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Teshouva = retour à la Source et Réponse

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* Comme pour le mot PÉCHÉ (voir ici) qui avait perdu son vrai sens en l'affublant d'une laideur et d'une noirceur, faisant des personnes considérées pécheresses, des êtres irrémédiablement perdues,

* De même le mot Repentir a encore un goût de dolorisme empli de culpabilité, d'autoflagellation, par les regrets qu'il exprime, particulièrement chez les Chrétiens, dans tout le christianisme.

* Il est temps de redonner son vrai sens à ce mot "repentir", afin de faire cesser toute erreur d'interprétation.

* La définition du verbe REPENTIR – en araméen – veut dire "Retour à la Source", "Reconnexion à la Puissance Divine" en chaque Homme, "Revenir vers la Source Divine". L'Homme se tourne en lui-même.

* Pécher (rater le but, voir ici) alors ---> Faire Teshouva (se reconnecter au Divin en soi)

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Homme (Hommes et Femmes)

LE VRAI SENS DE REPENTIR = TESHOUVA



* Repentir : Ce mot signifiait à l'origine "retour".

* En araméen "se repentir" veut dire "Retourner à la source", "Revenir à l'origine de son être", "Rechercher le visage originel".

* Le mot originel est TESHOUVA.

* Teshuvah signifie "retour" du verbe שׁוּב "chouv" et également "réponse".

* Définition hautement plus juste, plus grande et plus profonde que la tradition chrétienne qui a traduit ce mot par "repentir" lui donnant ainsi le sens d'un regret empreint de culpabilité, d'autoflagellation, rapetissant l'Homme et étiolant sa vraie valeur.

LA TESHUVA ה-תשובה

* La Teshuva est un retour sur soi-même.

* Racine שוב = "revenir", "retourner".

* La Teshuva ה-תשובה s'oppose au fatalisme, au mektoub, car l'Homme a son libre-arbitre, est un être créé pour être libre.

* C'est donc en conscience et librement que l'Homme change sa façon d'être pour se reconnecter à sa Puissance Interne et prendre l'engagement, conscient et réfléchi, de ne plus recommencer ses erreurs, de rectifier le tir (définition du mot "péché").

* La Teshuva n'admet aucun intermédiaire même religieux : l'Homme est seul responsable de ses actes et est seul face à ses propres responsabilités. Il prend conscience de ses erreurs et revient dans le droit chemin.

* La Teshuva est une renaissance, un recommencement.

* Ce mot Teshuva a pour signification : "retour en soi", "retour sur soi-même", "examen de conscience". 

* La Teshuva est une initiative toute personnelle. Elle exige quelques conditions :

1) La reconnaissance de ses erreurs pour ce qu’ils sont. S’avouer à haute voix, seul et devant Dieu, honnêtement et concrètement ses dérives, ses manquements et revenir dans le droit chemin.

2) Regretter sincèrement ses erreurs. 

3) S’engager sincèrement à ne pas recommencer, à ne plus jamais récidiver. Se changer intérieurement.

4) Le regret sincère des conséquences peut impliquer la réparation de la faute, la restitution là où c’est possible.

FAIRE TESHUVA EST UN ACTE INTIME

Faire Techouva commence par ce que l'on nomme le "vidouille". Du verbe "vadaï" = reconnaître, prendre conscience. Et ensuite par l'engagement de ne pas récidiver. 

* Le Viddouï  וידוי  est la reconnaissance de ses fautes. Le verbe Vadad veut dire "reconnaître", "prendre conscience".

Attention : Cette reconnaissance, cette prise de conscience, ne se fait pas devant un personnage religieux. Non ! Ici, c'est l'Homme seul face à lui-même et seul devant Dieu qui reconnaît ses erreurs et prend l'engagement de ne plus recommencer, les reproduire.

 Attitude beaucoup plus grande et responsable sans culpabilité ni flagellation d'aucune sorte, qui ne rabaisse pas l'Homme mais qui le grandit. 

* On peut dire qu’il y a eu exil de la conscience, il est donc nécessaire d’un retour à la Source, de revenir en soi-même, de se réintégrer à soi-même.

LA TESHUVA EST AUSSI RÉPONSE

* Teshuva a une autre signification importante qui est "RÉPONSE".

* La Teshuva est le concept même du question-réponse. L’homme dans le doute de lui-même, se questionne lui-même, analyse, voire médite pour élaborer des réponses, se donner un sens pour se construire, être perfectible.

* Il doit en avoir conscience pour modifier son comportement, revoir ses convictions, quitte à réparer sa-ses faute-s si ses torts ont été trop loin.

FAIRE TESHOUVA AMÈNE AU PARDON

* Dans la religion juive, les dix jours de Teshouva forment une passerelle vers le jour où la celle-ci trouve, ou non, son aboutissement : Yom Kipour, le jour du Grand Pardon.

* Ainsi le pardon est rendu possible, seulement par le processus de Teshouva qui le précède.

* Le pardon réel, vrai, ne peut se faire que s'il n'y a eu auparavant le désir de regarder en soi, comprendre ses erreurs, les accepter, puis prendre la résolution de ne plus les commettre.

* Dans le Judaïsme, la question du pardon, qui est la trame de toute la Torah, est double : il y a le pardon que l'on cherche à obtenir, puis celui que l'on donne. Il est beaucoup insisté sur le pardon que l'on demande, et moins sur celui que l'on donne. Parce que la transformation de soi, sur ce qui est appelé en hébreu la Techouva, est primordiale.

LA TESHOUVA EST UNIVERSELLE

* "La Teshouva est un retour = un retour à la dimension divine de chaque Homme, à sa reconnexion. Elle concerne autant l’individu que la collectivité, elle n’est pas que  juive mais universelle et par conséquent ne se limite pas seulement au domaine religieux, mais englobe toutes les facettes de la vie humaine."

* "Faire Teshouva est une volonté permanente de dépassement ainsi qu’un ardent désir de perfectionnement."

PENSEE HASSIDIQUE (1952)

http://www.alliancefr.com/judaisme/cyberthora/fetes/eloul/tchouva.html

La Teshouva : de la racine שׁוב, «retour».

Le Vidouy (du verbe vadah "reconnaître", "prendre conscience") ou Tahanoun (להתוודות – s’introspecter, "regarder en soi" pour définir sa faute) n'est pas la confession du monde chrétien ; c'est l'Homme face à lui-même qui s'avoue ses fautes.

La Teshouva, est tout à fait contraire à la notion de regret.

La Teshouva est un retour. Retour à notre dimension divine, à sa reconnexion. Un être humain est bon, par nature et il souhaite avoir un comportement judicieux. Mais, pour différentes raisons, qui échappent à sa volonté ou n'en découlent pas totalement, il peut aussi mal agir. Il n'en reste pas moins qu'il est bon, de manière naturelle.

Sa Teshouva est donc un retour aux sources, aux origines, à son moi profond, qui, dès lors, se révèle et dirige sa vie. C'est pour cela que chacun, croyants, incroyants, peut accéder à la Teshouva, puisque tous désirent atteindre leur moi profond et le mettre en évidence.

L'Homme, aussi bas qu'il soit tombé, peut également faire Teshouva, cette voie lui reste toujours accessible, puisqu'il ne s'agit pas pour lui d'une situation nouvelle, mais seulement d'un retour vers son existence intérieure.

La Teshouva concerne autant l’individu que la collectivité, elle n’est pas  juive mais universelle et par conséquent ne se limite pas seulement au domaine religieux, mais englobe toutes les facettes de la vie.

Ainsi que l’explique Benjamin Gross dans son introduction, "La Teshouva dans la pensée du Rav Kook" la Teshouva est "une volonté permanente de dépassement ainsi qu’un ardent désir de perfectionnement".

La Teshouva est présente dans chaque élément, elle est le moteur qui permet à l’humanité d’avancer et de se perfectionner.

L’Homme qui s’améliore, qui revient à Dieu, fait preuve d’une immense liberté, liberté qui constitue l’essence de la vie et de Dieu.

La méditation sur la Teshouva met à découvert la profondeur de la volonté. La puissance de l’âme spirituelle se révèle ainsi dans toute la force de sa splendeur; le degré de Teshouva marque le degré de sa liberté.

La Teshouva aspire en effet à une véritable et authentique liberté, la liberté divine affranchie de tout espèce de servitude. Par conséquent, l’entêtement constitue un lourd état de servitude, puisqu'il empêche l’Homme de se remettre en question, de changer et de s’améliorer.

La Teshouva s'applique à telle ville, à telle époque, à telle période d'une vie humaine ! Chacun de nous, selon son âge, doit rechercher et combattre les fautes que son mauvais instinct lui fait commettre.

Telle est la grandeur de la volonté de retour vers Dieu, qu’elle permet aux Hommes de se juger eux-mêmes, à tout âge, en tous lieux, de savoir quelles sont les transgressions qu'ils ont tendance à minimiser, à excuser, et de faire l’effort nécessaire pour s’en purifier.


podcast

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LIENS

Verbatim-techouva

 Techouva

 Le péché originel n'existe pas

 Le pardon

 Le fonctionnement de notre esprit

 La Force de l'Homme

 Masculin-Féminin en chaque Homme

 Dépasser le manichéisme

 L'Homme créateur de sa propre vie

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©Maryse - etredivin.hautetfort.com

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