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L'ÊTRE HUMAIN - Page 4

  • Bernard Ronot : Retour à une agriculture vivante et naturelle

    ACTUALITES

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    * Bernard Ronot, céréalier en Côte d'Or, fondateur de l'association Graines de Noé (voir ici), prône une agriculture biologique, libérée des engrais et des produits chimiques de synthèse (insecticides, herbicides, fongicides) qui détruisent l'environnement, polluent les nappes phréatiques, tuent la biodiversité, rendent malades les agriculteurs qui les utilisent.

    * Bernard Ronot, fondateur de l'association Graines de Noé, est un paysan céréalier à la retraite. Il nous raconte comment, à l'age de 20 ans, au sortir de la Seconde Guerre mondiale, il a commencé à cultiver son blé à l'aide du nitrate : une véritable révolution agricole, une révolution « verte ».

    * Pendant 30 ans, il est resté à "la pointe du progrès", utilisant toujours plus de nitrates, de désherbants, de fongicides, de pesticides et d'insecticides.

    * À 55 ans, il décide de reconvertir sa ferme et de se libérer des engrais et des produits chimiques pour cultiver son blé. Il nous parle de rotation des cultures, de la vie des sols et nous livre son message pour une agriculture de demain plus respectueuse de l'environnement : une autre agriculture.

    https://www.youtube.com/watch?v=a-Yb_yrGsU0

    Bernard Ronot - "J'ai décidé de m'engager dans les Forces de Vie de la semence parce que la semence est la transmission de la Vie."

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=307&v=-_zSkVrkuIM

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    LIENS

    Association Graines de Noé

    Graine de Noé sur Youtube

    On passe à l'acte.fr

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  • Cologne : Analyse de la sociologue Algérienne Marieme Helie Lucas

    ACTUALITÉS

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=z6gonnEEKjA

    Source : http://www.telerama.fr/idees/apres-cologne-nous-voyons-en-europe-les-signes-precurseurs-de-la-montee-de-l-extreme-droite-integriste,137685.php

    * Après Cologne, la sociologue algérienne Marieme Helie Lucas prévient : "les agressions contre les femmes traduisent la montée d'un intégrisme musulman, qui n'est rien d'autre qu'une nouvelle forme d'extrême droite".

    * Cologne, 31 décembre : des centaines de femmes encerclées, agressées, violées parfois, par des hommes en bandes, immigrés pour la plupart. Des scènes semblables ont eu lieu en Suède, en Autriche, ailleurs en Allemagne. Chaque fois, police et médias ont commencé par étouffer l'information. Cacher l'offense pour ne pas être taxés de racisme? Dénoncer un «choc des cultures» et un islam forcément sexiste, dans le climat explosif des vagues de migrants et de poussées des communautarismes? Le malaise est palpable, les amalgames, nombreux.

    * Et le silence, impardonnable. Il faut reconnaître dans ces attaques ciblant les femmes «un signe avant-coureur de la montée intégriste», affirme la sociologue algérienne Marieme Helie Lucas, fondatrice en 2005 du réseau international Secularism is a women's issue ("La laïcité, ça concerne les femmes", SIAWI). Avant de dénoncer la «lâcheté politique de ceux qui regardent cette ascension» sans réagir.

    Que vous inspirent les agressions sexuelles du 31 décembre et la réaction des autorités allemandes ?

    * Elles ont eu lieu dans une dizaine de villes, dans cinq pays en même temps, ce qui suggère une forme de coordination. Les féministes ont dénoncé leur occultation délibérée par les gouvernements européens - et les médias. La gauche a dénoncé l'utilisation de ces événements par l'extrême droite xénophobe raciste, qui s'en prend à tout "étranger" : migrant, immigré, demandeur d'asile, et jusqu'au citoyen dont l'origine étrangère remonte à plusieurs générations. Je rejoins ces protestations, mais un élément manque cruellement : la dénonciation de l'intégrisme musulman en tant que nouvelle force d'extrême droite.

    * Un problème majeur réside dans l'incapacité mortifère de la gauche européenne à soutenir les droits des femmes contre toute agression, quel que soit l'agresseur, à s'opposer aux attaques racistes de l'extrême droite traditionnelle, et simultanément à dénoncer l'extrême droite intégriste. Ceci découle de l'inaptitude de la gauche à reformuler la théorie de l'"ennemi principal" – l'impérialisme américain ; reformulation pourtant ­nécessaire devant le risque d'être débordé par l'"ennemi secondaire" – l'intégrisme armé. Il en résulte une scandaleuse hiérarchie des droits, où ceux des femmes sont placés au bas de l'échelle, après les droits des minorités, les droits religieux ou culturels.

    On sent un réel sentiment d'urgence dans vos propos...

    * Oui ! Il est urgent que la gauche nous entende enfin, avant qu'en Europe l'affrontement entre extrême droite xénophobe et extrême droite intégriste musulmane ne devienne ingérable, et que, dans nos pays, la résistance à l'intégrisme ne soit totalement éteinte dans le sang. Nous voyons en Europe les signes précurseurs de la montée de l'extrême droite intégriste, que nous avons déjà vécue dans nos pays.

    * Depuis les années 1990, quand les groupes intégristes armés ont occupé des territoires en Algérie et y ont imposé leurs lois, les féministes algériennes n'ont cessé d'informer la gauche européenne, ses médias et les organisations internationales de droits humains, notamment des crimes contre les femmes. Sans obtenir leur soutien. Tout ce que la presse feint de découvrir au Moyen-Orient aujourd'hui a été testé dans le laboratoire intégriste algérien : les femmes y ont été kidnappées, réduites en esclavage domestique et sexuel, engrossées de force pour produire de «bons musulmans» ; les récalcitrantes ont été brûlées vives, torturées, mutilées, décapitées, leurs têtes promenées en parade en public.

    * La liste des victimes montre un pourcentage énorme de femmes tuées, et certaines professions féminines ont été spécialement ciblées (coiffeuses, esthéticiennes). Le lien doit être fait entre les attaques contre les femmes en Algérie, en Tunisie, en Egypte, au Mali et celles qui viennent de se passer en Europe. Même si l'ampleur des événements n'est en rien comparable, il faut y reconnaître un signe avant-coureur de la montée intégriste.

    Par peur d'être taxés d'islamophobie, les dirigeants européens sont-ils, selon vous, en train d'abdiquer le principe d'égalité entre hommes et femmes ?

    * Partout, des gouvernements sont prêts à vendre les droits des femmes pour obtenir la paix sociale avec les forces réactionnaires qui les mettent en question. Il suffit de voir le temps qu'a mis la France, pour ménager la droite chrétienne, à changer sa loi nataliste de 1920 [réprimant l'incitation à l'avortement et aux pratiques contraceptives, NDLR] et à accepter les droits reproductifs [libre choix de la contraception, de la sexualité, du mariage... NDLR].

    * Aujourd'hui, les intégristes ont presque réussi à faire accepter l'idée que l'islam, c'est eux, qu'ils en sont les seuls légitimes représentants et que quiconque s'oppose à leurs élucubrations supposément religieuses s'attaque donc à l'islam même. Le terme «islamophobie» illustre leur stratégie : osez me contredire et je vous accuse de haïr l'islam. Ils ont aussi réussi à imposer le mot "charia" (au sens de "la loi islamique" au singulier), alors qu'il existe des centaines de lois différentes, voire contradictoires. L'adoption irréfléchie des concepts forgés par les intégristes pour propager leur doctrine en Europe est fort inquiétante.

    * Au nom de l'anti-impérialisme et de l'antiracisme, la gauche européenne abandonne les anti-intégristes des pays musulmans, ainsi que ceux issus de l'immigration en Europe. Or, nous avons besoin de la gauche pour empêcher la récupération de nos protestations par l'extrême droite xénophobe, qui rêve de transformer notre dénonciation de l'intégrisme en une attaque contre l'islam, entraînant de possibles pogroms contre les présumés musulmans.

    Certains musulmans assimilent toute féminité libre à une forme de prostitution. On est bien loin du président Nasser, dans les années 1950, moquant publiquement les Frères musulmans qui voulaient imposer le voile aux femmes égyptiennes...

    * Ce n'est donc pas l'islam qui est en cause – Nasser était un bon musulman, et un laïque au moment de sa montée au pouvoir –, mais une force politique d'extrême droite, camouflée en mouvement religieux. D'autres extrêmes droites ont aussi prôné le contrôle des femmes et de leur sexualité, voire leur instrumentalisation politique. Je pense aux politiques restrictives sur la contraception de la droite catholique dans l'Espagne franquiste ou à la demande de «surproduction» faite aux femmes par l'Allemagne nazie ou l'Italie mussolinienne.

    * L'armée des intégristes orthodoxes serbes a pratiqué le même programme d'engrossement systématique des femmes bosniaques que les soldats de Daech sur les femmes yazidies, ou ceux du GIA sur les Algériennes.

    * Le contrôle de la sexualité des femmes (et la sanction draconienne des récalcitrantes) est un indicateur fiable de la nature d'extrême droite de mouvements politiques. Leur montée au pouvoir s'explique en partie par la lâcheté politique de ceux qui regardent cette ascension, en espérant qu'ils n'en seront pas eux-mêmes affectés.

    Dans les régimes musulmans, c'est le pouvoir lui-même qui entérine l'infériorité des femmes...

    * Oui, et dans d'autres, elles ont beaucoup de droits ! Il règne dans le monde musulman une diversité infinie de lois, toutes supposées en conformité avec l'islam. Ici, les femmes peuvent devenir chef d'Etat, juge, chauffeur de taxi, ont des droits égaux à ceux des hommes dans le mariage [le premier ministre du Bangladesh est ainsi une femme, Sheikh Hasina, NDLR]. Là, elles sont entièrement soumises, mariées de force dès l'enfance [comme en Arabie saoudite, NDLR]. Cela rend évident que les lois dites musulmanes sont bien faites par des hommes, les pouvoirs politiques réactionnaires utilisant la légitimation religieuse pour servir leurs intérêts.

    Peut-on parler à Cologne d'un "choc des cultures", avec tous les risques de récupération politique que cela implique ?

    * Dans nos pays, les intégristes baptisent kofr ("mécréant") tout citoyen – croyant musulman, laïque ou athée – qui refuse l'enfermement et l'asservissement des femmes, la mise à mort des incroyants, l'Etat théocratique. Ils estiment avoir le droit et le devoir de les exterminer physiquement – exactement comme la notion d'untermensch ("sous-homme") a permis aux nazis de justifier l'extermination des Juifs, des communistes, des gays, des Roms ou des déficients mentaux.

    * Ali Belhadj, vice-président du Front islamique du salut en Algérie, annonçait avant les élections de 1992 que, si le FIS les remportait, il ne s'en tiendrait plus d'autres et affirmait : "Quand on a la loi de Dieu, pourquoi aurait-on besoin des lois des hommes ? Il faut tuer tous ces mécréants." Démocrates, tenez-vous-le pour dit : vous êtes des mécréants opposés à la loi de Dieu, vous méritez la mort.

    * Le concept de choc des cultures entre Islam et Occident est peu scientifique : il n'existe pas une culture musulmane unique, commune à plusieurs continents, à des pays aux niveaux de développement économique, social, culturel, complètement différents... Cette homogénéisation sous la bannière de "leur" islam est bien le programme des intégristes, mais fort heureusement ils sont encore loin de l'avoir imposé partout. Je parlerais plutôt d'un choc entre fascistes et antifascistes.

    * En Europe ou dans les pays dits musulmans, des féministes et des forces de progrès défendent les droits des femmes et s'opposent au projet théocratique des intégristes. En Algérie, la quotidienne résistance populaire aux intégristes armés – les femmes en première ligne – a empêché, au prix de centaines de milliers de victimes pendant la décennie 1990, l'accession au pouvoir du FIS et du GIA.

    * Je connais partout des organisations de femmes qui luttent pour leurs droits contre les intégristes musulmans, qui veulent des états laïques quelle que soit leur foi personnelle : du Pakistan à l'Algérie, de l'Afghanistan au Mali, du Soudan à l'Iran, de la Bosnie à l'Ouzbékistan.

    * En Europe et en Amérique du Nord, ce sont des femmes dont les familles sont originaires de pays dits musulmans qui sont à la tête de la plupart des organisations féministes laïques. Elles ont de bonnes raisons pour défendre la laïcité, car elles – ou leur famille proche – ont souvent une expérience de première main de ce que signifie vivre sous la botte intégriste. Toutes ces féministes, ces progressistes méritent d'être soutenues par leurs homologues en Europe. C'est cette alliance-là qu'il faut réaliser.

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  • L'Homme créateur de sa propre vie

    http://etredivin.hautetfort.com/media/02/01/2963989730.jpg

    Albert Einstein - "Le monde que nous avons créé est un processus de notre pensée. Il ne peut être modifié sans changer notre façon de penser"

    Hommes → H = hommes et femmes

    * Tout Homme est le créateur, l'architecte de sa propre existence !

    * Vouloir le dominer, le manipuler, le conditionner, mépriser son genre en lui imposant un rôle, lui imposer autre chose que ce pour quoi il est créé, est une offense à son être profond et également une offense au Créateur de toutes choses Qui a créé chaque Etre Humain totalement libre !!

    * Pour créer consciemment sa vie, l'Homme doit se connaître obligatoirement et être lucide de la responsabilité qui lui incombe, car toutes ses pensés, ses sentiments (ou émotions) et ses actes rejaillissent simultanément sur tous les autres êtres, ainsi que dans l'Univers (voir ici).

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    L'Etre Humain se tourne de plus en plus vers la découverte de lui-même, tout en remettant en question et surtout en cherchant à comprendre (sans obligation de croire arbitrairement) les croyances inculquées sur Dieu, l"Homme, l'Univers, etc...

    * L'Etre Humain ne veut plus suivre - et c'est tout à son honneur - bêtement, dans la soumission aveugle, les préceptes des uns et des autres, d'un seul homme et/ou d'un seul Livre.

    * C'est une attitude noble, puisque aucun Homme n'est venu au monde pour être conditionné, aveuglé, soumis.

    * Au contraire chaque Homme est né pour être/devenir un Etre réfléchi et totalement libre, donc libre dans ses choix et devoirs, en usant de tous les dons mis à sa disposition en lui-même, dons dont il doit user droitement.

    PRISE DE CONSCIENCE

    * Aujourd'hui l'être humain prend de plus en plus conscience qu'une puissance infinie l'habite, plutôt qu'elle n'agit ni influence sa vie extérieure ; et il prend conscience qu'il doit apprendre à ne faire qu'Un avec cette puissance, à se servir de ses pouvoirs mentaux et spirituels qui résident en lui.

    Herbert Spencer - "Parmi tous les mystères dont nous sommes entourés, rien n'est plus certain que le fait que nous sommes toujours dans la présence d'une Énergie Infinie et Éternelle d'où procèdent toutes choses".

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    Joseph Murphy - "Il n’y a au monde qu’une Énergie fondamentale, et chacun de nous est un canal par lequel cette Force cherche un débouché créateur. Nous devons être un canal ouvert à cette divine Énergie. Chacun est un point focal du Divin, un peu comme une ampoule électrique est un point focal du courant électrique. 

    Cette Énergie cosmique coule harmonieusement, paisiblement, rythmiquement et joyeusement, et lorsque nous lui permettons d’agir constructivement en nous, que nous lui sommes  harmonieusement accordés, nous manifestons alors l’harmonie, la santé, la paix et toutes les richesses de l’Infini. Lorsque nous nous permettons le remords, le ressentiment, la condamnation de soi, ou quelque forme que ce soit du penser négatif, la divine Énergie est prise au piège et il en résulte pour nous toutes sortes de désordres." 

    * Bien que son regard soit tourné encore vers l'extérieur, l'Etre Humain prend de plus en plus conscience que le "JE SUIS" en lui - l'Etre, la Vie, la Conscience, etc. - est Principe de Vie. Et il devine consciemment ou inconsciemment qu'il doit se retourner vers lui-même pour (re)découvrir sa vraie nature et entrer dans l'expérience du JE SUIS pour devenir un Homme (H=Homme et Femme) équilibré, un nouvel Homme !!

    RENOUER AVEC LA PUISSANCE INTERIEURE

    * Les difficultés de toutes sortes (crises, violence, domination, guerres, etc...) démontrent par elles-mêmes que l'Etre Humain s'est complètement détourné, voire coupé, de sa puissance intérieure = cause à l'origine de tous les maux qu'il rencontre.

    * Etant ainsi déstabilisé par cette coupure même, les répercussions en sont nombreuses, violentes souvent, hélas parfois mortifères = ce sont les effets extérieurs, visibles, de la cause invisible qu'a produit l'Homme (hommes et femmes).

    * Pour transformer ces effets, il est important de les comprendre en profondeur et en corriger la cause réelle et profonde...

    * Pour cela, chaque Homme doit renouer avec sa puissance intérieure, recréer ce lien en lui momentanément rompu, s'il veut changer, s'aider et aider l'humanité,

    * et s'il désire accomplir pleinement ce pour quoi il est créé : un Etre de grandeur, de bonté, de pardon, de bienveillance, de fraternité, de douceur, de partage, d'amour ... en un mot, un Etre spirituel, un Etre Divin !!

    * Vouloir voir et corriger que les effets extérieurs, donne des résultats momentanés, à court terme, laissant l'Homme démuni et désemparé, alors qu'il a le droit de savoir, de connaître la cause réelle et profonde qui l'aiderait puissamment à s'élever pour devenir un Etre Divin.

    * Pour atteindre à cela, tout Homme est appelé à se changer intérieurement, à maîtriser ses pensées et émotions, à transformer/retourner ses défauts (les accepter, les comprendre puis les dépasser en découvrant leur pendant positif), avoir confiance en lui, améliorer ses relations, savoir quel est le sens de sa vie, connaître et comprendre sa vérité intérieure, etc...

    * Se reconnectant avec sa puissance intérieure, l'Homme se transformera intérieurement et aidera puissamment l'extérieur à évoluer, car tout changement intérieur rejaillit à l'extérieur.

    CONNAIS-TOI TOI-MÊME

    * L'Homme doit se connaître lui-même, comme le recommandaient Socrate et les anciens philosophes.

    * Ainsi par la maîtrise de ses pensées, de ses paroles et de ses actions mises en cohérence, l'Homme est capable de dépasser et transcender tout son côté obscur (encore inaccompli) afin de ne garder que le meilleur (son côté lumière, accompli) qui élève, spiritualise et le projette vers l'épanouissement de la Diversité et de l’Équité.

    * Diversité et Équité = reflets d'une humanité libre, réfléchie et lucide... qui témoignera alors de l'union du principe masculin et féminin dans chaque Homme, cette union qui le fera muter (voir ici) pour (re)devenir un Etre Divin.

    * Tout changement rejaillit sur soi, sur l'humanité et sur l'univers !! Sur tous les êtres vivants, ici et même de l'autre côté (voir ici).

    * L'Homme est capable de grandes choses et il lui suffit de peu pour qu'il y parvienne !!!

    * Quel que soit son choix mûrement réfléchi, ayant son libre-arbitre, l'Homme est appelé à devenir un Etre Divin !!!

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    LIENS

    Masculin-Féminin

    Puissance des Hommes

    Le fonctionnement de notre esprit

     L'imagination réveillée

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    ©Maryse - etredivin.hautetfort.com

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  • Fin du patriarcat : Les nouveaux Hommes

    ACTUALITES

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    * Chaque année, le 21 octobre, les hommes descendent dans la rue pour manifester contre les violences machistes.

    Juanjo Compairé - "Si nous, les hommes, sommes les protagonistes du problème, alors nous faisons également partie de la solution. Cette révolution n’est pas une révolution externe, mais plutôt interne, parce qu’il n’y a pas de changement social sans changement personnel."

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    Source : http://www.pressenza.com/fr/2015/10/fin-du-patriarcat-les-nouveaux-hommes/

    Entrevue avec Juanjo Compairé

    * Juanjo Compairé (Huesca, 1948), membre de l’Association d’hommes égalitaires et de l’Association d’hommes pour l’égalité de genre (AHIGE), a enseigné les sciences sociales dans différents établissements d’enseignement de Barcelone. Auteur de "Chicos y Chicas en relación" (Éditions Icaria) et collaborateur de divers livres sur l’égalité de genre, Juanjo Compairé coordonne actuellement la revue numérique "Hombres igualitarios".

    www.hombresigualitarios.ahige.org

    Depuis des temps immémoriaux, le masculin a exercé son autorité sur le féminin

    * Le patriarcat exerce son autorité depuis des milliers d’années et il est de plus en plus nécessaire de le démanteler parce qu’il cause beaucoup de tort, non seulement à l’humanité mais aussi à la nature elle-même – nous voyons un lien entre le problème écologique et le problème de la domination masculine – et aux hommes eux-mêmes. Au regard de la quantité de souffrance, de violence, de destruction que le patriarcat crée, il importe de démanteler celui-ci. Si nous, les hommes, sommes les protagonistes du problème, alors nous faisons également partie de la solution.

    Mille deux cents millions de femmes partout dans le monde sont agressées par leurs conjoints ou ex-conjoints

    *On parle beaucoup de fausses accusations, mais en réalité il en va autrement. En fait, il y a un manque d’accusations. Des femmes qui sont agressées mais qui n’osent pas dénoncer ou ne veulent pas le faire. Selon des statistiques du ministère de l’Intérieur, plus de deux millions de femmes en Espagne ont signalé avoir été victimes de violence, qu’elle soit physique, psychologique ou sexuelle, par leurs conjoints ou ex-conjoints. Nous ne parlons pas de personnes marginalisées, non, nous parlons de nous, des hommes et des femmes d’ici. C’est un problème transversal qui est en rapport avec la conception de la masculinité.

    Vous prenez part à la lutte contre les mauvais traitements ?

    * Oui, d’un point de vue social, nous y prenons part en descendant dans la rue le 21 octobre de chaque année pour manifester contre les violences machistes. Nous formons un cercle, nous nous donnons la main, et nous nous souvenons des femmes qui en sont victimes. Il y a aussi le travail d’enquête, c’est un thème qu’il faut examiner également du point de vue de la sociologie, de la psychologie, de l’histoire, de l’anthropologie…

    Faites-vous du travail personnel ?

    * Oui, c’est fondamental. Cette révolution n’est pas une révolution externe, mais plutôt interne. Nous, les hommes, réfléchissons sur nos sentiments. Pourquoi associons-nous souvent masculinité et violence ? Comment nous constituons-nous en tant qu’hommes ? Qu’en disent nos pères, nos semblables, qu’est-ce qu’être un "homme vrai" ? Comment pouvons-nous le changer ? Nous nous posons ces questions en groupes de réflexion personnelle. Il n’y a pas de changement social sans changement personnel. Si nous voulons démanteler la violence de genre, nous devons commencer par un changement personnel.

    Comment définiriez-vous l’ancienne masculinité, celle qu’il faut dépasser ?

    * C’est une masculinité très stagnante, il y a des mandats très stricts, un contrôle du corps très strict, sur la façon dont nous devons bouger ou nous sentir. Pourquoi la joie que nous procure une victoire du Barça doit s’exprimer en mettant le feu à des conteneurs ? Quel est le lien entre joie et violence ? Cette vieille masculinité provoque de la souffrance dans le monde, aux femmes et aux enfants, mais aussi à nous-mêmes.

    Il y a également des femmes machistes

    * Le mot "féministe" a perdu sa valeur, il est même discrédité auprès de certaines femmes. C’est la conséquence des campagnes néo-machistes, c’est-à-dire qu’être féministe est synonyme d’être "mangeuse d’hommes", d’être contre eux. Nous nous proclamons comme des hommes féministes, le féminisme comme humanisme, comme une occasion de faire en sorte que les femmes se "repensent", mais aussi les hommes. C’est certain que cela provoque aussi une résistance chez certaines femmes, parce que c’est toujours plus difficile d’être une femme indépendante. Les femmes ont fait des pas de géant et même si elles ne se sont pas proclamées féministes, dans la pratique elles le sont, pour la majorité d’entre elles.

    Vous êtes membre de l’Association d’hommes égalitaires

    * Nous sommes membres d’une association à l’échelle nationale, l’Association d’hommes pour l’égalité de genre (AHIGE), qui a été fondée à Malaga en 2001. Mais certains d’entre nous prenons part au mouvement depuis les années 70. Et nous sommes membres d’un réseau international de citoyens en faveur de l’égalité. L’année dernière nous nous sommes réunis à New Delhi, nous étions près de 1.500 représentants d’associations d’hommes égalitaires de partout dans le monde. En Espagne, le groupe le plus nombreux se trouve dans le Pays basque, parce qu’il a été promu par le gouvernement lui-même.

    Sur quoi vous appuyez-vous pour construire cette nouvelle politique égalitaire ?

    * Sur le démantèlement de ce que nous avons appris et ensuite sur la découverte, pas à pas, de nos désirs et besoins authentiques, nous sommes des hommes très différents fuyant l’uniformité. Regardez l’armée, qui est la quintessence du patriarcat, elle passe par l’uniforme, les hommes puissants lors des réunions de l’Union européenne portent aussi l’uniforme. Nous voulons faire disparaître les uniformes et faire apparaître la diversité masculine, et que chaque homme découvre ce qu’il veut être dans la vie, en récupérant son côté humain.

    Quelle est l’image de l’homme nouveau auquel nous aspirons ?

    * C’est une image très diverse, qui fuit l’uniformité, ce carcan limiteur, redéfinissant nos privilèges et ce pouvoir, bien souvent subtil, que nous exerçons. Au fond, cela tient à une grande insécurité. Il y a un modèle de super-héros inatteignable qui nous provoque une grande insécurité. Nous pouvons être forts, mais nous ne devons pas toujours être des hommes sans peur.

    Des hommes forts et puissants sexuellement…

    * Il y a une épidémie authentique d’impuissance sexuelle, nous, les hommes, somatisons dans notre corps le désarroi et l’incertitude qui existent en cette période de changement social. Les hommes se sentent menacés par la liberté féminine qui ne cesse d’augmenter et cela se somatise sous forme de problèmes d’impuissance, d’érection, etc. Chez les hommes, beaucoup des sentiments se dirigent là, vers le "membre viril" qui est notre "petit cerveau".

    L’homme conquérant ?

    * Oui, c’est le mythe du Don Juan. Dans la pièce il est dit : "Dans tous les endroits j’ai laissé un souvenir amer de moi". Don Juan le dit. Tout un modèle, non ? Si tu laisses dans tous les endroits un souvenir amer de toi… quel modèle, non ? Et bien oui, c’est ce modèle que nous avons eu, celui d’un Don Juan conquérant qui ensuite les abandonne et les laisse à leur sort.

    La promiscuité masculine est-elle une question génétique ?

    * Le fait que ce soit génétique, répandre le sperme, etc., est une construction sociale très claire. Nous trouvons dans la nature des exemples très précis de mâles monogames. Les hommes ont souvent été sujets à la promiscuité, non parce que la nature l’a voulu ainsi mais plutôt parce qu’ils croient que c’est en se montrant ainsi, face à leur insécurité et face aux autres, qu’ils pourront être des mâles alpha, mais en somme, quelles expériences humaines réelles Don Juan a-t-il ? Quelques expériences sexuelles gratifiantes, oui, mais pour ce qui est des relations : "un souvenir amer de moi".

    Est-il possible de transformer le machisme en respect et égalité ?

    * Nous croyons que c’est possible et nécessaire parce que cela sert les intérêts du monde, des enfants, de notre paternité, de nos compagnes les femmes, mais également de nous‑mêmes ; tout le monde y trouve son compte si nous mettons fin à toute cette pagaille. Tout au long de l’histoire, malgré ce qu’on en pense, il y a eu des hommes en marge du patriarcat, des hommes féministes, tels Condorcet, le père Feijoo et même des intellectuels comme Adolfo González Posada et Miguel Romera-Navarro. Ce sont là des exemples représentatifs d’hommes qui ont lutté pour l’égalité de genre ou théorisé à ce sujet.

    Comment trouver un équilibre travail-vie personnelle ?

    * Je dirais que c’est une question d’humanité. Nous sommes humains, surtout par nos relations émotionnelles. Cela devrait être au centre de nos vies. Nous consacrons tellement de temps au travail productif que nous en consacrons très peu aux relations. Il est nécessaire de trouver un équilibre, surtout parce qu’il y a injustice. En Espagne, une femme a moins de temps libre qu’un homme, deux heures de moins, en moyenne. C’est une occasion de dévoiler notre humanité.

    Les hommes égalitaires trouvent-ils un écho dans les nouvelles formes de politique parlementaire ?

    * Oui, cela a quelque chose à voir avec l’héritage du féminisme; placer les questions personnelles, la vie des personnes, au centre de la politique. Notre mairesse, Ada Colau, l’a déjà mentionné lors de son entrée en fonction. Le féminisme nous a appris à placer les personnes au cœur des intérêts, ce sont des formes nouvelles, horizontales, non hiérarchisées.

    Une nouvelle masculinité exigerait-elle un nouvel ordre social ?

    * Oui, je le pense. Le système économique capitaliste que nous connaissons, fondé sur le patriarcat, ne fonctionne pas. Nous progressons vers des positions de démocratie sociale et de communautarisme, vers une nouvelle conception de l’économie, vers l’éco-féminisme, en récupérant la valeur expérientielle des choses et non la valeur d’usage. La majorité des choses qui ont une valeur réelle n’ont pas de prix. Et c’est là la contradiction du capitalisme, qui fixe une valeur et un prix à des choses qui sont secondaires.

    Projet « Xarxa Xaji ».
    Réseau de jeunes qui forment
    d’autres jeunes en égalité de genre

    Travaillez-vous avec des jeunes ?

    * Oui, nous créons des réseaux de jeunes. Ils organisent des rencontres pour aborder ces thèmes, avec leurs amis et les compagnons de la faculté. L’année dernière, nous avons organisé environ 70 ateliers dans des instituts de la Catalogne, car nous avons publié un livre qui présente des propositions aux enseignants, pour la période de l’adolescence. Le livre s’intitule "Chicos y Chicas en relación" et il a été publié aux Éditions Icaria. Nous travaillons aussi sur un plan de formation, « Xarxa Xaji », pour que des jeunes puissent former d’autres jeunes. Nous lui accordons beaucoup d’importance, parce que les jeunes représentent l’avenir.

    Qu’est-ce que le féminin pour vous ?

    * Le féminin, c’est le grand mystère. Un mystère qui passionne un homme comme moi, qui m’attire beaucoup, m’émeut, me perturbe, m’interpelle, me séduit et me met hors de moi. Je ne serai pas l’homme que je suis s’il n’avait été des femmes qui m’ont accompagné tout au long de ma vie, en commençant par ma mère, puis par mes compagnes de vie, des féministes dans la majorité des cas. Je dois beaucoup à mon père ; c’était un homme affectueux, amical, très différent du type de père qui existait à l’époque.

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    LIENS

    Masculin-Féminin en chaque Homme

    Force des Hommes

    Vivre l'harmonie dans le couple

    Le fonctionnement de notre esprit

    Un historien parle du Féminisme

    Adam et Eve

    Pourquoi la femme fait peur.pdf

    Pourquoi tant de mépris.pdf

     Féminisation de la croyance.pdf

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