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Rechercher : se relever de toutes situation

  • Les femmes sont les piliers de l'Humanité

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    Source : http://gazettebatignolles.forumactif.com/t11-la-gazette-des-batignolles-n2

    Article écrit par © Ahmed

    * Sur la planète, il y a huit milliards d'humains dont un peu plus de la moitié sont des femmes. Chacune de ces femmes est un pilier de l'humanité.

    * Chaque femme porte la vie en elle et, au bout de quelques mois, elle donne naissance à un ou plusieurs enfants. Chaque enfant est un enfant du monde.

    * En tant qu'homme, je trouve scandaleux que beaucoup d'hommes osent se moquer, mépriser, maltraiter, torturer ou tuer des femmes. Je pense que ces hommes-là sont jaloux que la femme puisse donner la vie alors qu'eux donnent la mort (socialement, psychologiquement ou physiquement).

    * Beaucoup d'hommes essaient d'amoindrir la force qu'ont les femmes en elles et — moins ils arrivent à les faire ployer, plus leur colère, leur haine grandit. Et si ces hommes-là ne peuvent pas arriver à détruire la femme directement, alors ils s'en prennent à son entourage proche : enfants, famille, amis et collègues.

    * Beaucoup d'hommes aimeraient que "leur femme" soit comme l'idéal qu'ils ont en tête : qu'elle ait un emploi, qu'elle s'occupe des enfants, qu'elle soit une fée du logis et une femme disponible à toute heure pour son mari.

    * Ces hommes-là n'aideront jamais leurs femmes car ils estiment que s'occuper des enfants (faire des câlins, donner le bain, les border, changer les couches, ...) ou entretenir la maison (faire le ménage, la lessive, les courses, ...) sont des tâches "de bonnes femmes" ou déshonorantes pour un homme.

    * Je pense qu'il est nécessaire de ne plus être complice de ce genre de violences et chacun d'entre nous, hommes et femmes, pouvons faire changer les choses tout comme cet oiseau voulant sauver sa forêt, il va jeter goutte d'eau après goutte d'eau pour éteindre l'incendie qui détruit son habitat naturel.

    * Certaines femmes sont complices de certains hommes ou font pire qu'eux. Je pense que reproduire bêtement "les traditions" est un manque d'amour total et une preuve d'ignorance immense.

    * Ces gens-là se justifient en répétant bêtement ce qu'ils ont appris — ou en se basant sur des passages de leur religion — ou parce que la personne a subi une mutilation ou une frustration, alors il/elle souffre et se venge sur les autres.

    COMMENT AGIR AU QUOTIDIEN ?

    * C'est déjà refuser d'être complice de quelqu'un qui tient des propos misogynes, qui fait des blagues douteuses, qui a des gestes déplacés, qui siffle en voyant une femme, qui parle vulgairement, qui se frotte à une femme pour faire sentir son érection, qui l'insulte, qui la harcèle, ...

    * C'est aussi avoir le courage de prendre le temps pour défendre quelqu'un qui se fait agresser verbalement ou physiquement. Être indifférent, tout en passant son chemin, c'est être autant coupable que l'agresseur.

    * C'est aussi avoir le courage de demander et de soutenir les femmes qui méritent le même salaire que son collègue homme. Les femmes touchent 25 % de moins qu'un collègue alors qu'ils ont le même diplôme et le même emploi.

    * C'est aussi avoir le courage de rester soi-même et d'oser dire les choses aux gens car ces gens-là, qu'ils vous aiment ou non, ils vous respecteront.

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    LIENS

     Adam et Eve

     Masculin-Féminin

     Conscient-Subconscient ou le Fonctionnement de notre esprit

     Vivre l'harmonie dans le couple

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  • Salem : réhabilitation des femmes accusées de sorcellerie

    Source : http://www.lci.fr/international/etats-unis-325-ans-apres-avoir-ete-pendues-les-sorcieres-de-salem-commemorees-2059020.html

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    325 ans après une série de pendaisons ayant coûté la vie à dix-neuf personnes soupçonnées d’actes de sorcellerie, un monument destiné à saluer leur mémoire et souligner leur innocence a été inauguré à Salem, dans le Massachusetts, aux Etats-Unis.(...)

    Les familles des victimes sont regroupées en association et avaient déjà financé des bancs publics en hommage aux condamnés. (...)

    Grâce aux découvertes des chercheurs, le maire de la ville, Kimberley Driscoll, a décidé d’y créer un parc, ainsi qu’une stèle en hommage aux innocents dénoncés et pendus. Plus de 200 000 dollars ont pu être obtenus en fonds publics et privés, afin de tourner la page de cette trouble histoire.

    "Notre ville et notre communauté souhaitent toujours s’améliorer et tirer les leçons du passé, indique Driscoll. Nous ne pourrons pas effacer ce qui est arrivé, mais nous pouvons l’apaiser."

    https://www.youtube.com/watch?v=S61DTTgzD0c 

    https://www.youtube.com/watch?v=qnocBd0Zmds

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    Homme → H = hommes et femmes

    * Il est important de connaître l'histoire humaine, aussi terrible soit-elle !

    * Cela permet à l'Humanité de ne pas oublier ce que hier fut, pour deux raisons :

    pour comprendre comment elle en est arrivée là

    pour ne plus reproduire tous ses méfaits

    * Pour que les méfaits et les atrocités allant jusqu'au meurtre, cessent définitivement, l'Humanité est appelée à se remettre en question.

    * L'Homme aujourd'hui, doit chercher impérativement à se connaître (voir ici), à se réharmoniser intérieurement (voir ici), à transmuter ses envies nocives, afin de ne plus prêter main forte à tout ce qui divise, désunit, maltraite et pire : tue.

    * En comprenant son passé et en se connaissant en profondeur, l'Homme crée — pour lui-même et l'humanité simultanément — une existence beaucoup plus belle, magnifique, riche, équitable et resplendissante.

    * L'Homme est appelé à vivre, intérieurement et extérieurement, dans un monde de paix !!!

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    * L'inquisition, qui dura 6 siècles, fut l'un des fléaux les plus abominables de la chrétienté.

    * L'Inquisition reste unique en termes :

    - de durée : 600 ans soit 6 siècles

    - du nombre de ses victimes

    - de la cruauté employée

    - de l'intolérance qu'elle a encouragée.

    * Les femmes fut les principales victimes de l'Inquisition.

    * Leur alliance supposée avec le diable fut évidemment la principale raison des persécutions qu’elles ont subies. Et par conséquent, ramener une sorcière "dans le droit chemin", c'était entamer une lutte au nom du Bien, donc de Dieu, contre le Mal, c’est-à-dire Satan, Prince des Ténèbres.

    UN PEU D'HISTOIRE

    * Au Moyen Age, deux acteurs tiennent un rôle de premier plan : Dieu et Satan. Deux antithèses mères de tous les excès entre ferveur et exaltation. Hors le Ciel ou l'Enfer, point d'alternative au genre humain en cette période sombre : sauver son âme tel était l'objectif principal.

    * L’Eglise eut soin d’édicter des limites entre le "Bien" et le "Mal" puisque la liberté humaine pouvait conduire les êtres à s'engager dans le "Mal" et se lier à lui — ce que l'on appela alors "faire un pacte avec le Diable".

    * La chasse aux hérétiques était lancée.

    * En réalité, au XIème siècle, la chrétienté démarre la chasse aux hérétiques dont font partie les sorciers. Plus tard, l'inquisition va terriblement augmenter ce phénomène.

    * Au Moyen Age, en Europe, ce sont les classes dirigeantes — en se servant de l’appareil religieux, juridique et militaire — qui instrumentalisèrent ces épisodes hérétiques sanglants en utilisant les milieux populaires les plus misérables et surtout en visant les femmes jugées trop indépendantes ou exerçant des professions réservées aux hommes.

    * Jusqu’à la fin du XVIème siècle, les sorciers et sorcières étaient considérés comme des devins et guérisseurs, ils étaient donc indispensables dans les villages où les habitants étaient superstitieux.

    * Les Hommes ne connaissaient rien du corps humain ni de la nature, c’est pourquoi les maladies, la famine, les tempêtes, la mort étaient vus comme des phénomènes surnaturels qu’il fallait combattre par des moyens tout aussi surnaturels.

    * Ainsi, ceux qui avaient le pouvoir d’entrer en contact avec ces forces étaient utiles pour protéger les villageois.

    * A partir de la deuxième moitié du XVIème siècle jusqu'à la fin du XVIIème siècle, la "chasse aux sorcières" s'intensifia terriblement et devint la période la plus noire de l'histoire. Ce fut l'Inquisition qui dura 6 siècles.

    FONDATION DE L'INQUISITION EN 1231

    * Jusqu'en 1231, la tâche de découvrir, démasquer et punir les hérétiques était du ressort des évêques. Mais avec le temps, cette tâche devient trop lourde pour ces bergers du bon peuple chrétien, qui ont tant d'autres lourdes tâches à assumer.

    * Le pape décide donc de créer une institution séparée, qui aura le temps et les moyens de se consacrer uniquement à l'éradication de l'hérésie et de la sorcellerie : l'inquisition.

    * L'EGLISE NE RENIERA JAMAIS L'INQUISITION et garantira la continuité historique de l'institution jusqu'à nos jours, en se limitant à en modifier le nom

    il faudra attendre Pie X, en 1906, pour que le "Saint office de l'inquisition" soit renommé "Saint Office",

    et 1965 pour que le "Saint Office" soit rebaptisé "Congrégation pour la doctrine de la foi".

    * Enfin, en 1997, le pape ouvre les archives du Saint Office, et des historiens triés sur le volet sont autorisés à y mener des recherches. Les estimations du nombre total de victimes de l'inquisition sont fortement revues à la hausse, le consensus tourne aujourd'hui autour du million de personnes exécutées, auxquelles il faut ajouter d'innombrables personnes torturées et dont les biens ont étés saisis.

    * Souvent, les chrétiens d'aujourd'hui tendent à argumenter que l'inquisition ne serait qu'une erreur n'ayant rien à voir avec le christianisme véritable. Ils oublient que l'institution existe toujours, bien que sous un autre nom. Ils oublient aussi que les pratiques de l'inquisition (torture et exécution d'hérétiques) avaient commencé déjà peu après l'arrivée des chrétiens au pouvoir dans la Rome antique. L'inquisition en tant que pratique et institution traverse ainsi toute l'histoire du christianisme.

    * Les chrétiens qui essayent aujourd'hui de dissocier christianisme et inquisition oublient aussi que le personnel de l'inquisition fut fourni essentiellement par deux ordres religieux qui existent encore de nos jours, et qui restent généralement très populaires dans les milieux chrétiens de l'Occident à l'aube du XXIème siècle : les FRANCISCAINS et les DOMINICAINS.

    * Ces deux ordres pauvres, fondés au début du XIIIème siècle, avaient déjà plusieurs milliers de membres en 1231. Ces deux ordres étaient aussi irréprochables l'un que l'autre, menant une vie pure, pleine de zèle religieux, à l'abri de toute corruption. Leurs principes fondamentaux sont : la pauvreté, le travail, l'humilité et la charité.

    * Il est donc naturel que le Pape se tourne vers ces chrétiens intègres pour combattre l'hérésie et la sorcellerie.

    * Dès 1244, les deux ordres dépendent uniquement de Rome. L'église avait ainsi à son service une véritable armée d'hommes entièrement dévoués à sa cause.

    * Les premiers inquisiteurs furent tous Dominicains, mais dans les décennies qui suivirent, les postes d'inquisiteurs furent, dans de plus en plus de pays, répartis entre les deux ordres.

    * Dès qu'elle obtient l'autorisation de pratiquer la torture en 1251 par le pape Innocent IV, l'inquisition est en droit de juger et de torturer les hommes dès 14 ans, et les femmes dès 12.ans. Pour torturer et juger des enfants plus jeunes, l'inquisition élabora des stratagèmes légaux, le plus courant était celui de nommer un "curateur" qui avait la tutelle de l'enfant, et qui ensuite "assistait" l'enfant au cours de son procès.

    * Il y a eu des cas d'enfants de 7 ans accusés, torturés et condamnés comme hérétiques. Les enfants d'hérétiques étaient généralement considérés comme hérétiques eux-mêmes. Si leur âge ne leur permettait pas d'être torturés et jugés, ils étaient "endormis": on les plaçait dans un bassin d'eau tiède, on les ligotait, et on leur coupait les artères aux poignets. Cette méthode était considérée comme particulièrement "miséricordieuse" par les inquisiteurs.

    * L'inquisition peut prononcer, sur la base d'aveux arrachés par la torture, des peines allant d'une simple prière ou un jeûne jusqu'à la confiscation des biens et même la prison à vie. Par contre, elle ne peut prononcer de condamnation à mort.

    * Avec une subtilité tellement caractéristique de l'église catholique, l'inquisition peut par contre "passer" un hérétique au bras séculier de la justice pour une condamnation à mort sur la base des aveux obtenus sous la torture par l'inquisition. Cette subtilité de procédure permettra à l'église d'affirmer, par la suite, qu'elle n'a tué personne.

    * Il faut bien noter que la mise à mort d'hérétiques date de bien avant l'inquisition : elle commença dès l'Antiquité.

    * La nouveauté de 1231, est la fondat

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  • Il n'y a jamais eu d'Adam et Ève au paradis terrestre !

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    Masculin et Féminin à l'intérieur de chaque Humain

     

    ••• © Annick de SOUZENELLE (voir ici)

     

    * Il n'y a jamais eu d'Adam et Ève au paradis terrestre !

    * Ce jardin d'Eden, jardin de "jouissance" est au-dedans de tout être humain, de tout Adam - Adam représente l'homme et la femme c'est-à-dire l'Humanité - lorsqu'il assume ses normes ontologiques,

    * C'est-à-dire lorsqu'il se retourne au-dedans de lui-même et qu'il entre en communication avec Ishah, cette "autre" qui est en lui, son épouse (ou féminin) intérieure.

    * Ishah, dans son union avec Adam, constitue un aspect du jardin d'Eden. Lorsqu'il n'est pas tourné vers le dedans de lui-même et dans l'union avec Ishah (féminin intérieur), l'Homme est en exil ; dans cette situation dite "de chute", d'exil, Ishah non épousée peut déterminer notre enfer ; elle est refoulée dans les profondeurs inconscientes et devient alors l'objet de la légende de Lilith, dite "la première femme d'Adam".

    * Mais que signifie "première" lorsque la scène se joue en amont de l'exil, c'est-à-dire hors du champ de l'espace-temps historique ?

    * Dans cette situation d'exil, Ishah l'oubliée reste présente au-dedans de chaque être humain, jouant tantôt les inspiratrices, tantôt les démones.

    * Mais sur la scène historique de l'exil, Ève apparaît : Elle est la femme devant l'homme, qui prend le nom d'Adam ; Ève met au monde l'enfant dans le contexte animal qui nous est commun, mais qui ne constitue pas la vocation ontologique première du véritable Adam.

    * Toutes les traditions rendent compte du drame de cet exil : Prométhée, chez les Grecs, dérobant le feu du ciel avant d'y être introduit ; son épouse, Pandore (dont le nom signifie "tous les dons") ouvrant la boîte interdite et répandant sur le Terre des dons qu'elle ne sait gérer ; les hommes de la Tour de Babel tournant le dos à leur "Orient" et faisant une percée dans la plaine de Shinéar (celle "où l'on crie" et "où l'on titube"), tous sont comme Adam, prenant le fruit de l'Arbre de la Connaissance, que lui tend Ishah, au lieu d'attendre de le devenir lui même.

    * Privilégions notre propre tradition et focalisons notre regard sur le Livre de la Genèse, que nos traducteurs ont lu à l'aide de leurs lunettes d'exilés. Les deux premiers chapitres rapportent l'état d'Adam en amont de cette situation d'exil, dans un espace-temps autre que celui de notre commune expérience actuelle; ils faussent donc d'entrée de jeu le discours.

    * "Au commencement Dieu créa les cieux et la terre", disent-ils. Il ne s'agit nullement du commencement historique. Bereshit, ce mot qui, pour les Hébreux, contient toute la Torah, ce mot intraduisible peut être rendu au moins mal par "dans le principe", en arche en grec, in principio en latin ; cette traduction est préférable, à la condition que nous comprenions que ce "principe" nous habite en chaque instant.

    * Cet "instant" - le kairos grec - se rapporte à l'espace de l'intériorité de l'Homme ; il est le seul moment du temps intérieur avec lequel puisse s'articuler le temps historique dans son présent - le chronos grec.

    * La langue grecque possède deux mots pour distinguer ces deux qualités du même temps :

    L’instant de l'intériorité, lourd du "principe" divin fondateur de l'être,

    et l'instant du monde extérieur, dont la répétition banalisante structure le déroulement de l'exil, laissant l'Homme totalement inconscient, et de plus insatisfait !

    * Bereshit, ce "principe" en lequel tout est créé, est encore appelé par la Torah "l'Orient" de l'être, ou le "très antique", mais un Orient qui appartient à la géographie de l'âme et un antique qui se trouve à ses origines ontologiques : "Dans le principe Dieu créa..." Ce temps passé du verbe créer convient tout aussi peu à l'œuvre divine, qui se joue de toute éternité. L'éternité n'a rien à voir avec la succession indéfinie de notre temps d'exil ; temps divin, l'éternité lui est totalement transcendante, mais lui devient immanente en chaque "instant" de l'intériorité, vécu en communion avec le "principe" divin de l'être.

    * Le Nom de "Elohim" est ici révélé pour désigner non pas la Personne divine, innommable, mais l'Innommable dans sa fonction créatrice.

    * Enfin, dans ces mots, "Dans le principe Dieu crée les cieux et la terre", il s'agit de "cieux et terre" qui sont à l'intérieur de nous car, si le temps n'est pas celui de l'exil, l'espace n'appartient pas davantage au monde qui nous est extérieur. "Cieux et terre" sont, en hébreu, shamaïm (shem, "le NOM" ; maïm, "les eaux"), et erets, le "sec".

    * "Dans le principe Dieu crée l'humide et le sec", pourrait-on traduire, en précisant que l'humide est lourd du NOM, c'est-à-dire du Verbe divin qui fonde toute chose. En Adam, l'Homme, qui sera dit plus loin "image de Dieu", repose le NOM, "image de Dieu", repose le NOM, image de Dieu, dans sa fonction d'Incarnation, YHWH, "JE SUIS". Chaque être humain est un germe de "JE SUIS", un "JE SUIS en devenir d'être..", car tel est le NOM révélé à Moïse dans son expérience du buisson ardent (Exode 3,14).

    * "Je suis qui je suis" est une traduction faussée de ce verset, car le verbe être est employé ici, en hébreu, à la forme inaccomplie. Ce NOM secret de chacun est au cœur des eaux comme un enfant dans le sein d'une mère. Les eaux ne peuvent être saisies, elles symbolisent l'inconnu que les Hébreux appellent "l'inaccompli", car elles recèlent un potentiel d'énergies infini destiné à être réalisé pour construire le NOM.

    L'INACCOMPLI : L'INCONSCIENT
    LA TERRE, LE "SEC" : LE CONSCIENT

    * L'inaccompli est aujourd'hui comme l'inconscient ; par rapport à lui, la terre, le "sec", serait le conscient. La présence du shem (le NOM) dans les maïm (les eaux), sa puissance amoureuse et créatrice, est source d'une dynamique ontologique qui appelle les eaux à devenir du sec, l'inaccompli, de l'accompli, et l'inconscient, du conscient. Cette dialectique fondamentale s'exprimera dans la suite du texte par : "ténèbres-lumière", ou encore "femelle-mâle", dont nous allons découvrir le véritable sens.

    * Au Sixième Jour de la Genèse, Adam est en effet "créé Image de Dieu", il sera "fait à sa Ressemblance". De l'Image à la Ressemblance s'inscrit la dynamique que je viens d'évoquer ; elle constitue la vie. Les physiciens ne disent-ils pas que la vie est actualisation d'un potentiel d'énergies ? L'énergie, disent-ils aussi, c'est de l'information.

    * Les informations qui habitent les shamaïm sont appelées à construire "l'Arbre de la Connaissance", dont on ne peut dire qu'il est, dans son principe, celui "du bien et du mal", mais plutôt celui "de l'accompli et du pas-encore-accompli", ces deux pôles se rapportant au Germe divin que tout humain porte en gestation, à l'Orient de son être.

    * Dans la finalité de cet accomplissement, Adam est créé en même temps "mâle et femelle". Nos traducteurs n'ont vu en ces deux mots que l'homme et la femme dans leur nature animale, celle de l'exil. Il est vrai qu'Adam est l'humanité toute entière, hommes et femmes, mais la dimension ontologique de cette double qualité est différente :

    est "mâle" celui (ou celle) qui "se souvient" de sa "femelle". (Le mot hébreu zakhor recouvre le substantif "mâle" et le verbe "se souvenir").

    La femelle n'est autre que les shamaïm (les cieux), alors appelée adamah dans la fonction matricielle du shem (le NOM) qu'elle porte.

    * La adamah est mère (et mer) des profondeurs de tout être humain ; elle doit être cultivée - ce qui signifie qu'Adam doit faire œuvre mâle en elle, en pénétrer chaque énergie, la nommer, la travailler, afin de construire l'Arbre de la Connaissance et de faire mûrir son fruit, le divin en l'Homme.

    ADAM (L’HUMANITÉ) A VOCATION 
    DE SE METTRE AU MONDE

    * Adam a pour vocation de se mettre au monde ; dans ce sens, il a vocation de maternité. L'Adam du Sixième Jour, encore confondu avec sa Adamah, baigne dans les eaux de l'inconscience ; les énergies de celles-ci, douées d'une vie autonome, jouent à la place de l'Homme et il ne le sait pas ! Ceci décrit la situation actuelle d'exil dans laquelle l'Homme est maintenu parce qu'il se détourne de lui-même et de Dieu.

    * L'Adam du Sixième Jour (et celui de l'exil) est incapable de travailler sa Adamah. "Il n'y a pas d'Homme pour cultiver la terre [Adamah]", dit le texte du Septième Jour. Nos traducteurs exilés ont déduit de ce verset de la Genèse l'inexistence de l'Homme, qui venait cependant d'être créé au Sixième Jour ; ils en ont conclu que ce deuxième chapitre de la Genèse constituait une autre Genèse, étrangère à la première ; et la critique historique d'aller bon train !

    * Or, ce deuxième chapitre de la Genèse décrit un jour où "Elohim se retire [shabbat]" pour que croisse YHWH, comme un père le fait devant un fils qui commence à affirmer son identité, car YHWH, JE SUIS, est l'identité réelle d'Adam, par laquelle il peut devenir conscient de lui-même.

    * En ce Septième Jour, un processus de différenciation s'accomplit entre Adam et sa Adamah ; l'Homme entre en résonance avec son noyau divin fondateur, il sort de son être collectif pour devenir sa personne et faire croître son arbre.

    * Elohim dit : "l'Homme coupé de lui-même ne peut s'accomplir" (verset généralement traduit par : "il n'est pas bon que l'homme soit seul"). Elohim initie alors Adam à faire œuvre mâle en lui-même, à nommer les animaux (énergies) de sa Adamah pour transmuter leur peau (ténèbres) en lumière (jeux de mots hébreux intraduisibles) : Elohim fait "communiquer" Adam avec lui-même dans des "face-à-face" incontournables pour son accomplissement.

    * Adam cherche le face-à-face total ; il est alors "endormi" d'un sommeil qui est en réalité un éveil, au cœur duquel Dieu lui montre la totalité de son autre côté.

    L'AUTRE CÔTÉ D'ADAM N'EST PAS UNE CÔTE !

    * Cet "autre côté" n'a jamais été une côte : il est le côté "inaccompli", donc encore voilé, de l'Arbre de la Connaissance qu'est Adam dans sa totalité ; il est "dressé" par Dieu, devant cet Adam, en "épouse", Ishah, dont Adam est l'époux ; Ish.

    * Ishah est l'autre nom des shamaïm, les cieux, appelés Adamah en tant que mère des profondeurs et maintenant Ishah, "épouse" d'Adam. Lorsque Adam découvre son épouse et l'enfant divin qu'elle porte, il vit une extase et s'écrie : "Voici celle qui est os de mes os et chair de ma chair" ce qui en hébreu signifie : "Voici celle qui est la substance de ma substance [qui se tient cachée sous les apparences] et l'Image divine que je suis".

    * Car la "chair", basar, "scellée dans les profondeurs de cet autre côté" est l'Image divine fondatrice, constituée de bar, le "Fils" (le shem) et d'une présence secrète symbolisée par la lettre médiane de ce mot, le shin, première lettre du mot shem, le NOM, dont l'idéogramme primitif (flèche retenue au bout d'un arc tendu à l'extrême) exprime "l'esprit" qui est en l'Homme.

    * L'esprit est puissance de l'éros qui (départ de la flèche) rend capable l'accomplissement du Fils (le logos grec). La puissance de l'éros est, dans le principe, celle du désir infini de l'Homme pour son Dieu, qui ne peut se traduire dans un premier temps que par ses épousailles avec Ishah ; elle est une pulsion de vie informationnelle car elle transforme les énergies potentielles de Adamah en informations - le conscient - ; elle fait croître la sève de l'Arbre de Connaissance dont Adam va devenir le fruit : le Fils -JE SUIS - totalement accompli.

    * Ce Grand'Oeuvre est possible, puisque maintenant "Adam et son Ishah sont deux ; ils connaissent le chemin qu'ils ont à faire ; ils ne sont plus confondus" ; ce verset, à un premier niveau de lecture est traduit par : "ils étaient tous les deux nus et ils n'en avaient pas honte".

    * C'est à cette hauteur du mythe qu'intervient, au milieu de tous les animaux (les énergies) intérieurs d'Adam,"le serpent, Le plus rusé de toutes les énergies". Ici, la racine du mot hébreu arom "rusé", est aussi celle du mot qui vient de qualifier Adam et son Ishah et que l'on a traduit par "nu" au verset précédent.

    * Le serpent doué de savoir et de savoir-faire est une émanation du Satan, l'Adversaire ; il va tenter de déstabiliser Adam en s'adressant à son épouse Ishah.

    * Ishah prend le fruit de l'Arbre de la Connaissance que lui tend le serpent-Satan ; elle le donne à son époux qui le mange. Adam entre alors dans l'illusion totale d'être devenu JE SUIS ; ce "je" illusoire est l'ego du monde de l'exil, qui se trouve alors en relation avec l'extérieur des choses et d'Adam lui-même, mais coupé de l'intérieur, coupé d'Ishah dont il croit qu'elle est devenue sa totale lumière.

    * Réduit à l'état animal du Sixième Jour, Adam n'est plus que l'homme devant la femme alors seulement appelée Ève.

    * Ève devient mère biologique dans le monde extérieur alors que c'était à lui Adam, de devenir mère ontologique, mère du Fils intérieur, JE SUIS.

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  • Maladie mentale : explication d'un Chaman

    CHAMAN2.jpg

    Le Dr Somé

    Source : http://newsoftomorrow.org/abductions/therapies/la- vision-chamanique-de-la-maladie-mentale-ce-quun-chaman-voit- dans-un-hopital-psychiatrique


    Source : SpiritScience, extrait de The Natural Medicine Guide to Schizophrenia, par Stephanie Marohn (incluant Malidoma Patrice Somé), pages 178-189, ou dans The Natural Medicine Guide to Bi- polar Disorder 

    La vision chamanique de la maladie mentale.pdf

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    * Dans la vision chamanique, la maladie mentale signale la "naissance d’un guérisseur", explique Malidoma Patrice Somé.

    * De ce fait, les troubles mentaux sont des situations spirituelles critiques, des crises spirituelles et doivent être considérés comme telles pour aider le guérisseur à naître. 

    Ce que l’Occident voit comme une maladie mentale, le peuple Dagara (en Afrique de l’Ouest, Dagaaba en anglais) le voit comme "des bonnes nouvelles de l’autre monde". La personne traversant la crise a été choisie comme médium pour porter un message à la communauté, devant être communiqué du monde spirituel.

    * "Les troubles mentaux, les troubles comportementaux de toutes sortes, signalent le fait que deux énergies incompatibles ont fusionné dans le même champ" dit le Dr Somé. Ces perturbations se produisent quand la personne n’est pas aidée pour faire face à la présence d’une énergie du monde spirituel.

    Lorsque le Dr Somé est venu la première fois aux États-Unis en 1980, pour ses études supérieures, l’une des premières choses qu’il a vue a été la manière dont le pays gérait la maladie mentale. Quand un étudiant qu’il connaissait avait été envoyé dans un hôpital psychiatrique pour "dépression nerveuse", le Dr Somé était allé lui rendre visite.

    "J’étais choqué. C’était la première fois que j’étais confronté directement à ce qu’on fait ici aux gens qui ont les mêmes symptômes que j’avais vus dans mon village".

    * Ce qui a frappé le Dr Somé, c’était que de tels symptômes étaient perçus sous l’angle de la pathologie, avec l’idée qu’il faut stopper le trouble. C’était en opposition complète avec la manière dont sa culture voyait une telle situation. Alors qu’il regardait les patients dans la salle austère, certains dans des camisoles de force, d’autres shootés aux médicaments, d’autres criants, il se disait "c’est comme ça qu’on traite les guérisseurs naissants dans cette culture. Quelle perte ! Quel dommage qu’une personne finalement alignée avec une puissance de l’autre monde est ainsi gaspillée".

    Pour le dire autrement, d’une manière peut être plus compréhensible pour la mentalité occidentale, c’est que nous en Occident ne sommes pas formés à faire face aux phénomènes psychiques, au monde spirituel, et personne non plus ne nous apprend à reconnaître son existence. En réalité, les capacités psychiques sont dénigrées.

    * Quand les énergies du monde spirituel émergent dans la psyché occidentale, l’individu est complètement démuni pour les intégrer ou même comprendre ce qu’il se passe. Le résultat peut être terrifiant. Sans un environnement adéquat, et une aide pour faire face à une percée d’un autre niveau de réalité, en fin de compte, la personne devient folle. De fortes doses de médicaments anti-psychotiques aggravent le problème et empêchent une intégration pouvant conduire à un développement de l’âme et une croissance de l’individu ayant reçu ces énergies.

    Dans le service psychiatrique, le Dr Somé a vu beaucoup "d’êtres" qui traînaient autour des patients, des "entités" que la plupart des gens ne voient pas mais que les chamans et les médiums peuvent voir. "Elles provoquaient les crises chez ces personnes", dit-il. Il lui apparut que ces êtres essayaient d’extraire les médicaments et leurs effets des corps des personnes avec qui les êtres voulaient fusionner, et ce faisant ils renforçaient la douleur des patients. "Les êtres agissaient presque comme une sorte d’excavateur dans le champ énergétique des personnes. Ils faisaient cela avec acharnement. Les personnes concernées se mettaient à crier et à hurler" dit-il. Il ne pouvait pas rester dans cet endroit et dut partir.

    Dans la tradition Dagara, la communauté aide la personne à concilier les énergies des deux mondes  — "le monde spirituel avec lequel il ou elle est fusionné(e), et le village et la communauté". Cette personne a la capacité d’agir comme un pont entre les mondes et aide les vivants en leur apportant les informations et les soins dont ils ont besoin. La crise spirituelle se termine donc par la naissance d’un nouveau guérisseur. "La relation entre l’autre monde et le nôtre est celle d’un parrainage", explique le Dr Somé. "Le plus souvent, la connaissance et les dons qui ressortent de ce genre de fusion sont une connaissance et des dons directement apportés par l’autre monde".

    * Les êtres qui renforçaient la douleur des détenus de l’hôpital psychiatrique cherchaient en fait à fusionner avec les détenus pour faire passer des messages dans ce monde. Les personnes avec lesquelles ils voulaient fusionner ne recevaient pas d’aide pour apprendre comment faire un pont entre les mondes et les tentatives des êtres de fusionner étaient contrecarrées. Il en résultait la persistance du trouble initial de l’énergie et l’avortement de la naissance d’un guérisseur.

    * "La culture occidentale ignore constamment la naissance des guérisseurs" affirme le Dr Somé. "En conséquence, l’autre monde aura tendance à contacter de plus en plus de personnes pour essayer de capter l’attention. C’est plus dur pour eux". Les êtres spirituels sont attirés par les personnes dont les sens n’ont pas été anesthésiés. "La sensibilité est très souvent une invitation" note-t-il.

    * Ceux qui développent les soi-disant troubles mentaux sont ceux qui sont sensibles, ce que la culture occidentale définit comme de l’hypersensibilité. Les cultures indigènes ne le voient pas de cette manière et les personnes sensibles ne pensent donc pas qu’elles sont hypersensibles. En Occident, "c’est la surcharge de la culture dans laquelle ils sont qui les détruit" observe le Dr Somé. Le rythme effréné, le
    bombardement des sens, et l’énergie violente caractérisant la culture occidentale peuvent accabler les personnes sensibles.

    SCHIZOPHRÉNIE ET ENERGIE ÉTRANGÈRE

    * Dans la schizophrénie, il y a une "réceptivité spéciale à un flux d’images et d’informations, qui ne peut pas être contrôlé" déclare le Dr Somé. "Quand cette sorte de déferlement arrive à un moment qui n’est pas choisi, et particulièrement quand il comporte des images effrayantes ou contradictoires, la personne se met à délirer".

    * Dans cette situation, il est nécessaire d’abord de séparer l’énergie de la personne des énergies étrangères venant de l’extérieur, en utilisant la pratique chamanique (ce qu’on appelle un "balayage") pour nettoyer ces dernières de l’aura de la personne. Avec le nettoyage du champ d’énergie, la personne ne capte plus le flot d’informations et donc n’a plus de raison d’être effrayée et troublée, explique le Dr Somé.

    * Il est alors possible d’aider la personne à s’aligner avec l’énergie de l’esprit qui tente de se manifester depuis son monde, et de donner naissance à un guérisseur. Le blocage de cette manifestation est ce qui crée les problèmes. "L’énergie d’un guérisseur est une énergie à haute tension" observe-t-il. "Quand elle est bloquée, elle brûle la personne. C’est comme un court-circuit. Les fusibles sautent. C’est pourquoi ça peut faire très peur, et je comprends pourquoi cette culture préfère enfermer ces gens. Ils crient et hurlent, et on les met dans une camisole de force. C’est un triste tableau". Encore une fois, l’approche chamanique consiste à travailler sur l’alignement des énergies pour qu’il n'y ait aucun blocage, que les "fusibles" ne sautent pas, et que la personne puisse devenir le guérisseur qu’elle est destinée à être.

    * Cependant, il convient de noter à ce stade que tous les êtres spirituels qui entrent dans le champ énergétique d’une personne ne sont pas là à des fins de guérison. Il y a aussi des énergies négatives, qui sont des présences indésirables dans l’aura. Dans ces cas-là, l’approche chamanique consiste à les retirer de l’aura, plutôt que de travailler à s’aligner avec des énergies discordantes.

    ALEX : FOU AUX ETATS-UNIS, GUÉRISSEUR EN AFRIQUE

    * Pour mettre à l’épreuve sa croyance que la vision chamanique de la maladie mentale est vraie dans le monde occidental comme dans les cultures indigènes, le Dr Somé a ramené un patient avec lui en Afrique, dans son village. "J’ai voulu savoir, par curiosité, s’il est véritablement universel que la maladie mentale soit liée à un alignement avec un esprit d’un autre monde" dit le Dr Somé.

    * Alex était un américain de 18 ans qui avait vécu une crise psychotique à 14 ans. Il avait des hallucinations, était suicidaire, et traversait des cycles dangereux de dépression grave. Il était dans un hôpital psychiatrique et avait reçu quantités de médicaments, mais aucun ne l’aidait. "Les parents avaient tout essayé – sans succès" dit le Dr Somé. "Ils ne savaient pas quoi faire d’autre".

    * Avec leur permission, le Dr Somé a ramené leur fils en Afrique. "Après huit mois ici, Alex était pratiquement normal" rapporte le Dr. Somé. "Il pouvait même participer aux soins donnés par des guérisseurs ; en restant avec eux toute la journée à les aider, les assistant dans ce qu’ils faisaient avec leurs patients… Il a passé quatre ans environ dans mon village". Alex est resté par choix, et pas pour être soigné plus longtemps. Il se sentait "bien plus en sécurité dans le village qu’en
    Amérique".

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    Famille Dagara (wikipedia)

    * Pour aligner son énergie avec l’être du monde spirituel, Alex a effectué un rituel chamanique à cette intention, bien qu’il était légèrement différent de celui utilisé chez les Dagara. "Il n’est pas né dans le village, donc il fallait quelque chose d’autre. Mais le résultat a été similaire, même si le rituel n’était pas exactement le même" explique le Dr Somé. Le fait que l’alignement de l’énergie permit à Alex de guérir démontra au Dr. Somé que le lien entre les autres êtres et la maladie mentale est bien universel.

    * Après le rituel, Alex commença à partager des messages que l’esprit avait pour ce monde. Malheureusement, les personnes à qui il parlait ne comprenaient pas l’anglais (Dr Somé n’était pas là à ce moment-là). Toute cette expérience a fini par conduire Alex dans une université, où il étudie la psychologie. Il est retourné aux États-Unis quatre ans plus tard car il s’était "rendu compte qu’il avait fait tout ce qu’il devait faire, et qu’il pouvait aller de l’avant dans sa vie".

    * Aux dernières nouvelles, Alex est à Harvard en psychologie. Personne n’aurait pensé qu’il aurait pu terminer ses études de premier cycle, et encore moins avoir un diplôme d’études supérieures.

    * Le Dr Somé résuma ce que la maladie mentale d’Alex indiquait : "Il demandait de l’aide. C’était un appel d’urgence. Sa tâche et son destin était d’être guérisseur. Il disait que personne n’y portait attention".

    * Après avoir constaté l’efficacité de l’approche chamanique sur Alex, le Dr Somé conclut que les êtres spirituels sont tout aussi problématiques en Occident que dans sa communauté en Afrique. "La réponse à cette question pourrait se trouver ici, au lieu de devoir faire tout le chemin pour la trouver à l’étranger. Il pourrait y avoir un moyen de dépasser toute l’expérience de la pathologie, pour avoir la possibilité de former le rituel approprié pour aider les gens".

    LE DÉSIR DE CONNEXION SPIRITUELLE

    * Un point commun que le Dr Somé a remarqué dans les troubles "mentaux" en Occident est "une énergie ancestrale très ancienne qui a été placée en stase, et qui finalement émerge dans la personne". Il faut alors la retracer, remonter dans le temps pour découvrir quel est cet esprit. Dans la majorité des cas, l’esprit est lié à la nature, surtout aux montagnes ou aux grands cours d’eau, dit-il.

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