire, en Charente-Maritime, une jeune femme néandertalienne a elle aussi reçu un coup sur la partie droite avant de son crâne. Porté avec un instrument très aiguisé, il aurait entraîné une forte hémorragie et une commotion cérébrale, voire un coma. Par ailleurs, des blessures provoquées par l’impact d’un objet pointu en bois ou en pierre ont été observées sur quelques squelettes (vieux de 60.000 à 45.000 ans) de néandertaliens, à Shanidar, et d’hommes modernes, à Skhul, en Israël.
MEURTRES OU ACCIDENTS DE CHASSE ?
* Ces blessures résultent-elles d’un accident ou d’un acte de violence lors d’un conflit entre personnes, entre communautés ou entre groupes ? Pour ces périodes anciennes, la distinction est difficile à faire. Cependant, dans plusieurs cas, les blessures, notamment celles dues à un choc ou à un coup porté à la tête, sont cicatrisées. Ces personnes n’ont pas été achevées, ce qui laisse penser qu’elles portent plutôt les séquelles d’un accident ou d’un combat arrêté avant la mort, suggérant davantage une querelle interpersonnelle. Seuls l’homme de Skhul et, peut-être, le garçon de la «grotte des enfants» aux Balzi Rossi, en Italie, semblent avoir subi des violences. Mais de la part de qui ? Un membre de leur communauté ou un individu extérieur à leur groupe ? La question demeure actuellement sans réponse.
* Les néandertaliens de Shanidar, d’après l’étude menée par le paléoanthropologue américain Erik Trinkaus (10), auraient été victimes d’accidents de chasse. La distribution des lésions — situées principalement à la tête et aux bras — de plusieurs d’entre eux correspond à celle observée sur les os de professionnels du rodéo et révèle des traumatismes résultant de chutes violentes sur le sol. Les néandertaliens étaient des chasseurs de grands mammifères ; leurs armes nécessitaient l’approche, voire le corps-à-corps avec l’animal, et il est donc fort probable que des accidents se produisaient. En outre, lorsque les chasseurs tiraient le gibier, les projectiles pouvaient rater leur cible et frapper un de leurs compagnons.
* Quelques rares figurations du paléolithique supérieur montrent des humains transpercés de traits, sur les parois des grottes de Cougnac et du Pech Merle, dans le Lot, et sur le galet de la grotte Paglicci, en Italie. Ces représentations sont souvent appelées "homme blessé" ou "homme fléché", car, pour certains préhistoriens, ces signes symbolisent des pointes de projectile. Mais, là encore, la représentation d’accidents de chasse ne peut être exclue, ni celle de sacrifices symboliques lors d’une cérémonie. L’art paléolithique ne compte aucune scène de guerre, même s’il convient de préciser que les scènes narratives y sont extrêmement rares.
LE TOURNANT DE LA SÉDENTARISATION
* Pour certains préhistoriens, le Site 117, situé sur la rive droite du Nil, à la frontière nord du Soudan en Egypte (entre 14.340 et 13.140 ans), apporterait la preuve la plus convaincante de l’existence de conflits meurtriers entre deux communautés à la fin du paléolithique. D’après les fouilles, cinquante-neuf corps de femmes, d’hommes et d’enfants de tous âges ont été déposés, seuls ou par deux, trois, quatre ou cinq, dans des fosses recouvertes de dalles. Selon James Anderson (11), près de la moitié des sujets inhumés auraient connu une mort violente, soit à la suite de coups portés à la tête, soit après avoir eu le thorax, le dos ou l’abdomen transpercé par des pointes de lance ou des projectiles en pierre, dont certains ont été retrouvés encore fichés dans les corps. En outre, d’après la trajectoire des projectiles, on a continué à tirer sur trois des hommes alors qu’ils étaient probablement déjà à terre. Que s’est-il passé ?
* A la fin du paléolithique, le nord du Soudan connaît une aridification du climat. Enclavé dans la vallée fertile du Nil et cerné par des milieux naturels hostiles, ce site aurait suscité la convoitise de groupes vivant à l’intérieur des terres(12) ; à moins que, avec l’augmentation de la densité de la population, la diminution des ressources disponibles n’ait mené à une compétition interne pour leur contrôle. Rien dans le matériel archéologique recueilli n’indique une origine allochtone des projectiles. Par ailleurs, les cinquante-neuf squelettes correspondent-ils à un même événement ou à plusieurs ? Quoi qu’il en soit, ce site apparaît comme étant le premier cas avéré de violence collective. Intra- ou inter-communautaire ? Le débat reste ouvert.
* D’après les vestiges archéologiques, on peut raisonnablement penser qu’il n’y a pas eu durant le paléolithique de guerre au sens strict, ce qui peut s’expliquer par plusieurs facteurs. Une faible démographie, d’abord : en Europe, on estime à quelques milliers d’individus la population durant le paléolithique supérieur. Les communautés étant dispersées sur de vastes territoires, la probabilité qu’elles se soient affrontées est faible, d’autant qu’une bonne entente entre ces petits groupes d’au maximum cinquante personnes était indispensable pour assurer la reproduction.
* La sédentarisation s’accélérera au cours du néolithique, avec la domestication des plantes et des animaux. Il en résultera une croissance localisée de la population et une crise démographique. Celle-ci a pu être régulée par des conflits, comme l’indique la présence dans plusieurs nécropoles — à Schletz, en Autriche, et à Thalheim, en Allemagne — de blessures mortelles sur des squelettes d’hommes, de femmes et d’enfants.
* Le paléolithique disposait par ailleurs d’un territoire de subsistance suffisamment riche et diversifié. Certains anthropologues soutiennent que les sociétés préhistoriques n’auraient connu qu’une "économie de survie" ; mais ce postulat ne repose sur aucune réalité archéologique. De nombreux travaux attestent le contraire, au point qu’on a pu voir en elles non seulement des sociétés autosuffisantes, mais des sociétés d’abondance. Lorsque les territoires sont riches en ressources, les communautés n’entrent pas en compétition, car elles peuvent moduler leurs comportements de subsistance par l’exploitation de divers types d’aliments. Par ailleurs, aucune preuve archéologique n’étaye l’hypothèse de guerres territoriales entre migrants et autochtones.
* Là encore, au cours du néolithique, le besoin de nouvelles terres à cultiver entraînera des conflits entre les premières communautés d’agropasteurs, et peut-être entre elles et les derniers chasseurs-cueilleurs, en particulier lors de l’arrivée en Europe de nouveaux migrants, entre 5.200 et 4.400 ans av. J.-C. (à Herxheim, en Allemagne, par exemple). Une crise profonde semble marquer cette période, comme en témoigne aussi le nombre plus élevé de cas de sacrifices humains et de cannibalisme.
* Alors que les sédentaires peuvent accumuler des biens matériels, les chasseurs-cueilleurs nomades disposent d’une richesse nécessairement limitée, ce qui réduit également les risques de conflit. De plus, l’économie de prédation, à la différence de l’économie de production, qui apparaît avec la domestication des plantes et des animaux, ne génère pas de surplus. L’histoire a montré que les denrées stockées et les biens pouvaient susciter des convoitises et provoquer des luttes internes ; butin potentiel, ils risquent d’entraîner des rivalités entre communautés et de mener à des conflits. C’est à la faveur du développement de la métallurgie et du commerce à longue distance de biens de prestige, au cours de l’âge du bronze (IIe millénaire avant J.-C.), que le guerrier et l’armement commencent à faire l’objet d’un véritable culte et que la guerre s’institutionnalise.
* Par ailleurs, les conflits sont souvent déclenchés par les détenteurs de pouvoirs ou de biens — ce que l’on appelle "l’élite", qui souvent s’appuie sur la caste des guerriers. Or, si une quelconque inégalité socio-économique a existé au paléolithique, les preuves font défaut. Tout indique qu’il s’agissait de sociétés égalitaires et peu hiérarchisées. Ce n’est qu’au cours de la mutation socio-économique du néolithique qu’émergent en Europe les figures du chef et du guerrier, avec un traitement différencié des individus dans les sépultures et dans l’art. L’utilisation de l’arc se généralise ; pour certains préhistoriens, cette arme utilisée pour la chasse aurait joué un rôle dans l’augmentation des conflits, comme semblent l’attester les peintures rupestres du Levant espagnol.
* Le développement de l’agriculture et de l’élevage est probablement à l’origine de la division sociale du travail et de l’apparition d’une élite, avec ses intérêts et ses rivalités. En outre, l’exploitation de champs de plus en plus vastes nécessitant un grand nombre de bras, il devient indispensable de trouver de la main-d’œuvre. On constate au cours du néolithique moyen l’apparition simultanée de la caste des guerriers et de celle des esclaves — pour la plupart, probablement, des prisonniers de guerre.
* Dernier élément pacificateur au paléolithique : l’absence de sacrifices humains à une divinité. Pour certains archéologues, le culte de la déesse-mère, ou grande déesse, pratiqué au néolithique, aurait succédé à celui d’une déesse primordiale représentée par les "vénus", ces statuettes aux caractères sexuels souvent accentués découvertes sur des sites européens du paléolithique supérieur. Là encore, aucune preuve archéologique n’atteste la pratique de sacrifices d’êtres humains, ni d’ailleurs d’animaux sauvages, à une quelconque divinité. Ceux-ci semblent apparaître durant le néolithique moyen (entre 5.300 et 4.500 av. J.-C.) et être en lien avec des rites funéraires, propitiatoires ou de fondation (à Hârsova en Roumanie, à La Fare-les-Oliviers en France). En outre, plusieurs sites européens datant de cette période témoignent de sacrifices d’esclaves lors de la mort d’une personnalité (Moulins-sur-Céphons, Le Gournier et Didenheim en France). A la fin du néolithique, le culte de la déesse-mère cède progressivement la place à celui de divinités masculines, souvent représentées armées d’un poignard.
* Ainsi, la "sauvagerie" des préhistoriques ne serait qu’un mythe forgé au cours de la seconde moitié du XIXe siècle pour renforcer le concept de "civilisation" et le discours sur les progrès accomplis depuis les origines. A la vision misérabiliste des "aubes cruelles" succède aujourd’hui — en particulier avec le développement du relativisme culturel — celle, tout aussi mythique, d’un "âge d’or". La réalité de la vie de nos ancêtres se situe probablement quelque part entre les deux. Comme le montrent les données archéologiques, la compassion et l’entraide, ainsi que la coopération et la solidarité, plus que la compétition et l’agressivité, ont probablement été des facteurs-clés dans la réussite évolutive de notre espèce.
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(1) Cf. Le Sauvage et le Préhistorique, miroir de l’homme occidental, Odile Jacob, Paris, 2011.
(2) Cf. Préhistoire de la violence et de la guerre, Odile Jacob, 2013.
(3) Pierre Clastres, Archéologie de la violence. La guerre dans les sociétés primitives, Editions de l’Aube, La Tour-d’Aigues, 2013 (1re éd. : 1977).
(4) Philippe Descola, «Les natures sont dans la culture», dans «Anthropologie : nouveaux terrains, nouveaux objets», Sciences humaines, hors-série, n° 23, Paris, décembre 1998 - janvier 1999.
(5) Raymond Corbey, «Freud et le sauvage», dans Claude Blanckaert (sous la dir. de), «Des sciences contre l’homme, II. Au nom du bien», Autrement, n°9, Paris, mars 1993.
(6) Axel Kahn, L’Homme, ce roseau pensant... Essai sur les racines de la nature humaine, NiL, Paris, 2007.
(7) Pierre Karli, Les Racines de la violence. Réflexions d’un neurobiologiste, Odile Jacob, 2002.
(9) Ces marques de violence n’ont ainsi été observées que sur cinq des deux cent neuf individus découverts sur des sites du sud-ouest de la France. Cf. Mary Ursula Brennan, «Health and disease in the Middle and Upper Paleolithic of southwestern France : A bioarcheological study», thèse de doctorat, université de New York, 1991.
(10) Erik Trinkaus, The Shanidar Neandertals, Academic Press, New York, 1983.
(11) J. E. Anderson, «Late Paleolithic skeletal remains from Nubia», dans Fred Wendorf (sous la dir. de), The Prehistory of Nubia, Southern Methodist University Press, Dallas, 1965.
(12) Jean Guilaine et Jean Zammit, Le Sentier de la guerre. Visages de la violence préhistorique, Seuil, Paris, 2001.
Mahatma Gandhi - "Je crois que l’évolution spirituelle implique, à un certain moment, d’arrêter de tuer les êtres vivants que sont les animaux, simplement pour satisfaire nos désirs physiques."
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Léon Tolstoï - "De l'assassinat d'un animal à celui d'un homme, il n'y a qu'un pas"
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Confucius - "Quiconque a entendu les cris d’un animal qu’on tue ne peut plus jamais manger de sa chair."
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Léonard de Vinci - "J’ai très tôt renoncé à la viande et un jour viendra où les hommes tels que moi proscriront le meurtre des animaux comme ils proscrivent aujourd’hui le meurtre de leurs semblables."
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Voltaire - "Qu’y a-t-il de plus repoussant que de se nourrir continuellement de chair de cadavre ?"
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Georges Cuvier - "L’anatomie comparée nous enseigne qu’en toute chose, l’homme, ressemble aux animaux frugivores, et en rien aux carnivores… Ce n’est qu’en déguisant la chair morte rendue plus tendre par des préparatifs culinaires, qu’elle est susceptible d’être mastiquée et digérée par l’homme chez qui, de la sorte, la vue des viandes crues et saignantes n’excite pas l’horreur et le dégoût."
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Lamartine - "Ma mère était convaincue, et j’ai gardé à cet égard ses convictions, que tuer les animaux pour se nourrir de leur chair et de leur sang est l’une des plus déplorables et des plus honteuses infirmités de la condition humaine; que c’est une de ces malédictions jetées sur l’homme par l’endurcissement de sa propre perversité. Elle croyait, et je crois comme elle, que ces habitudes d’endurcissement du cœur à l’égard des animaux les plus doux, ces immolations, ces appétits de sang, cette vue des chairs palpitantes, sont faits pour férociser les instincts du cœur."
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Emile Zola - "Pourquoi la souffrance d’une bête me bouleverse-t-elle ainsi ? Pourquoi ne puis-je supporter l’idée qu’une bête souffre, au point de me relever la nuit, l’hiver, pour m’assurer que mon chat a bien sa tasse d’eau ? […] Pour moi, je crois bien que ma charité pour les bêtes est faite de ce qu’elles ne peuvent parler, expliquer leurs besoins, indiquer leurs maux. Une créature qui souffre et qui n’a aucune moyen de nous faire entendre comment et pourquoi elle souffre, n’est ce pas affreux, n’est ce pas angoissant ?"
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Thomas Edison - "Je suis végétarien et antialcoolique: ainsi je peux faire un meilleur usage de mon cerveau."
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Gandhi - "La grandeur d’une nation et ses progrès moraux peuvent être jugés de la manière dont elle traite les animaux."
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Confucius - "Tant que les hommes massacreront les animaux, ils s’entre-tueront. Celui qui sème le meurtre et la douleur ne peut récolter la joie et l’amour."
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Claude Lévi-Strauss - "Depuis une quinzaine d’années, l’ethnologue prend davantage conscience que les problèmes posés par les préjugés raciaux reflètent à l’échelle humaine un problème beaucoup plus vaste et dont la solution est encore plus urgente : celui des rapports entre l’homme et les autres espèces vivantes ; et il ne servirait à rien de prétendre le résoudre sur le premier plan si on ne s’attaquait pas aussi à lui sur l’autre, tant il est vrai que le respect que nous souhaitons obtenir de l’homme envers ses pareils n’est qu’un cas particulier du respect qu’il devrait ressentir pour toutes les formes de la vie."
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Le Dalaï-lama - "D'un point de vue bouddhique, tous les êtres sensibles – les êtres doués de sentiments, d’expériences et de sensations – sont considérés comme égaux. Nous autres, êtres humains, sommes en mesure de nous passer de viande. En tant qu’être humain, je pense que notre nature profonde nous porte au végétarisme, ainsi qu’à faire tout notre possible pour éviter de nuire aux autres espèces."
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Eugen Drewermann - "Aussi longtemps que les hommes tueront les animaux, ils feront la guerre. Aussi longtemps que les hommes mangeront des animaux, ils tortureront à mort leurs victimes innocentes : par centaines de milliers dans les laboratoires et les installations d’élevage collectif, par millions dans les abattoirs des villes, par myriades dans les mers du monde. Leur fleuve de sang ne doit pas servir plus longtemps de nourriture, leur corps de matière première, leur vie de provision pour nous les hommes."
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Albert Schweitzer - "Jadis, le fait de croire que les hommes de couleur étaient vraiment des hommes et devaient être traités humainement passait pour une folie. Aujourd’hui, on considère comme exagéré de prétendre qu'un des devoirs imposés par l’éthique rationnelle est de respecter ce qui vit, même dans ses formes inférieures. Mais un jour, on s’étonnera qu’il ait fallu autant de temps à l’humanité pour admettre que des déprédations insouciantes causées à ce qui vit sont incompatibles avec l’éthique."
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* Ce sujet est abordé d'un point de vue spirituel.
* Il n'y a aucune attaque contre qui que ce soit, et aucune revendication pour un certain type d'alimentation plutôt qu'une autre. Le choix de chacun ici, est totalement respecté.
* Devant le développement de maladies survenant de plus en plus tôt chez l'Homme, alors qu'elles étaient traitées hier à un âge plutôt avancé (cancer, maladies cardiovasculaires, etc...), il est intéressant de s'interroger !
* L'Humain avide de puissance, de domination, se permet de mettre du poison dans tout : l'air, l'eau, la terre, le ciel... empoisonnant alors le corps humain et le corps des animaux, dépendant tous deux de ces éléments vitaux.
* Cet Homme avare et égoïste accentue ces maladies, s'il n'en crée pas de nouvelles.
* Pour retrouver la santé, il est important aujourd'hui de manger "vivant", idest seulement tout ce que la nature produit naturellement (fruits, légumes, graines) et donc de rejeter tout ce qui est industrialisé.
* L'animal, particulièrement l'animal de ferme, aujourd'hui souffre, n'est plus respecté même dans sa mort. Il est devenu objet d'industrialisation.
* Est-ce vraiment sa vocation propre, pour l'animal, de vivre ainsi ? N'y a-t-il pas une autre solution ???
* Est-ce vraiment sa vocation propre, pour l'Homme, de vivre ainsi ? Ne doit-il pas changer profondément ?
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Homme → H = homme et femme
*Manger de la viande n'est absolument pas nécessaire, bien qu'on nous fasse croire le contraire.
*Dans ce siècle et une partie du siècle précédent, les pays industrialisés ont transformé l'élevage en un élevage intensif, produisant une maltraitance envers les animaux, une aberration sur le plan économique et une écologie honteuse : pour produire un kilo de viande, il faut vingt fois plus d’énergie que pour produire en équivalence un kilo de céréales.
*Des millions de tonnes de soja et de maïs sont produits seulement pour nourrir les animaux, alors que cela pourrait servir à nourrir une grande partie de la population mondiale.
*De plus une partie de la viande impropre à la consommation, est transformée en farine.
*Cette farine ainsi transformée, sert à nourrir les animaux eux-mêmes (voir ici) — vaches, volailles et aujourd'hui, honte à l'Homme, aux poissons d'élevage — ce qui est complètement aberrant, irréfléchi et irrévérencieux envers toute la création.
*L'effet est néfaste sur les animaux herbivores, cela détruit leur système nerveux. L’acide urique, produit par la décomposition de la viande ingérée, déjà mal supporté par l’homme et cause de nombreuses maladies, est tragique pour les animaux herbivores (cf vache folle).
*Rudolf Steiner (voir ici) en 1923 abordait le sujet dans "La philosophie de la liberté" — voir aussi "Alimentation dynamique selon Rudolf Steiner" par le Dr Gerhard Schmidt (voir ici).
*Consommer de la viande a des effets nocifs sur toute la nature, sur les animaux eux-mêmes et bien sûr sur les Hommes.
*Par contre, ne plus manger de viande — quelles qu'en soient les raisons — a des bienfaits totalement bénéfiques et reconnus, mais hélas souvent décriés jusque dans certains médias.
CE QU'EN DISENT LES ÉCRITS BIBLIQUES
*Il est intéressant de démontrer à travers les écrits Bibliques que l'Homme n'a pas été créé pour manger de la viande... mais est bel et bien un Être végétarien.
*Au début de la Genèse, Dieu définit quelle alimentation convient à l’Homme :
Genèse 1:29 - "Je vous donne les plantes de la terre qui produisent des graines, les arbres portant des fruits à pépin ou noyaux. Graines et fruits vous serviront de nourriture".
*Ainsi, d’Adam à Noé, le peuple Hébreu est principalement végétarien.
*Ensuite il y eut le déluge.
*Le temps que tout repousse suite au déluge, l’être humain est devenu carnivore par nécessité. Mais cela devait être momentané.
* Hélas l'Homme a oublié sa vocation première et a continué durant des siècles à manger des animaux.
*Il se met à offrir des animaux en sacrifices (Genèse 4:4) car incapable de regarder en lui-même, de se remettre en question. Mais Dieu, au fil du temps et des siècles, est écœuré par tous ces sacrifices :
Isaïe 1:11-15 - "Je suis dégoûté des holocaustes de bélier et de la graisse des veaux. Le Sang des taureaux, des brebis et des boucs Me répugne… Quand vous tendez les mains, Je détourne les yeux. Vous avez beau multiplier les prières, Je refuse d’écouter, car vos mains sont couvertes de sang".
*L'Homme est tombé au fil des siècles dans un tel état de méchanceté et d'erreurs et s'est tellement éloigné du Plan originel assignée par Dieu, que la violence — toutes les formes de violence — s'est généralisée dans le cœur de l'Humanité jusqu'à nos jours. Ce n'est pas pour rien que Dieu conclut :
Genèse 6, 7 - "J'exterminerai de la face de la terre l'homme que j'ai créé, depuis l'homme jusqu'au bétail, aux reptiles, et aux oiseaux du ciel; car je me repens de les avoir faits."
Deutéronome 12, 23-25 – Mais évite avec soin d’en manger le sang; car le sang c’est la vie et tu ne dois pas absorber la vie avec la chair. Ne le mange point! Répands-le à terre, comme de l’eau. Ne le mange point! Afin que tu sois heureux, toi et tes enfants après toi, pour avoir fait ce qui plaît au Seigneur.
Genèse 9, 6 – Celui qui verse le sang de l’homme, par l’homme son sang sera versé car l’homme a été fait à l’image de Dieu.
*Nul être ne détient le droit de s’arroger le Principe de Vie qui constitue la propriété exclusive du Créateur de l’Univers. L’interdit de consommer le sang est déjà mentionné après le déluge :
Genèse 9,4 – "Toutefois aucune créature, tant que son sang maintient sa vie, vous n’en mangerez."
* L’Alliance de Noé est conclue avec tout être vivant, y compris les animaux : כָּל-נֶפֶשׁ חַיָּה (Kol NeFeSh Hayah- littéralement: "toute âme vitale", l’animal possédant une conscience propre, une sensibilité à la souffrance et un droit à l’autonomie.
Genèse 1,29 – "L’Eternel ajouta: Or, je vous accorde tout herbage portant graine, sur toute la face de la terre, et tout arbre portant des fruits qui deviendront arbres par le développement du germe. Ils serviront à votre nourriture."
* Le respect à l’égard de l’animal annonce la fin de toute guerre et l’avènement d’une ère pacifique conformément à l’Alliance universelle conclue, sans discrimination aucune, avec toutes les créatures vivantes :
Genèse 9, 15-17 – "15 Je me souviendrai de mon alliance avec vous et tous les êtres animés et les eaux ne deviendront plus un déluge, anéantissant toute chair. 16 L’arc étant dans les nuages, je le regarderai et me rappellerai le pacte perpétuel de Dieu avec toutes les créatures vivantes qui sont sur la terre. 17 Le Seigneur dit à Noé: « C’est là le signe de l’alliance que j’ai établie entre moi et toutes les créatures de la terre."
*Il ne tient qu’à l’être humain d’abandonner sa domination abusive et outrancière sur le monde animal pour qu’il retrouve ce lien privilégié qu’il avait avec lui avant le Déluge :
Osée 2,20 – "A cette époque, Je conclurai une Alliance en leur faveur avec les animaux des champs, avec les oiseaux du ciel et les reptiles de la terre; arcs, épées, tout attirail guerrier, je les briserai dans le pays, et je ferai en sorte que chacun y dormira en paix."
*Annick de Souzenelle explique que le Sang est lié au Principe Divin en chaque Homme :
"L'Egypte intérieure ou Les dix plaies de l'âme" - Les eaux changées en sang - C'est par le sang que l’homme Adam est ressemblant à la divinité. En lui est justifiée la présence du principe de vie divine (qui active le sang), en lui l'Homme est respiré de Dieu. Verser le sang atteint donc à une inimaginable gravité. Par cette plaie, le texte biblique signifie que la terre de servitude, celle des oppresseurs comme celles des opprimés, est abreuvée de ces sangs. A l'extérieur, l'eau qui devient du sang est objectivation de ce qui se passe dans le cœur de l’Égyptien (de tout homme contemporain aujourd'hui), l'homme inconscient, dont les énergies se répandent en conquêtes meurtrières."
*La médecine chinoise l'affirme aussi (voir ici et ici) :
"L’énergie vitale se subdivise en énergie nourricière, énergie défensive et énergie de stockage. A chaque inspiration, l'énergie acquise est envoyée aux reins qui en stockent une partie, tout comme ils stockent le surplus de l’énergie produite par l’activité des organes-entrailles et non consommée par l’organisme.
L’énergie vitale parcourt le réseau méridien en permanence, subit les marées énergétiques, et reste dans les méridiens. Elle assure la protection de l'organisme, lutte contre le climat, les énergies perverses, les chocs et traumatismes, les agressions etc, c’est la capacité a gérer les agents nocifs. Elle résiste à l'agression mais peut également chasser ceux-ci à l'extérieur de l'organisme.
L’énergie vitale ou Qi fait circuler le sang et les liquides organiques, réchauffe, renforce l'énergie défensive, active la matière vivante, dynamise les organes et donc leurs fonctions."
LA NOURRITURE PREMIÈRE
Genèse 1, 29-30 - Chapitre 1 => Et Dieu dit : "Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d'arbre et portant de la semence : ce sera votre nourriture. Et à tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel, et à tout ce qui se meut sur la terre, ayant en soi un souffle de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture."
Genèse 9, 1-3 - Chapitre 9 => Dieu bénit Noé et ses fils, et leur dit : "...Tout ce qui se meut et qui a vie vous servira de nourriture: je vous donne tout cela comme l'herbe verte. "
*Entre le chapitre 1 et le chapitre 9, deux siècles se sont passés.
*L'Homme n'a pas su ou voulu se remettre en question, par ignorance et/ou facilité.
*La corruption et la cruauté ont eu raison des plus hauts espoirs que nourrissait Dieu envers lui.
*Ayant donné la Liberté totale à l'Homme, Dieu a accepté après le Déluge quelques aménagements envers le genre humain :
Genèse 9, 3 - "Tout ce qui se meut et qui a vie vous servira de nourriture : je vous donne tout cela".
*On peut comprendre que cet aménagement ne soit que momentané puisque tout devait repousser sur la Terre.
*Quel rapport entre le chapitre 1 de la Genèse et le chapitre 9, c'est-à-dire entre la vision d'une harmonie entre les êtres vivants et l'apparente légitimité du fait de tuer pour se nourrir ?
*Les histoires depuis Adam (les hommes et les femmes) — puis Caïn et Abel, et Noé et ses descendants — témoignent de l'incapacité, ou bien de la difficulté, ou bien du refus, du genre humain à suivre les desseins que Dieu a mis dans la création. Ce problème est soulevé de façon explicite dans le récit de Noé :
Genèse 6, 11-14 - "La terre était corrompue devant Dieu, la terre était pleine de violence. Dieu regarda la terre, et voici, elle était corrompue : car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre. Alors Dieu dit à Noé : "La fin de toute chair est arrêtée par-devers moi : car ils ont rempli la terre de violence".
*C'est dans ce contexte-là — l'échec de l'Homme face au Plan Divin — qu'il faut comprendre la permission de tuer pour manger, telle qu'elle apparaît dans le chapitre 9 de la Genèse. Il fallait quelques aménagements pour tenir compte que le genre humain a raté le but initial (voir ici) en choisissant une autre voie. Des aménagements qui ne devaient durer qu'un certain temps !
Genèse 9, 3 - "Tout ce qui se meut et qui a vie vous servira de nourriture : je vous donne tout cela."
PERMISSION NON-ABSOLUE DE MANGER DE LA VIANDE, SEULEMENT MOMENTANÉE
*Mais cette permission de tuer pour manger que mentionne le chapitre 9 de la Genèse est loin d'être inconditionnelle et absolue :
Genèse 9, 4-5 - "Seulement, vous ne mangerez point de chair avec en son être son sang. Sachez-le aussi, je redemanderai le sang pour vos êtres, je le redemanderai à tout animal ; et je redemanderai l'être de l'homme à l'homme [...]."
*L'Homme peut, par sa liberté innée, tuer pour manger. Mais il ne peut le faire qu'en sachant pourquoi il le fait.
* S'il répand le sang abusivement, inutilement, voire pour le plaisir de tuer — qu'il s'agisse d'un animal et aussi d'un être humain — alors il ne doit pas oublier qu'il aura personnellement des comptes à rendre pour tout Etre Vivant dont le sang a été versé.
*Si cette interprétation est correcte, l'Homme voit immédiatement que la Genèse, dans le chapitre 9, n'accorde pas au genre humain un droit absolu de tuer les animaux pour se nourrir. Ce droit fut seulement momentané !!
*En réalité, à proprement parler, il n'existe aucun droit de tuer. Dieu ne l'autorise qu'en cas de nécessité absolue.
*C'est ce qu'une récente déclaration de l'Union des synagogues libérales et progressistes énonce de la façon suivante :
"Ce n'est qu'après le Déluge (Genèse 9, 3) que la consommation d'animaux a été permise aux humains, et cela a été compris par la suite comme une concession à la fois aux mauvais penchants de l'être humain et à une rareté supposée de la végétation comestible".
*De même, John Austin Baker ("Biblical Attitudes to Nature", in Hugh Montefiore, Man and Nature, p. 96) explique :
"L'Ancien Testament [...] ne justifie nulle part l'accusation selon laquelle il s'agirait d'une attitude abusive et égoïste envers la nature. Tout en reconnaissant le fait que l'homme exploite la nature, il y voit la marque du déclin de l'homme par rapport aux premières intentions que Dieu avait placées en lui et qui étaient parfaites."
*Isaïe annonce celui qui établira la justice, l'équité et la paix universelle. Une des caractéristiques de cet âge à venir est le retour à l'existence envisagée dans le premier chapitre de la Genèse, avant la Chute et le Déluge :
Isaïe 11, 6 - "Le loup habitera avec l'agneau, et la panthère se couchera avec le chevreau ; le veau, le lionceau, et le bétail qu'on engraisse, seront ensemble, et un petit enfant les conduira. La vache et l'ourse auront un même pâturage, leurs petits un même gîte ; et le lion, comme le bœuf, mangera de la paille. Le nourrisson s'ébattra sur l'antre de la vipère, et l'enfant sevré mettra sa main dans la caverne du basilic. Il ne se fera ni tort ni dommage sur toute ma montagne sainte ; car la terre sera remplie de la connaissance de l'Éternel, comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent."
*Apparemment, non seulement les Hommes sont censés vivre en paix avec les animaux, mais de même les animaux agressifs vivront en entente totale avec les autres animaux.
*L'humanité doit retrouver ce pour quoi elle a été créée et doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour révérer la vie animale, et changer ses conditions de vie.
... On se construit un corps à travers des œuvres concrètes. Nous devons léguer des œuvres de Lumière aux générations futures, nous devons leur léguer un autre monde. C’est une œuvre pour le Bien commun, dans le sens que nous devons continuer à vouloir protéger les animaux, les arbres, les pierres, et à créer un contre-pouvoir pour s’opposer à ces forces sataniques qui envahissent le monde.
Il faut absolument que la lumière reste allumée et qu’il y ait un autre point de vue, un point de vue qui permet de bâtir un autre monde, une autre humanité.
PETIT HISTORIQUE
* La consommation de vin a commencé avec celle de la viande après le déluge. Cette dernière était inconnue jusqu’au déluge. Ce n’est que lors du premier Concile de Nicée (325 après J.C.) que la consommation de viande – et d’alcool – s’est généralisée, en raison de l’intervention l’empereur romain régnant à l’époque dans la chrétienté.
* En effet, c’est à ce moment qu’ont été mis en place des correcteurs qui avaient pour tâche d’adapter les textes de la Bible selon l’interprétation de la religion qui convenait à l’empereur romain. Cette modification a eu sa contre-partie : l’arrêt des persécutions envers les chrétiens dans l‘empire.
*La mesure de la souffrance des vrais chrétiens restés fidèles à la doctrine originelle est démontrée par les événements suivants :
Graf von Hoensbroeck - "Lors de l’Assemblée des évêques à Glosar en l’an 1051, certains hérétiques ont été condamnés à mort en raison de leur refus de tuer des poules : c’était contraire à la pensée des Cathares que de tuer des animaux. Même l’apparence – il suffisait d’avoir le teint pâle – était une justification pour les condamner comme hérétiques. Rappelons que la nourriture des Cathares était basée exclusivement sur la consommation d’aliments d’origine végétale."
- Das Papsttum in seiner sozialkulturellen Wirksamkeit, Volksausgabe, Leipzig, Breitkopf und Härtel, 1904, Seite 35 (en allemand seulement) -
*Comme ces Cathares traités d'hérétiques — la traduction littérale étant "les purs", il s’ensuivit que le mot hérétique, "Ketzer" en allemand, dérive du mot Cathare — tous les groupes de chrétiens fidèles à la doctrine originelle et au mode de vie végétarien ont été rangés sous cette appellation.
* Les correcteurs n’ont heureusement pas supprimé toutes les citations de la Bible qui parlent en faveur du mode de vie végétarien :
Daniel 1, 8-16 - "8 Daniel ayant à cœur de ne pas se souiller en prenant part aux mets du roi et au vin de sa table, supplia le chef des eunuques de lui épargner cette souillure. 9 Dieu accorda à Daniel de trouver auprès du chef des eunuques bienveillance et miséricorde. 10 Mais le chef des eunuques dit à Daniel : ‘Je redoute Monseigneur le roi: il vous a assigné chère et boisson, et s’il vous voit le visage émacié plus que les enfants de votre âge, c’est moi qui, à cause de vous, serai coupable aux yeux du roi’. 11 Daniel dit alors au garde que le chef des eunuques avait assigné à Daniel, Ananias, Misaël et Azarias. 12 Je t’en prie, mets tes serviteurs à l’épreuve pendant dix jours : qu’on nous donne des légumes à manger et de l’eau à boire. 13 Tu verras notre mine et la mine des enfants qui mangent des mets du roi, et tu feras de tes serviteurs selon ce que tu auras vu. 14 Il consentit à ce qu’ils lui demandaient et les mit à l’épreuve pendant dix jours. 15 Au bout de dix jours, ils avaient belle mine et bonne santé plus que tous les enfants qui mangeaient des mets du roi. 16 Dès lors, le garde supprima leurs mets et la portion de vin qu’ils avaient à boire et leur donna des légumes."
JEAN-LE-BAPTISTE ET L'ARBRE A "SAUTERELLES" (voir ici)
*Dans Matthieu 3,4, on peut lire que Jean le Baptiste se nourrissait de sauterelles ("Heuschrecken"). Mail il a été établi depuis longtemps que ce mot "sauterelles", mot mal traduit, faisait référence à un arbre fruitier — appelé "caroubier", "Heuschreckenbaum" — (voir ici et ici).
* Le fruit du caroubier est appelé "Johannisbrot" ou "fève de caroube" ou "gomme de caroube" (voir ici).
*Ce fruit du caroubier (Ceratonia Siliqua) est acceptée en Orient comme la nourriture que Jean le Baptiste mangea ; ainsi la fève de caroube est connue en Orient sous l'appellation "pain de Saint-Jean".
*Pourquoi le mot "sauterelles" est-il alors utilisé ?
*Le mot grec traduit par "sauterelles" se réfère aux "gousses de caroube", et non pas aux insectes, les sauterelles.
*C’est une erreur de traduction qui a été à l’origine de la confusion.
*Une faute d'orthographe a conduit au terme "sauterelles". Ceci est soutenu par le fait que les termes hébreux pour "les sauterelles" (חגבים = hagavim) et "les caroubiers" (חרובים = harouvim) sont très similaires et a induit en erreur les traducteurs.
*Mais en dépit d’une correction ultérieure, cette erreur a été maintenue à l’encontre du végétarisme.
JÉSUS - LE REPAS DE PÂQUES FUT VÉGÉTARIEN
*Le repas de Pâques de Jésus avec ses disciples s’est déroulé dans la maison d’un végétarien. Cela est rapporté dans Marc 14,13 :
Marc 14, 13 - "Et il envoya deux de ses disciples, et leur dit: Allez à la ville, vous y rencontrerez un homme portant une cruche d’eau. Suivez-le […]. Le maître de maison vous désignera une grande pièce à l’étage toute prête pour le repas de fête. C’est là que vous nous préparerez la Pâque."
*En ce temps-là, c’étaient les femmes qui allaient chercher de l’eau. La seule exception concernait les Esséniens. Le dernier repas s’est donc déroulé dans la maison d’un Essénien. Les Esséniens étaient déjà très connus pour être de stricts végétariens ! Jamais, selon ce que l’on sait d’eux encore aujourd’hui, ils n’auraient permis qu’un agneau soit mangé dans leur maison.
*Le mot grec πάσχα "pas-cha" a été rendu par Luther comme "agneau de Pâques" et a été repris comme tel par toutes les religions chrétiennes. La signification originelle, et en fait la seule signification de ce mot, était "souper Pascal", et il était composé d’oignons ou de tomates, de pain et de vin non-alcoolisé.
*Ainsi le dernier souper, contrairement à nombre d’affirmations, a été strictement végétarien, sans agneau sacrifié et sans alcool. Mais les Écritures ont été adaptées aux intentions des religions pour que dans certaines nouvelles traductions de la Bible, le mot "homme"soit simplement remplacé par le mot "personne".
LE DÉCALOGUE עֲשֶׂרֶת הַדִּבְּרוֹת (Devarim דברים = Paroles)
* En ce qui concerne le Décalogue (Dix Paroles pour le Judaïsme, traduit par "Dix commandements" par le Christianisme), il y a eu falsification des textes, et le cinquième a été modifié conformément à la nouvelle interprétation de la foi de l’Eglise : C’est ainsi que le "Tu ne tueras point !" qui concerne tous les êtres vivants est devenu dans la traduction uniforme de 1980 "Tu ne commettras pas de meurtre !".
*Dans la langue hébraïque originale, le commandement s’exprime par "lo tir-tzar" לא תרצח,
— "lo" לא signifie "ne pas" c'est une négation absolue et définitive (contrairement à "al" אל qui est une négation sur laquelle on peut revenir dessus),
— "tir-tzar" תרצח (forme conjuguée à la 2ème personne du masculin singulier du verbe רָצַח) signifie "aucune forme de tuerie" : ni meurtre, ni assassinat, ni tuer de quelque façon que ce soit.
* Le verbe רָצַח (ratzar) signifie" "tuer, assassiner, commettre des meurtres".
*Le mot "tir-tzar" תרצח ne signifie en conséquence pas seulement commettre un meurtre mais a une portée beaucoup plus vaste qui implique également les animaux.
* En outre, c’est par une manipulation des Écritures que des guerres ont pu être déclarées "légitimes". Tout ceci a été confirmé dans le catéchisme catholique de 1993 (voir ici).
* Par ce raisonnement, toutefois, les dix commandements traitent exclusivement de la relation Dieu-Homme. L’animal n’est mentionné nulle part mais n'est pas omis pour autant.
AUJOURD'HUI
*Tout Homme qui choisit d'être végétarien, le fait par choix personnel et pour plusieurs raisons :
—la lutte contre les souffrances imposées aux animaux dans les élevages actuels,
—la lutte contre les abattages qui ressemblent souvent à la torture,
—le souci du coût écologique de l’élevage des animaux,
— pour une approche diététique : il n’est pas sain de manger trop de viande, etc.
* Chaque Homme qui choisit d’être végétarien le fera librement, en cohérence avec sa conscience, mais ne pourra ni l'obliger ni l’imposer à quiconque.
Haïm Ouizemann soutient que l’accomplissement de la restauration d’une ère de Paix universelle dépend de notre volonté et de notre transformation intérieure. Sauver le monde de la destruction galopante des ressources naturelles de la Planète, tel doit être le but de tous les hommes. Il nous invite, à méditer sur l’idéal adamique de retour au végétalisme.
Avoir de la considération pour les autres êtres sensibles. Si nous avons de la considération pour les êtres humains, nous ne pouvons pas ne pas en avoir pour les autres êtres sensibles.
La vie des animaux à une valeur en elle-même. Nous devons prendre conscience que la vie des animaux a une valeur en elle-même. Et que celle-ci ne doit pas être considérée comme un instrument pour satisfaire nos désirs. Cette valeur intrinsèque mérite considération. Les animaux ont des intérêts, celui de vivre, de ne pas souffrir.
Les animaux ont des droits naturels, et nous devons, nous qui en sommes conscients, les protéger, comme on protégerait un jeune enfant.
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VIDÉOS
♦ Gilles LARTIGOT - "Chronique d'un fauve dans la jungle alimentaire" Conversation avec le père Robert CULAT.
* L'Homme (H=hommes et femmes) a été éduqué, et continue à éduquer les générations suivantes, à ne voir qu'à l'extérieur de lui-même.
* Il est incapable, voire ignore, ou bien refuse de constater que sa façon d'être intérieure, rejaillit à l'extérieur. Ou dit autrement que l'extérieur de sa vie est le reflet de ce qu'il est intérieurement !
* Pour changer ces états négatifs extérieurs (les siens propres se répercutant sur la nature et le Cosmos), l'Homme devra impérativement oser se connaître et avoir le désir de se transformer !
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Hommes → H = hommes et femmes
* Les dernières intempéries démontrent l'erreur des Hommes à ne pas chercher les causes réelles et profondes qui se cachent derrière toutes les catastrophes vécues, non seulement les catastrophes dites naturelles, mais également devant toutes les autres difficultés ou problèmes rencontrés dans leur vie de tous les jours : problèmes moraux, physiques, psychologiques, etc...
*De tout temps et par divers moyens, l'Homme a été appelé à changer son regard sur lui-même, son regard sur les autres humains, son regard sur la vie, non seulement pour son bien-être total mais également pour l'évolution spirituelle et fraternelle de l'humanité.
* Son changement - de regard, d'attitude, etc. - se répercutera partout et sur tous, apportant guérison totale !
HILDEGARDE DE BINGEN (1098-1136), Moniale du 12ème siècle, Prophétesse, explique:
Source : "La guérison du corps et de l'esprit selon Hildegarde de Bingen" par Wighard Strehlow.
"Dans le cosmos toutes choses sont interdépendantes, de sorte que le moindre de nos faits et gestes a des répercussions jusqu’aux frontières même de l’univers. La nature de ces répercussions dépend évidemment des actes eux-mêmes : s’ils sont positifs, ils agissent dans le sens de la régénération de la vie. S’ils sont négatifs dans le sens de sa destruction.
L’énergie de nos actes se répand dans l’univers tout entier et l’univers, en retour, renvoie cette énergie vers la terre et jusqu’en chaque créature.
C’est ainsi qu’il y aura une époque où l’humanité aura infligé à la nature des blessures tellement atroces que, pour se guérir, elle se verra contrainte de déclencher des catastrophes.
Les êtres humains, par leur comportement ignominieux, auront entièrement perturbé le fonctionnement des quatre éléments dispensateurs de vie, à savoir le feu, l’air, l’eau et la terre.
Lorsque les éléments souffrent sous diverses catastrophes, la lumière solaire se voile comme pendant une éclipse. Ce qui est à interpréter comme un signe et une preuve de ce que le cœur et l’esprit humain sont dans l’erreur."
"L’être humain a cessé d’avancer sur le sentier juste de la nature, il connaît nombre de conflits et se bat avec son prochain. Quand nos pensées ne sont ni trop insouciantes, et superficielles, ni trop obstinées, qu’elles sont en bonne harmonie et de moralité honorable au regard d’autrui et de Dieu, elles nous incitent à adopter des habitudes de paix et à établir nos fondations dans la sagesse."...
"... La séparation de l’Homme d’avec le Créateur engendre des crises politiques, écologiques, civilisationnelles, tandis que le retour à l’amour cosmique (fraternel entre tous les Hommes et tous les Êtres vivants) engendre le sentiment de paix, de sécurité, de confiance, lequel sentiment guérit les états dépressifs et l’anxiété."
"... L’amour universel nous libère des soucis, de la colère, de la folie, des névroses et de l’effondrement de la nature."
"... L’amour véritable, entièrement divin, suscite la bonté qui surpasse toutes choses. L’amour attire toute personne qui est à la recherche de bienfaits."
* La vidéo ci-dessous démontre bien l'ignorance et/ou l'indifférence de l'Homme (certains Hommes bien sûr pas tous les Hommes, particulièrement les Hommes de pouvoir, d'argent, les dominateurs et décideurs arbitraires, ...) qui ne se soucie plus de la Terre qui, elle, lui apporte toutes les substances nécessaires à son équilibre total.
* Quand l'Homme se tournera-t-il en lui-même (voir ici) ??