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réfugiés - Page 3

  • Noël, fête païenne récupérée par la religion chrétienne

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    NOËL, FÊTE PAÏENNE

    * Noël ne fête pas la naissance de Jésus !

    * Dès le premier siècle avant J-C, les Hommes célébraient le culte de Mithra, culte d’origine persane importé à Rome par les légionnaires romains.

    * En 274, l’empereur Aurélien déclare le culte de Mithra, religion d’état en lui érigeant un splendide temple ; et il célèbre sa fête officielle — appelée le "jour de naissance du Soleil" (du latin dies natalis solis invicti) — le jour du solstice d'hiver qui était alors le 25 décembre.  

    * Il faut voir dans cette décision d’Aurélien un calcul politique. Officialiser le culte de Mithra revient à apaiser l’Empire — notamment les peuples fédérés en proie à de nombreuses révoltes. 

    * Mithra était la divinité perse de la lumière. Le "jour de naissance du Soleil" était fêtée par des jeux somptueux. 

    * Ce culte de Mithra dieu-soleil, était fêté par le sacrifice d’un jeune taureau.

    The Buffalo News, 22 novembre 1984 - "La référence la plus ancienne à la célébration de Noël un 25 décembre, est datée du second siècle après la naissance de Jésus-Christ. On croit que les premières célébrations de Noël se tinrent en réaction aux saturnales romaines, un festival des moissons à l’occasion du solstice d’hiver — le retour du Soleil — et pour honorer Saturne, le dieu des semailles. Les saturnales étaient une période plutôt chahuteuse à laquelle s’opposaient fermement les chefs austères de la secte chrétienne encore minoritaire de l’époque. La fête de Noël, dit un érudit, a pris de l’ampleur parce qu’elle servit à remplacer l’adoration du soleil (sun) par l’adoration du Fils (Son).

    En 529 ap. J.-C., après que le christianisme fut devenu la religion d’état, l’empereur Justinien fit de Noël une fête officielle. La célébration de celle-ci atteint son summum — certains diront son point le plus bas — pendant la période médiévale lorsqu'elle devint une période de consommation incontrôlée et de festivités encore inégalées."

    300 ans plus tard l’Église romaine observe Noël et ce n’est qu’au Ve (cinquième) siècle qu’elle ne devint obligatoire dans tout l’empire en tant que festival officiel en l’honneur du "Christ".

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    HISTORIQUE

    CONSTANTIN FIN STRATÈGE RÉCUPÈRE L'ENSEIGNEMENT DU JUIF JÉSUS

    L'enseignement de l'homme Jésus était interdit par l’Empire romain, et les hommes et femmes qui suivaient et vivaient son enseignement, étaient terriblement persécutés.

    * Cet enseignement a été récupéré par la nouvelle religion amenée par Constantin : le christianisme (voir ici).

    * Ces hommes et ces femmes, que l'on nomme ou a nommé bien plus tard les "premiers chrétiens", vivaient de façon ontologique (voir ici), valorisant la liberté des Hommes, leur libre-arbitre et connaissaient la profondeur de leur être. 

    * Cela a changé après la "conversion" de l’Empereur romain Constantin, qui a imposé la tolérance par l’Édit de Milan en 313 ap. J.-C. (voir ici), instituant et autorisant, une nouvelle religion nommé "christianisme" (du mot "christ").

    * Le 13 juin 313 l’empereur romain Constantin récupéra politiquement un enseignement ontologique simple et profond, qu'il nomma christianisme (voir ici et ici). En rusé défenseur de son empire, il n’officialisa pas le christianisme mais une église, celle qui lui parut la plus soumise à son pouvoir et à ses intérêts. Les autres églises allaient devoir ou se fondre dans cette église officielle ou disparaître ou se trouver très marginalisées (église copte).

    * Plus tard, en 325 ap. J.-C., Constantin a convoqué le Concile de Nicée (voir ici) afin d’unifier le christianisme, qu’il percevait comme une religion capable d’unir l’Empire romain, qui commençait alors à se fragmenter et à se diviser.

    LE CHRISTIANISME DEVENU ANTI-SPIRITUEL ET AUX ANTIPODES DE L'ENSEIGNEMENT DE JÉSUS, DEPUIS CONSTANTIN

    * Même si ces développements semblent favorables à l’Église chrétienne, les résultats ont été tout sauf positifs. Tout comme Constantin a refusé d’embrasser pleinement la foi chrétienne, mais a conservé beaucoup de croyances et de pratiques païennes, de même l’Église chrétienne qu’il a promue était un mélange de christianisme authentique et de paganisme romain.

    * Conscient que l’Empire romain étant trop vaste, étendu et divers pour que tous acceptent de renoncer à leurs croyances religieuses en faveur du christianisme, Constantin a donc autorisé, et même encouragé, la "christianisation" de croyances païennes.

    * Des croyances totalement païennes et anti-bibliques se sont vues attribuer de nouvelles identités "chrétiennes". Voici quelques exemples clairs :

    Le culte d’Isis, une déesse mère égyptienne, a été absorbé dans le christianisme par la substitution de la Vierge Marie. Plusieurs titres employés pour Isis, comme celui de "Reine du Ciel", "Mère de Dieu" et theotokos (porteuse de Dieu) ont été attribués à Marie. Celle-ci a commencé à jouer un très grand rôle dans la foi chrétienne, bien au-delà de celui que la Bible lui attribue, afin d’attirer les adorateurs d’Isis vers une religion qui ne les aurait autrement pas intéressés. Plusieurs Temples d’Isis ont même été convertis en Temples dédiés à Marie. Les premiers signes clairs de mariologie catholique se trouvent dans les écrits d’Origène, qui a vécu à Alexandrie en Égypte, fief du culte d’Isis. 

    Le mithraïsme était une religion pratiquée dans l’Empire romain du Ie au Ve Siècle après J.-C. Elle était très populaire chez les Romains, particulièrement chez les soldats, et était peut-être même pratiquée par plusieurs Empereurs romains. Bien que le mithraïsme n’ait jamais eu de statut "officiel" dans l’Empire romain, c’était la religion officielle, avant d’être remplacée par le christianisme par Constantin et ses successeurs. Une des principales caractéristiques du mithraïsme était un repas sacrificiel au cours duquel on mangeait la chair et buvait le sang d’un taureau. Mithra, le dieu du mithraïsme, était "présent" dans la chair et le sang du taureau, qui, une fois consommé, accordait le salut à ceux qui participaient à ce repas sacrificiel (une pratique appelée théophagie, "manger son dieu"). Le mithraïsme avait également sept "sacrements".

    Les similitudes entre cette religion et le catholicisme sont trop nombreuses pour être ignorées. Les responsables d’Église après Constantin ont trouvé un substitut évident au repas sacrificiel du mithraïsme dans la Sainte Cène / communion chrétienne. Déjà avant Constantin, certains chrétiens avaient déjà commencé à associer du mysticisme à la sainte Cène en rejetant l’idée biblique d’une simple commémoration de la mort de Christ et de son sang versé, accompagnée d’adoration. La romanisation de la sainte Cène est la dernière étape de la transition vers la consommation sacrificielle de Jésus-Christ, appelée messe catholique ou Eucharistie. 

    La plupart des Empereurs (et citoyens) romains étaient hénothéistes, c’est-à-dire qu’ils croyaient en l’existence de nombreux dieux, mais en adoraient un en particulier ou en considéraient un comme supérieur aux autres. Par exemple, le dieu romain Jupiter était le dieu suprême du Panthéon romain. Les marins romains étaient souvent adorateurs de Neptune, le dieu des océans. Quand l’Église catholique a absorbé le paganisme romain, elle a tout simplement remplacé le Panthéon de dieux par les saints. Tout comme le Panthéon des dieux romains comptait un dieu de l’amour, un dieu de la paix, un dieu de la guerre, un dieu de la force, un dieu de la sagesse, etc., l’Église catholique aussi a un saint en charge de chacun de ces éléments, et de bien d’autres. Tout comme beaucoup de villes romaines avaient leur dieu, l’Église catholique a attribué des "saints patrons" aux villes. 

    La suprématie de l’évêque de Rome (la papauté) a été établie avec le soutien des Empereurs romains. La ville de Rome, siège du gouvernement de l’Empire romain et ville de résidence des Empereurs, dominait tous les domaines de la vie. Constantin et ses successeurs soutenaient l’évêque de Rome en tant que chef suprême de l’Église, parce qu’il était évidemment préférable pour l’unité de l’Empire romain que le gouvernement et la religion d’État soient centralisés. Même si la plupart des autres évêques (et chrétiens) s’opposaient à cette idée, l’évêque de Rome a fini par s’imposer grâce au pouvoir et à l’influence des Empereurs. Après la chute de l’Empire romain, les papes ont récupéré le titre qui appartenait auparavant aux Empereurs : Pontifex Maximus. 

    * Constantin put soumettre les représentants des églises, en leur donnant le titre de "pontifex maximus" (signifiant grand prêtres) titre jusque là réservé à l’empereur lui-même. Certaines festivités païennes reçurent des équivalences chrétiennes. Ces dernières firent croire qu’elles concurrençaient et par la suite remplaceraient les festivités païennes, sous d’autres noms et prétextes. Noël fut de celles-là.

    * Les premiers chrétiens cessèrent d’être martyrisés et tenus pour traîtres à l’empire mais durant 17 siècles, au lieu d’annoncer l’Évangile, elle a "christianisé" les religions païennes et "paganisé" le christianisme.

    * En brouillant les différences et en effaçant les distinctions, l’Église catholique s’est certes rendue attractive aux peuples de l’Empire romain, au point de devenir la religion suprême du monde romain pendant plusieurs siècles,

    * mais au prix de l’apostasie de la forme de christianisme dominante vis-à-vis du véritable Évangile de Jésus et de la véritable annonce de la Parole de Dieu. Et ceci jusqu'à ce jour.

    2 Timothée 4, 3-4 - "En effet, un temps viendra où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine. Au contraire, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule d’enseignants conformes à leurs propres désirs. Ils détourneront l’oreille de la vérité et se tourneront vers les fables."

    FÊTE ANNIVERSAIRE DU 25 DÉCEMBRE

    * Fêter un anniversaire de naissance ne faisait pas partie des traditions juives, car ces pratiques étaient d’origines païennes.

    * Les premiers chrétiens les ont rejetées jusqu’au IVe siècle de notre ère. La fête de Noël n’existait donc pas au début du christianisme.

    * À cause de son origine païenne, les Témoins de Jéhovah ne célèbrent pas la fête du 25 décembre.

    * C’est seulement à partir du IIe siècle que l’Église a cherché à déterminer dans l’année le jour de la naissance de Jésus sur lequel les Évangiles ne disent rien. Des dates différentes ont été proposées : le 6 janvier, le 25 mars, le 10 avril, ...

    * Vers 330 ou 354, l’empereur Constantin décida de fixer la date de Noël au 25 décembre.

    * En 354, le pape Libère instaura la fête du 25 décembre qui marque le début de l’année liturgique.

    * Cette date du 25 décembre a une valeur symbolique. En effet, en s’inspirant de Malachie et Luc , on considérait la venue du Christ comme le lever du "Soleil de justice". La fête de Noël, fête du 25 décembre célèbre ainsi la naissance de Jésus soleil de justice.

    Malachie 3, 20 - "Et pour vous qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de justice ; et la guérison sera dans ses ailes ; et vous sortirez, et vous prospérerez comme des veaux à l'engrais."

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    Luc 1,78 - "Grâce aux entrailles de la miséricorde de notre Dieu, En vertu de laquelle le soleil levant nous a visités d'en haut."

    * La fête du 25 décembre est arrivée progressivement en Orient et en Gaulle : 

    en 379 à Constantinople,

     au début du Ve siècle en Gaulle 

    au cours du Ve siècle à Jérusalem  

     et à la fin du Ve siècle en Égypte.

    * Dans les Églises d’Orient, au IVe siècle, on célébrait, sous des formes diverses, le 6 janvier la manifestation de Dieu.

    HISTOIRE DE NOËL JUSQU'À LA FIN DU MOYEN-ÂGE

    * L’empereur Théodose en 425 codifie officiellement les cérémonies de la fête de Noël. La fête du 25 décembre est devenue exclusivement chrétienne.

    * Clovis est baptisé dans la nuit du 25 décembre 496.

    * En 506, le concile d’Agde (voir ici) en fait un jour d’obligation.

    * En 529, l’empereur Justinien a fait de la fête du 25 décembre un jour chômé.

    * La messe de minuit se célèbre dès le Ve siècle, avec le pontificat de Grégoire le grand.

    * Au VIIe siècle, l’usage s’établit à Rome de célébrer 3 messes : la vigile au soir du 24 décembre, la messe de l’aurore et la messe du jour le 25 décembre.

    * La fête de Noël s’est répandue progressivement en Europe. Elle a été célébrée à la fin du Ve siècle en Irlande, au VIIe siècle en Angleterre, au VIIIe siècle en Allemagne, au IXe siècle dans les pays scandinaves, au IXe siècle et Xe siècle dans les pays slaves.

    * À partir du XIIe siècle, la célébration religieuse de la fête de Noël est accompagnée de drames liturgiques, les "mystères" qui mettent en scène l’adoration des bergers ou la procession des mages. Ces drames liturgiques se jouaient primitivement dans les églises, puis sur les parvis.

    HISTOIRE DE NOËL DEPUIS LA RENAISSANCE

    * Les crèches d’église apparaissent en Italie au XVe siècle.

    * L’arbre de Noël en Allemagne et en Alsace au XVIe siècle et ne devint populaire en France qu'au XIXe siècle.

    * Puis les crèches familiales, napolitaines puis provençales, se développent a partir du XVII° siècle.

    * Au moment de la Réforme en 1560, les protestants s’opposent à la crèche et préfèrent la tradition de l’arbre.

    * Avec la contre réforme au XVIIe siècle, les représentations des drames liturgiques sont interdites par l’Église parce qu’elles sont devenues trop profanes.

    * Au XIXe siècle, le Père-Noël apparaît aux États-Unis. Il se répand en Europe après la deuxième guerre mondiale. Originellement habillé de vert, il dut sa tenue rouge à une publicité de Coca-Cola.

    * À partir du XIXe siècle, les organismes de charité offrent aux plus démunis le traditionnel repas. Actuellement, cette journée tend à devenir principalement un jour de l’enfant et de la famille.

    JÉSUS N’EST PAS NÉ EN HIVER

    * Jésus, né juif, est un homme oriental. La récupération depuis la création de l'état chrétien par Constantin, le représente blond aux yeux bleus. Indépendamment des manipulations politiciennes sous son règne, il ne peut être né un 25 décembre.

    * L'administration romaine n’organisait pas de recensement en hiver. Il est très peu réaliste que Jésus naquit en décembre. Sa naissance vraisemblable est à la récolte des dattes fraîches c’est à dire à l’automne comme nous l’apprend le Coran.

    Coran - Sourate 19, 23-25 - "Puis les douleurs de l’enfantement l’amenèrent au tronc du palmier, et elle dit: "Malheur à moi !Que je fusse morte avant cet instant ! Et que je fusse totalement oubliée! " Alors, il l’appela d’au-dessous d’elle, [lui disant:] "Ne t’afflige pas. Ton Seigneur a placé à tes pieds une source. Secoue vers toi le tronc du palmier : il fera tomber sur toi des dattes fraîches et mûres."

    * Non seulement, la fête de "Noël" existait "avant l’ère chrétienne" — avec l’adoration païenne du dieu soleil — mais en outre, elle n’a aucun lien avec la naissance de Jésus. La Bible en fait voir clairement l’époque approximative. De par les Écritures, il devient évident que Jésus ne pouvait pas être né en hiver mais en automne comme le Coran le stipule !

    * Luc dit que la nuit où Jésus est né, les bergers étaient encore dans les champs à surveiller leurs troupeaux.

    Luc 2,8 - "Il y avait, dans cette même contrée, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux."

    * Chez les Hébreux, la saison pluvieuse commençait après la Fête des Tabernacles qui se tient généralement début octobre.

    * En novembre, lorsque le temps devenait froid et humide, les bergers avaient déjà fait rentrer leurs troupeaux des pâturages vers les quartiers d’hiver. Les bergers ne passaient plus la nuit dans les champs avec les moutons, comme ils le faisaient à partir du commencement du printemps jusqu’au début de l’automne.

    * Une autre preuve importante, non négligeable. Elizabeth, cousine de Marie, est enceinte de 6 mois. Jean-Baptiste son fils a 6 mois de plus que Jésus.

    Luc 1, 35-36 - "L'ange lui répondit: Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C'est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu. Voici, Elisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils en sa vieillesse, et celle qui était appelée stérile est dans son sixième mois."

    * La Bible dit que le père de Jean, Zacharie, était un prêtre assez âgé qui officiait dans le temple ; il brûlait de l’encens sur l’autel lorsqu’un ange lui apparut pour lui dire que lui et sa femme auraient un fils. 

    Luc 1, 8-17 - "Un jour, Zacharie exerçait ses fonctions de prêtre devant Dieu, car c’était au tour de son groupe de le faire. Selon la coutume des prêtres, il fut désigné par le sort pour entrer dans le sanctuaire du Seigneur et y brûler l’encens. Toute la foule des fidèles priait au-dehors à l’heure où l’on brûlait l’encens. Un ange du Seigneur apparut alors à Zacharie : il se tenait à la droite de l’autel servant à l’offrande de l’encens. Quand Zacharie le vit, il fut troublé et saisi de crainte. Mais l’ange lui dit : "N’aie pas peur, Zacharie, car Dieu a entendu ta prière : Élisabeth, ta femme, te donnera un fils que tu nommeras Jean. Tu en seras profondément heureux et beaucoup de gens se réjouiront au sujet de sa naissance. Car il sera un grand serviteur du Seigneur. Il ne boira ni vin, ni aucune autre boisson fermentée. Il sera rempli du Saint-Esprit dès avant sa naissance. Il ramènera beaucoup d’Israélites au Seigneur leur Dieu. Il viendra comme messager de Dieu avec l’esprit et la puissance du prophète Élie, pour réconcilier les pères avec leurs enfants et ramener les désobéissants à la sagesse des justes ; il formera un peuple prêt pour le Seigneur."

    * Il est de plus écrit, quand l’ange lui fit cette annonce, que Zacharie était "de la classe d’Abia".

    Luc 1, 5 - "Du temps d'Hérode, roi de Judée, il y avait un sacrificateur, nommé Zacharie, de la classe d'Abia ; sa femme était d'entre les filles d'Aaron, et s'appelait Elisabeth."

    * Qu’est-ce que la "classe d’Abia" ?

    * Des siècles auparavant, à l’époque du roi David, il y avait un grand nombre de prêtres. Le roi David les divisa en vingt-quatre "classes" (ou groupes), pour servir dans le temple selon un cycle régulier.

    1 Chroniques 24,10 - "Le sixième, à Mijamin ; le septième, à Kots ; le huitième, à Abija."

    * La classe d’Abia (ou d’Abija) était la huitième des vingt-quatre classes, et commençait normalement sa première semaine de service vers la fin mai.

    * Comme la Pentecôte Juive (voir ici), la deuxième des trois grandes périodes de pèlerinage, tombait la semaine après le service de la huitième classe – et que les vingt-quatre classes étaient réunies pour assurer le service au cours des trois saisons de Fête – Zacharie ne pouvait pas rentrer chez lui avant, approximativement, la première semaine de juin.

    * Si Jean-Baptiste a été conçu peu après le retour à la maison de Zacharie, vers la mi-juin, sa naissance aurait eu lieu neuf mois plus tard – vers la mi-mars. Jésus, qui était six mois plus jeune, serait alors né à la mi-septembre. Cela, bien sûr, alors que les bergers étaient encore dans les champs, la nuit, pour garder leurs troupeaux.

    Luc 2,8 - "Il y avait, dans cette même contrée, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux."

    LA CRÈCHE ET LA MÉNAGERIE N'APPARAISSENT QU'EN 1223

    * En ce qui concerne le bœuf et l’âne qui décorent régulièrement les crèches de Noël, aucune mention nulle part.

    * Ces éléments ont été rajoutés tardivement, apparemment par François d’Assise en 1223, sur la base d’un verset du prophète Isaïe: "Un bœuf reconnaît son propriétaire et un âne la mangeoire de son maître: par contre, mon peuple ne me reconnaît pas."

    * Le Concile de Trente, en 1563, interdit les représentations du bœuf et de l’âne !

    * Face à un protestantisme grandissant, les religieux sont désireux de manifester plus de rigueur dans l’expression de la foi chrétienne. Il est supprimé certaines croyances fondées sur les seuls évangiles apocryphes.

    * Cette recommandation fut relativement bien suivie jusqu’au milieu du XVIIe siècle. Impossible donc de voir des bœufs ou des ânes chez Velázquez, Vignon ou Rubens, par exemple !

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    L’adoration des Mages par Rubens, 1629

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    L’adoration des Mages par Claude Vignon, 1625

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    L’adoration des Mages par Velázquez, 1619

    LES TROIS MAGES

    * Où est l’image traditionnelle des trois mages qui, avec les bergers, sont généralement représentés debout dans l’étable, pour célébrer le Messie qui vient de naître ?

    * Nulle part, la Bible ne dit qu’il y avait trois mages, mais elle révèle que les mages sont arrivés au moins quelques semaines après sa naissance — alors que Jésus et ses parents logeaient dans une maison.

    Matthieu 2, 10-12 - "Quand ils aperçurent l'étoile, ils furent saisis d'une très grande joie. Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l'adorèrent; ils ouvrirent ensuite leurs trésors, et lui offrirent en présent de l'or, de l'encens et de la myrrhe. Puis, divinement avertis en songe de ne pas retourner vers Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin."

    * Les mages venaient de l’Orient.

    Matthieu 2, 1-2 - "Jésus étant né à Bethléem de Judée, au temps du roi Hérode, voici que des mages venus d'Orient arrivèrent à Jérusalem et demandèrent : "Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu son astre à son lever et nous sommes venus lui rendre hommage."

    * Au 1er siècle, cela signifiait généralement qu’ils venaient au-delà de l’autre rive de l’Euphrate (la frontière orientale de l’Empire romain de l’époque). À l’Est de l’Euphrate se trouvait l’Empire parthe, foyer de nombreux restes des dix tribus d’Israël, qui avaient été emmenées captives par les Assyriens, plus de sept siècles auparavant.

    * Les mages arrivèrent au palais du roi à Jérusalem, quelques semaines après la naissance de Jésus, pour voir le Messie. Ils avaient vu une "étoile" mystérieuse en Orient, qui les avait poussé à entreprendre leur voyage en Juda. 

    * Après avoir entendu les mages au sujet du moment où était apparue l’étoile, et sur ce qu’elle présageait, Hérode ordonna le massacre de tous les garçons à Jérusalem âgés de deux ans et au-dessous. 

    Matthieu 2, 16 - "Alors Hérode, voyant qu'il avait été joué par les mages, se mit dans une grande colère, et il envoya tuer tous les enfants de deux ans et au-dessous qui étaient à Bethléhem et dans tout son territoire, selon la date dont il s'était soigneusement enquis auprès des mages."

    * Nous savons par Luc que les parents de Jésus Le présentèrent au temple lorsqu’il fut âgé de quarante jours.

    Luc 2, 22 - "Et, quand les jours de leur purification furent accomplis, selon la loi de Moïse, Joseph et Marie le portèrent à Jérusalem, pour le présenter au Seigneur." 

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    Lévitique 12, 2-4 - "Parle aux enfants d'Israël, et dis: Lorsqu'une femme deviendra enceinte, et qu'elle enfantera un mâle, elle sera impure pendant sept jours; elle sera impure comme au temps de son indisposition menstruelle. Le huitième jour, l'enfant sera circoncis. Elle restera encore trente-trois jours à se purifier de son sang; elle ne touchera aucune chose sainte, et elle n'ira point au sanctuaire, jusqu'à ce que les jours de sa purification soient accomplis."

    * Ils étaient donc encore dans Jérusalem, lorsqu'il avait environ six semaines. Mais, la famille s’enfuit en Égypte après que Joseph eut reçu un avertissement, dans un songe, sitôt après la visite des mages. Il est évident que les mages ne sont pas arrivés juste après la naissance du Christ.

    Matthieu 2, 13-14 - "Lorsqu'ils furent partis, voici, un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph, et dit : Lève-toi, prends le petit enfant et sa mère, fuis en Egypte, et restes-y jusqu'à ce que je te parle ; car Hérode cherchera le petit enfant pour le faire périr. Joseph se leva, prit de nuit le petit enfant et sa mère, et se retira en Egypte."

    JÉSUS N'EST PAS NÉ DANS UNE ÉTABLE,
    MAIS DANS LA MAISON DE JOSEPH

    * Dans l’évangile de Matthieu, Jésus semble être né chez Joseph, qui réside à Bethléem. Le texte dit simplement que Joseph "prit chez lui sa femme ; et il ne la connut pas jusqu’au jour où elle enfanta un fils qu’il appela du nom de Jésus".

    Matthieu 1, 23-25 - "Réveillé de son sommeil, Joseph fit ce que l'ange du Seigneur lui avait commandé : il prit chez lui son épouse. Et il ne la connut point jusqu'à ce qu'elle enfantât son fils, et il lui donna pour nom Jésus."

    * Au vu de ces éléments, il est certain que Jésus est né dans la maison de Joseph et non pas dans une étable.

    Matthieu 1, 18-20 - "Voici de quelle manière arriva la naissance de Jésus-Christ. Marie, sa mère, ayant été fiancée à Joseph, se trouva enceinte, par la vertu du Saint-Esprit, avant qu'ils eussent habité ensemble. Joseph, son époux, qui était un homme de bien et qui ne voulait pas la diffamer, se proposa de rompre secrètement avec elle. Comme il y pensait, voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe, et dit : Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l'enfant qu'elle a conçu vient du Saint-Esprit."

    CADEAUX REÇUS

    * Les cadeaux, or-myrrhe, encens, étaient des présents luxueux à l'époque et étaient offerts à des personnages très importants.

    * L'or est la reconnaissance de la royauté de Jésus ; l'encens, la reconnaissance de sa divinité ; la myrrhe, la reconnaissance de son humanité.

    MYRRHE

    La myrrhe est en rapport avec l'amour et plus précisément l'amour de Dieu. 

    La myrrhe dans l'Ancien Testament n'est jamais mis en rapport avec la mort ou avec l'ensevelissement, mais avec l'amour et plus précisément l'amour de Dieu. 

    On se sert de la myrrhe pour oindre l'Arche d'Alliance:

    Exode 30, 23 - "Prends des meilleurs aromates, cinq cents sicles de myrrhe, de celle qui coule d'elle-même; la moitié, soit deux cent cinquante sicles, de cinnamome aromatique, deux cent cinquante sicles de roseau aromatique."

    * Pour décrire les vêtements du Roi-Messie dans le contexte de ses fiançailles avec Israël (Psaume 45,9) ou pour décrire la parole du Très-Haut.

    * La myrrhe apparaît en tout douze fois dans les écrits de l'Ancien Testament dont sept fois dans le Cantique des Cantiques lié à l'amour des fiancés.

    * La myrrhe dans Matthieu décrit donc la reconnaissance de l'amour du Messie pour son peuple.

    OR

    * L'or symbolise la pureté, la majesté et le principe divin dans la matière.

    * L’or, en raison de sa nature solaire, est un des symboles du Christ. 

    * Au début du christianisme, il était représenté ressuscité sous la forme d’un jeune homme glabre aux cheveux d’or, tel Apollon.

    * L’or symbolise la lumière céleste et la perfection chez les chrétiens orthodoxes qui ont largement utilisé le précieux métal pour réaliser les fonds des tableaux médiévaux et des icônes.

    * L’or est le métal précieux par excellence, inoxydable, inattaquable sauf par le mercure qui le dissout, mais sans l’altérer, et par le feu qui le liquéfie. 

    * L’or fut très tôt recherché dans l’histoire de l’humanité, pour sa beauté et sa symbolique spirituelle, divine et royale.

    * L’or est destiné aux objets sacrés et royaux. Il possède un caractère igné — le feu est en lui — et solaire.

    * Dans certaines cultures, la chaire des dieux est faite d’or, à cause de son inaltérabilité qui le rapproche de l’idée d’immortalité. Cette Immortalité est d’ailleurs symbolisée chez les Grecs par la toison d’or. En Orient, il est un signe de l’absolue perfection, ainsi que de l’Illumination, raisons pour lesquelles les statues de Bouddha sont couvertes d’or. Les icônes Byzantines sont également dorées pour montrer le reflet de la lumière céleste. Cette lumière céleste, nous la retrouvons dans les livres manuscrits anciens dont on dit qu’ils sont enluminés lorsque leurs lettrines et leurs miniatures ont été dorées à la feuille.

    * L’or des alchimistes symbolise la perfection, le but à atteindre. Il ne s’agit pas du métal jaune comme on le croit souvent, mais d’une évolution intérieure, d’une élévation de l’alchimiste lui-même, du plan matériel au plan spirituel.

    L’ENCENS

    * L'encens permet de mettre en valeur les dons spirituels dans un but civique, pour le bien‑être spirituel et matériel de toute l'humanité.

    * Font partie également ceux qui, administrent diligemment les richesses dont Dieu les a dotés, à des fins altruistes pour répandre le bien et le bonheur dans le monde, et non pour satisfaire leurs intérêts personnels.

    * La multiplication sage, utile et bénéfique des richesses humaines est une bénédiction de Dieu et une responsabilité dont Il nous investit, et ce fait constitue le fondement du progrès moral, social et culturel et une source inépuisable de bonheur.

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    Á SAVOIR

    * Il y a plusieurs siècles, les Écritures devinrent largement accessibles lorsque les croyants protestants se débarrassèrent des chaînes de l’Église romaine médiévale, qui avait le monopole de la Bible.

    * Les étudiants avides de découvrir la Bible décelèrent de nombreuses contradictions, en confrontant les croyances de l’époque avec la parole divine. L’un de ces thèmes concernait la célébration de Noël.

    * À quelle conclusion parvinrent-ils ? Selon la onzième édition de l’Encyclopaedia Britannica : "En 1644, les Puritains anglais interdirent toutes réjouissances ou services religieux [pour Noël] par décret du Parlement, au prétexte qu’il s’agissait d’une fête païenne". Quand le roi Charles II restaura la monarchie, cette interdiction fut levée, mais elle fut maintenue dans un grand nombre de colonies, en Amérique du Nord. Ce n’est que dans les années 1840, que Noël fut admis comme un jour férié dans le Massachusetts.

    * Bien avant l’apparition du christianisme, l’époque du solstice d’hiver était déjà une période charnière de l’année, qui regroupait de nombreuses croyances païennes relatives à la fertilité, maternité, la procréation. Elle donnait donc lieu à de nombreuses manifestations. Ces traditions antiques ont de nombreux points de similitude avec la fête chrétienne :

    Les Saturnales s’étendaient du 17 au 24 décembre. Les hommes et les femmes portaient des guirlandes autour du cou et s’offraient toutes sortes de cadeaux. Les gens sacrifiaient aussi symboliquement un mannequin représentant un jeune homme, pensant ainsi transmettre la vitalité du personnage à la nouvelle année.

    Le Brumalia pour honorer Bacchus, été tenue le 25 Décembre et était sûrement liés aux anciennes Lénéennes (Lenaia grec en l’honneur de Dionysos). Le festival comportait des banquets et beaucoup de gaieté en guise de conjuration. Le nom est dérivé du mot latin Bruma, signifiant "jour le plus court". La fête des Sigillaires (voir ici), ancêtre de la Saint Sylvestre, concluait les festivités à la fin du mois de décembre. Pendant ce temps de bascule vers l’an neuf, les gens s’offraient des menus-cadeaux de terre cuite (figurine, poupée).

     Le Mithragan est la fête la plus importante du Mithriacisme. Elle se déroulait chaque année le jour du Solstice d’hiver, jour célébrant de naissance de la divinité et la victoire de la lumière sur les ténèbres. Selon la tradition, Mithra serait né "jaillissant du rocher" (petrogène) ou d’une grotte – tandis que des bergers assistent à cette naissance miraculeuse.

     À partir du règne d’Aurélien (270-275), les Romains fêtent officiellement le Sol Invictus Elegabal (Soleil invaincu). Ce culte reprend des aspects de la mythologie d’Apollon et du culte de Mithra et se concluait par le sacrifice d’un taureau.

     Chez les Celtes, lors du Sabbat de Yule, on évoquait le dieu Gargan, un bon géant portant une hotte remplie de cadeaux et décore déjà un arbre, symbole de vie au moment du solstice d’hiver. Tandis que chez les Vikings, un homme habillé d’une grande cape censé représenter Odin le dieu scandinave de la guerre et souverain des divinités nordiques, visitait les maisons afin de demander si tout allait bien et d’offrir des friandises aux enfants sages (Odin chevauchant un Sleipnir - voir ici). Ce mythe à probablement évolué vers le connu Saint Nicolas.

    * Les premiers chrétiens ne fêtaient pas la naissance de Jésus-Christ comme le font les chrétiens d’aujourd’hui. Certains comme Origène (milieu du IIIe siècle) refusent de célébrer cette naissance ainsi que cela se faisait à l’époque pour un souverain temporel (roi, empereur, pharaon, reine). Il aura fallu attendre plus de trois siècles et demi pour que Noël devienne une fête religieuse officielle et encore deux siècles pour que cette fête soit généralisée.

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    LIENS

    ♦ Liturgie et fêtes païennes

    Le sens païen des fêtes religieuses

     Du paganisme au christianisme

     Du paganisme au christianisme.pdf

     Noël fête païenne

     Réinterprétation chrétienne des fêtes païennes

     Fêtes païennes récupérées

    ♦ Christianisation de Constantin.pdf

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  • L'importance de rester soi-même

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    Homme → H=hommes et femmes

    * L'Homme doit rester lui-même. De part ses caractéristiques spirituelles, il ne doit pas déroger à cette qualité primordiale, même si les circonstances de son existence sont difficiles.

    * En restant lui-même, l'Homme prouve sa capacité de changement et de dépassement et devient un exemple pour tous les autres Hommes.

    * Rester soi-même demande force et courage, paix et harmonie.

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  • Monde intérieur-Monde extérieur : Tout être est relié à la Source de Vie


      Partie 1 : https://www.youtube.com/watch?v=P7ISbbkO-Xs

        Partie 2 : https://www.youtube.com/watch?v=-hD96BO6P2A

    Partie 3 : https://www.youtube.com/watch?v=VZfTfz-KfAI

      Partie 4 : https://www.youtube.com/watch?v=6uk1d9Els-A

     * Il existe un champ vibratoire reliant toutes choses. On l'a appelé Akasha, le son originel Om, les perles du collier d'Indra, l'harmonie des sphères... et des milliers d'autres noms lui furent attribués à travers l'histoire.

    Les professeurs anciens enseignaient le Nada Brahma - l'univers est vibration. Le champ vibratoire est à la source de toute véritable expérience spirituelle et de toute recherche scientifique. Il s'agit du même champ ésotérique que des bouddhas, des yogis, des mystiques, des chamanes, des prophètes ont observé par introspection.

    Bon nombre d'imminents penseurs de l'histoire tels que Pythagore, Keppler, Léonard de Vinci, Tesla et Einstein approchèrent le seuil du mystère.

    Dans la société moderne, la majeure partie de l'humanité a perdu la sagesse ancienne. Nous nous sommes trop égarés dans le domaine de la pensée, ce que nous percevons comme le monde extérieur de la forme. 

    Nous avons perdu notre lien vers les mondes intérieurs. Cet équilibre, appelé "la voie moyenne" par le Bouddha et "le juste milieu" par Aristote, est le droit de naissance de chaque être humain. C'est la source commune de toutes les religions et le lien entre nos mondes intérieurs et extérieurs.

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  • Abdennour Bidar : Lettre ouverte au monde musulman

    Source ici : https://blogs.mediapart.fr/monica-m/blog/100115/lettre-ouverte-au-monde-musulman-abdennour-bidar

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    Abdennour Bidar est philosophe, spécialiste des évolutions contemporaines de l'islam et des théories de la sécularisation et post-sécularisation.

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    © Abdennour Bidar 

    * Cher monde musulman, je suis un de tes fils éloignés qui te regarde du dehors et de loin - de ce pays de France où tant de tes enfants vivent aujourd'hui. Je te regarde avec mes yeux sévères de philosophe nourri depuis son enfance par le taçawwuf (soufisme) et par la pensée occidentale. Je te regarde donc à partir de ma position de barzakh, d'isthme entre les deux mers de l'Orient et de l'Occident!

    * Et qu'est-ce que je vois ? Qu'est-ce que je vois mieux que d'autres sans doute parce que justement je te regarde de loin, avec le recul de la distance ? Je te vois toi, dans un état de misère et de souffrance qui me rend infiniment triste, mais qui rend encore plus sévère mon jugement de philosophe ! Car je te vois en train d'enfanter un monstre qui prétend se nommer État islamique et auquel certains préfèrent donner un nom de démon : DAESH. Mais le pire est que je te vois te perdre - perdre ton temps et ton honneur — dans le refus de reconnaître que ce monstre est né de toi, de tes errances, de tes contradictions, de ton écartèlement interminable entre passé et présent, de ton incapacité trop durable à trouver ta place dans la civilisation humaine.

    * Que dis-tu en effet face à ce monstre ? Quel est ton unique discours ? Tu cries "Ce n'est pas moi !", "Ce n'est pas l'islam !". Tu refuses que les crimes de ce monstre soient commis en ton nom (#NotInMyName). Tu t'indignes devant une telle monstruosité, tu t'insurges aussi que le monstre usurpe ton identité, et bien sûr tu as raison de le faire. Il est indispensable qu'à la face du monde tu proclames ainsi, haut et fort, que l'islam dénonce la barbarie. Mais c'est tout à fait insuffisant ! Car tu te réfugies dans le réflexe de l'autodéfense sans assumer aussi, et surtout, la responsabilité de l'autocritique. Tu te contentes de t'indigner, alors que ce moment historique aurait été une si formidable occasion de te remettre en question ! Et comme d'habitude, tu accuses au lieu de prendre ta propre responsabilité : "Arrêtez, vous les occidentaux, et vous tous les ennemis de l'islam de nous associer à ce monstre ! Le terrorisme, ce n'est pas l'islam, le vrai islam, le bon islam qui ne veut pas dire la guerre, mais la paix!"

    * J'entends ce cri de révolte qui monte en toi, ô mon cher monde musulman, et je le comprends. Oui tu as raison, comme chacune des autres grandes inspirations sacrées du monde l'islam a créé tout au long de son histoire de la Beauté, de la Justice, du Sens, du Bien, et il a puissamment éclairé l'être humain sur le chemin du mystère de l'existence... Je me bats ici en Occident, dans chacun de mes livres, pour que cette sagesse de l'islam et de toutes les religions ne soit pas oubliée ni méprisée ! Mais de ma position lointaine, je vois aussi autre chose - que tu ne sais pas voir ou que tu ne veux pas voir...

    * Et cela m'inspire une question, LA grande question : pourquoi ce monstre t'a-t-il volé ton visage ? Pourquoi ce monstre ignoble a-t-il choisi ton visage et pas un autre ? Pourquoi a-t-il pris le masque de l'islam et pas un autre masque ? C'est qu'en réalité derrière cette image du monstre se cache un immense problème, que tu ne sembles pas prêt à regarder en face. Il le faut bien pourtant, il faut que tu en aies le courage.

    * Ce problème est celui des racines du mal. D'où viennent les crimes de ce soi-disant "État islamique" ? Je vais te le dire, mon ami. Et cela ne va pas te faire plaisir, mais c'est mon devoir de philosophe. Les racines de ce mal qui te vole aujourd'hui ton visage sont en toi-même, le monstre est sorti de ton propre ventre, le cancer est dans ton propre corps. Et de ton ventre malade, il sortira dans le futur autant de nouveaux monstres - pires encore que celui-ci - aussi longtemps que tu refuseras de regarder cette vérité en face, aussi longtemps que tu tarderas à l'admettre et à attaquer enfin cette racine du mal !

    * Même les intellectuels occidentaux, quand je leur dis cela, ont de la difficulté à le voir : pour la plupart, ils ont tellement oublié ce qu'est la puissance de la religion — en bien et en mal, sur la vie et sur la mort — qu'ils me disent "Non le problème du monde musulman n'est pas l'islam, pas la religion, mais la politique, l'histoire, l'économie, etc". Ils vivent dans des sociétés si sécularisées qu'ils ne se souviennent plus du tout que la religion peut être le cœur du réacteur d'une civilisation humaine ! Et que l'avenir de l'humanité passera demain non pas seulement par la résolution de la crise financière et économique, mais de façon bien plus essentielle par la résolution de la crise spirituelle sans précédent que traverse notre humanité toute entière ! Saurons-nous tous nous rassembler, à l'échelle de la planète, pour affronter ce défi fondamental ? La nature spirituelle de l'homme a horreur du vide, et si elle ne trouve rien de nouveau pour le remplir elle le fera demain avec des religions toujours plus inadaptées au présent - et qui comme l'islam actuellement se mettront alors à produire des monstres.

    * Je vois en toi, ô monde musulman, des forces immenses prêtes à se lever pour contribuer à cet effort mondial de trouver une vie spirituelle pour le XXIe siècle ! Il y a en toi en effet, malgré la gravité de ta maladie, malgré l'étendue des ombres d'obscurantisme qui veulent te recouvrir tout entier, une multitude extraordinaire de femmes et d'hommes qui sont prêts à réformer l'islam, à réinventer son génie au-delà de ses formes historiques et à participer ainsi au renouvellement complet du rapport que l'humanité entretenait jusque-là avec ses dieux ! C'est à tous ceux-là, musulmans et non musulmans qui rêvent ensemble de révolution spirituelle, que je me suis adressé dans mes livres ! Pour leur donner, avec mes mots de philosophe, confiance en ce qu'entrevoit leur espérance!

    * Il y a dans la Oumma (communauté des musulmans) de ces femmes et ces hommes de progrès qui portent en eux la vision du futur spirituel de l'être humain. Mais ils ne sont pas encore assez nombreux ni leur parole assez puissante. Tous ceux-là, dont je salue la lucidité et le courage, ont parfaitement vu que c'est l'état général de maladie profonde du monde musulman qui explique la naissance des monstres terroristes aux noms d'Al Qaida, Al Nostra, AQMI ou de l'"État islamique".

    * Ils ont bien compris que ce ne sont là que les symptômes les plus graves et les plus visibles sur un immense corps malade, dont les maladies chroniques sont les suivantes :

    impuissance à instituer des démocraties durables dans lesquelles est reconnue comme droit moral et politique la liberté de conscience vis-à-vis des dogmes de la religion;

     prison morale et sociale d'une religion dogmatique, figée, et parfois totalitaire ;

     difficultés chroniques à améliorer la condition des femmes dans le sens de l'égalité, de la responsabilité et de la liberté;

     impuissance à séparer suffisamment le pouvoir politique de son contrôle par l'autorité de la religion;

     incapacité à instituer un respect, une tolérance et une véritable reconnaissance du pluralisme religieux et des minorités religieuses.

    * Tout cela serait-il donc la faute de l'Occident ? Combien de temps précieux, d'années cruciales, vas-tu perdre encore, ô cher monde musulman, avec cette accusation stupide à laquelle toi-même tu ne crois plus, et derrière laquelle tu te caches pour continuer à te mentir à toi-même ? Si je te critique aussi durement, ce n'est pas parce que je suis un philosophe "occidental", mais parce que je suis un de tes fils conscients de tout ce que tu as perdu de ta grandeur passée depuis si longtemps qu'elle est devenue un mythe !

    * Depuis le XVIIIe siècle en particulier, il est temps de te l'avouer enfin, tu as été incapable de répondre au défi de l'Occident.

    Soit tu t'es réfugié de façon infantile et mortifère dans le passé, avec la régression intolérante et obscurantiste du wahhabisme qui continue de faire des ravages presque partout à l'intérieur de tes frontières – un wahhabisme que tu répands à partir de tes lieux saints de l'Arabie Saoudite comme un cancer qui partirait de ton cœur lui-même !

     Soit tu as suivi le pire de cet Occident, en produisant comme lui des nationalismes et un modernisme qui est une caricature de modernité – je veux parler de cette frénésie de consommation, ou bien encore de ce développement technologique sans cohérence avec leur archaïsme religieux qui fait de tes "élites" richissimes du Golfe seulement des victimes consentantes de la maladie désormais mondiale qu'est le culte du dieu argent.

    * Qu'as-tu d'admirable aujourd'hui, mon ami ? Qu'est-ce qui en toi reste digne de susciter le respect et l'admiration des autres peuples et civilisations de la Terre ? Où sont tes sages, et as-tu encore une sagesse à proposer au monde ? Où sont tes grands hommes, qui sont tes Mandela, qui sont tes Gandhi, qui sont tes Aung San Suu Kyi ? Où sont tes grands penseurs, tes intellectuels dont les livres devraient être lus dans le monde entier comme au temps où les mathématiciens et les philosophes arabes ou persans faisaient référence de l'Inde à l'Espagne ?

    * En réalité tu es devenu si faible, si impuissant derrière la certitude que tu affiches toujours au sujet de toi-même... Tu ne sais plus du tout qui tu es ni où tu veux aller et cela te rend aussi malheureux qu'agressif... Tu t'obstines à ne pas écouter ceux qui t'appellent à changer en te libérant enfin de la domination que tu as offerte à la religion sur la vie toute entière. Tu as choisi de considérer que Mohammed était prophète et roi. Tu as choisi de définir l'islam comme religion politique, sociale, morale, devant régner comme un tyran aussi bien sur l'État que sur la vie civile, aussi bien dans la rue et dans la maison qu'à l'intérieur même de chaque conscience. Tu as choisi de croire et d'imposer que l'islam veut dire soumission alors que le Coran lui-même proclame qu'"Il n'y a pas de contrainte en religion" (La ikraha fi Dîn). Tu as fait de son Appel à la liberté l'empire de la contrainte ! Comment une civilisation peut-elle trahir à ce point son propre texte sacré ? Je dis qu'il est l'heure, dans la civilisation de l'islam, d'instituer cette liberté spirituelle — la plus sublime et difficile de toutes — à la place de toutes les lois inventées par des générations de théologiens !

    * De nombreuses voix que tu ne veux pas entendre s'élèvent aujourd'hui dans la Oumma pour s'insurger contre ce scandale, pour dénoncer ce tabou d'une religion autoritaire et indiscutable dont se servent ses chefs pour perpétuer indéfiniment leur domination... Au point que trop de croyants ont tellement intériorisé une culture de la soumission à la tradition et aux "maîtres de religion" (imams, muftis, shouyoukhs, etc.) qu'ils ne comprennent même pas qu'on leur parle de liberté spirituelle, et n'admettent pas qu'on ose leur parler de choix personnel vis-à-vis des "piliers" de l'islam. Tout cela constitue pour eux une "ligne rouge", quelque chose de trop sacré pour qu'ils osent donner à leur propre conscience le droit de le remettre en question ! Et il y a tant de ces familles, tant de ces sociétés musulmanes où cette confusion entre spiritualité et servitude est incrustée dans les esprits dès leur plus jeune âge, et où l'éducation spirituelle est d'une telle pauvreté que tout ce qui concerne de près ou de loin la religion reste ainsi quelque chose qui ne se discute pas !

    * Or cela, de toute évidence, n'est pas imposé par le terrorisme de quelques fous, par quelques troupes de fanatiques embarqués par l'État islamique. Non, ce problème-là est infiniment plus profond et infiniment plus vaste ! Mais qui le verra et le dira ? Qui veut l'entendre ? Silence là-dessus dans le monde musulman, et dans les médias occidentaux on n'entend plus que tous ces spécialistes du terrorisme qui aggravent jour après jour la myopie générale ! Il ne faut donc pas que tu t'illusionnes, ô mon ami, en croyant et en faisant croire que quand on en aura fini avec le terrorisme islamiste l'islam aura réglé ses problèmes ! Car tout ce que je viens d'évoquer — une religion tyrannique, dogmatique, littéraliste, formaliste, machiste, conservatrice, régressive — est trop souvent, pas toujours, mais trop souvent, l'islam ordinaire, l'islam quotidien, qui souffre et fait souffrir trop de consciences, l'islam de la tradition et du passé, l'islam déformé par tous ceux qui l'utilisent politiquement, l'islam qui finit encore et toujours par étouffer les Printemps arabes et la voix de toutes ses jeunesses qui demandent autre chose. Quand donc vas-tu faire enfin ta vraie révolution ? Cette révolution qui dans les sociétés et les consciences fera rimer définitivement religion et liberté, cette révolution sans retour qui prendra acte que la religion est devenue un fait social parmi d'autres partout dans le monde, et que ses droits exorbitants n'ont plus aucune légitimité !

    * Bien sûr, dans ton immense territoire, il y a des îlots de liberté spirituelle : des familles qui transmettent un islam de tolérance, de choix personnel, d'approfondissement spirituel ; des milieux sociaux où la cage de la prison religieuse s'est ouverte ou entrouverte ; des lieux où l'islam donne encore le meilleur de lui-même, c'est-à-dire une culture du partage, de l'honneur, de la recherche du savoir, et une spiritualité en quête de ce lieu sacré où l'être humain et la réalité ultime qu'on appelle Allâh se rencontrent. Il y a en Terre d'islam et partout dans les communautés musulmanes du monde des consciences fortes et libres, mais elles restent condamnées à vivre leur liberté sans assurance, sans reconnaissance d'un véritable droit, à leurs risques et périls face au contrôle communautaire ou bien même parfois face à la police religieuse. Jamais pour l'instant le droit de dire "Je choisis mon islam", "J'ai mon propre rapport à l'islam" n'a été reconnu par "l'islam officiel" des dignitaires. Ceux-là au contraire s'acharnent à imposer que "La doctrine de l'islam est unique" et que "L'obéissance aux piliers de l'islam est la seule voie droite" (sirâtou-l-moustaqîm).

    * Ce refus du droit à la liberté vis-à-vis de la religion est l'une de ces racines du mal dont tu souffres, ô mon cher monde musulman, l'un de ces ventres obscurs où grandissent les monstres que tu fais bondir depuis quelques années au visage effrayé du monde entier. Car cette religion de fer impose à tes sociétés toutes entières une violence insoutenable. Elle enferme toujours trop tes filles et tous tes fils dans la cage d'un Bien et d'un Mal, d'un licite (halâl) et d'un illicite (harâm) que personne ne choisit, mais que tout le monde subit. Elle emprisonne les volontés, elle conditionne les esprits, elle empêche ou entrave tout choix de vie personnel.

    * Dans trop de tes contrées, tu associes encore la religion et la violence — contre les femmes, contre les "mauvais croyants", contre les minorités chrétiennes ou autres, contre les penseurs et les esprits libres, contre les rebelles — de telle sorte que cette religion et cette violence finissent par se confondre, chez les plus déséquilibrés et les plus fragiles de tes fils, dans la monstruosité du jihad !

    * Alors, ne t'étonne donc pas, ne fais plus semblant de t'étonner, je t'en prie, que des démons tels que le soi-disant État islamique t'aient pris ton visage ! Car les monstres et les démons ne volent que les visages qui sont déjà déformés par trop de grimaces ! Et si tu veux savoir comment ne plus enfanter de tels monstres, je vais te le dire. C'est simple et très difficile à la fois.

    * Il faut que tu commences par réformer toute l'éducation que tu donnes à tes enfants, que tu réformes chacune de tes écoles, chacun de tes lieux de savoir et de pouvoir. Que tu les réformes pour les diriger selon des principes universels (même si tu n'es pas le seul à les transgresser ou à persister dans leur ignorance) : la liberté de conscience, la démocratie, la tolérance et le droit de cité pour toute la diversité des visions du monde et des croyances, l'égalité des sexes et l'émancipation des femmes de toute tutelle masculine, la réflexion et la culture critique du religieux dans les universités, la littérature, les médias. Tu ne peux plus reculer, tu ne peux plus faire moins que tout cela ! Tu ne peux plus faire moins que ta révolution spirituelle la plus complète ! C'est le seul moyen pour toi de ne plus enfanter de tels monstres, et si tu ne le fais pas tu seras bientôt dévasté par leur puissance de destruction. Quand tu auras mené à bien cette tâche colossale - au lieu de te réfugier encore et toujours dans la mauvaise foi et l'aveuglement volontaire, alors plus aucun monstre abject ne pourra plus venir te voler ton visage.

    * Cher monde musulman... Je ne suis qu'un philosophe, et comme d'habitude certains diront que le philosophe est un hérétique. Je ne cherche pourtant qu'à faire resplendir à nouveau la lumière — c'est le nom que tu m'as donné qui me le commande, Abdennour, "Serviteur de la Lumière".

    * Je n'aurais pas été si sévère dans cette lettre si je ne croyais pas en toi. Comme on dit en français: "Qui aime bien châtie bien". Et au contraire tous ceux qui aujourd'hui ne sont pas assez sévères avec toi — qui te trouvent toujours des excuses, qui veulent faire de toi une victime, ou qui ne voient pas ta responsabilité dans ce qui t'arrive — tous ceux-là en réalité ne te rendent pas service !

    * Je crois en toi, je crois en ta contribution à faire demain de notre planète un univers à la fois plus humain et plus spirituel !

    * Salâm, que la paix soit sur toi.

    http://quebec.huffingtonpost.ca/abdennour-bidar/lettre-au-monde-musulman_b_5991640.html

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    LIENS

    Chronique de M. Kamel Daoud

    Salman Rushdie : l'Occident aveugle face au djihadisme

    Salman Rushdie : «Aujourd'hui, on m'accuserait d'islamophobie et de racisme»

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