Web
Analytics Made Easy - StatCounter

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : penser positif

  • L'Être Humain doit élever sa Conscience pour se dépasser et aider l'Humanité

    ACTUALITÉS

    https://twitter.com/stevemaman

    Source : http://www.lefigaro.fr/international/2015/08/20/01003-20150820ARTFIG00033-steve-maman-l-homme-d-affaires-qui-rachete-les-esclaves-sexuels-de-daech.php

    * Toutes ingérences dans les affaires des États, toutes spoliations et appropriations arbitraires de leurs biens, toute soumission à une autre façon de vivre, de penser et de croire, fait naître dans le cœur des dirigeants et des peuples qui les subissent, colère, haine et envie de vengeance.

    * Ce sont ces ingérences, ces spoliations et ces soumissions, toutes arbitraires, qui doivent impérativement cesser envers nos frères humains.

    * De même, paradoxalement, il est important que les "victimes" de toutes ces violences, fassent cesser en elles-mêmes, toute haine et tout désir de vengeance (même si ces attitudes se comprennent).

    * Agir ainsi, pour toutes victimes, n'est ni faiblesse ni soumission face aux différentes formes de violence et de dictature (= dicter une conduite à vivre sans chercher à comprendre en totalité qui est l'être humain en face de soi).

    * Bien au contraire, cela est une attitude qui sublime l'Homme, car cette attitude est une attitude réfléchie devant des actes abjects et inhumains, consciente que la vengeance entraîne toujours plus de vengeance et de souffrance et ne s'arrêtera donc jamais, et également élévatrice puisqu'elle permet de se reconnecter avec la dimension divine qui se trouve en chaque être humain qui aidera puissamment à comprendre, accepter, dépasser et à se libérer de toute douleur... donc à forcir intérieurement.

    * Décider d'agir ainsi, est certes très difficile (voir ici), il faut laisser du temps au temps, mais l'Humain est capable de se dépasser, est capable d'une grandeur incroyable parce qu'il est emplit d'une puissance insoupçonnée (voir ici) !!

    * Et agir ainsi est valable aussi et surtout pour tous les Hommes qui provoquent violence et souffrance, pour tous les Hommes tombés dans l'inhumanité voire à l'état d'animal. Eux aussi sont capables de se relever, de poser un autre regard sur eux-mêmes et donc sur son frère et sœur humains, et de se changer complètement !!!

    --------

    Hommes → H = hommes et femmes

    * L’ingérence des pays occidentaux dans les affaires des autres nations (pour prendre leurs biens uniquement, en se moquant totalement du bien-être de leurs peuples,– il est à remarquer qu'aucun état sur terre ne se soucie vraiment de leur peuple), ces ingérences occidentales ne justifient nullement la violence du groupe Daech envers les hommes et garçons, et envers les femmes et les filles, en les déshumanisant pour transformer les uns en machine à tuer et rendre les autres à l'état d'objets sexuels...

    * Il est compréhensibles que ces gens s'insurgent devant les abus occidentaux, mais il ne faut absolument pas crédit à leur justification politico-religieuse, ni aux violences et aux souffrances qu'ils font subir aux hommes, femmes, enfants, enlevés et faits prisonniers.

    COMMENT ET POURQUOI REFUSER DÉFINITIVEMENT LA VENGEANCE HUMAINE "ŒIL POUR ŒIL,DENT POUR DENT"

    "œil pour œil et dent pour dent" - Cette expression provient de la "Loi du Talion", qui apparaît en 1730 avant J.C. dans le code Hammourabi, alors roi de Babylone. Cette loi incitait à la vengeance individuelle, à condition que la peine soit identique au crime commis. Auparavant, rien n'indiquait que la vengeance devait être égale au préjudice subit, elle était bien souvent supérieure au méfait commis. Cette loi du Talion a permis d'adoucir la vengeance.

    * Toute violence est à refuser, à récuser !!! Aucune violence ne peut être minimisée : que ce soit celle de se mêler des affaires des autres, tout comme celle de vouloir se venger d'oser s'immiscer dans lesdites affaires. La violence engendre toujours plus de violence et de souffrance. Et se venger entretient, pire nourrit toutes les violences et peut faire tomber très bas. 

    * D'où l'importance du changement intérieur que tout Homme doit mettre en pratique pour dépasser en priorité ses violences internes, puisque celles-ci se répercutent à l'extérieur (voir ici).

    * De même les Hommes désirant se venger, parce qu'ayant subi des affronts, des humiliations et des soumissions et rabaissements de toutes sortes, peut se comprendre, mais cette violence-là aussi doit se maîtriser à l'intérieur de soi (ôter toutes pensées, paroles de haine et gérer ses émotions en refusant tout sentiment négatif). Se maîtriser ainsi, même si cela est difficile au début, permettra de freiner puis de faire arrêter toute agression extérieure...

    * L'Homme doit parvenir — et il en est grandement capable — à se libérer de toute mauvaise pensée dans son cœur, à refuser par la suite de les nourrir pour fomenter des vengeances ! Et pour récuser ces pensées négatives engendrant des violences, non seulement il est important que l'Homme se change intérieurement mais aussi qu'il apporte aide et/ou soutien aux victimes — si cela est possible bien sûr et s'il est prêt.

    AIDER SON FRÈRE HUMAIN

    * Dans ce cas terrible qu'impose Daech, les souffrances provoquées par les violences subies, sont à abolir aussi. Et pour se faire, il est important de libérer les femmes et filles, et les hommes et garçons, de l'esclavage de la violence et de la mort. Cet acte est bel et bien un acte d'amour fraternel !

    * Steve Maman agit par amour fraternel et respect envers les esclaves. Id est il comprend dans son cœur leur souffrance sinon il n'aurait pu agir de la sorte.

    * C'est en se mettant à la place des autres que tout Homme pose des actes humains, de cœur... notamment comme ceux de Steve Maman. Tout acte de cœur ne sont pas anodins : ils incluent automatiquement de belles choses en l'Homme, un changement personne, une empathie envers ceux qui souffrent.

    QU'EST-CE QUI EST LE PLUS IMPORTANT ?
    L'ARGENT OU L’ÊTRE HUMAIN ?

    * Dans l'article (voir lien plus haut), il est reproché à Steve Maman la méthode employée avec l'argent reçu —  son argent personnel mis au départ, puis la demande d'aide financière en ligne — cet argent qui va effectivement dans la poche du groupe islamiste Daech...

    Extrait du lien plus haut - Si son initiative est souvent saluée, des voix s'élèvent et l'accusent de financer Daech. À Montréal, le milieu universitaire s'interroge sur la méthode employée. "Plusieurs régimes occidentaux se demandent si c'est la chose à faire puisque quand on commence, ça ne finit plus, souligne Frédéric Castel, géographe à l'Université du Québec à Montréal (UQAM). Et même pour des kidnappings d'otages en nombre de quelques dizaines, on est déjà contre. Qu'est-ce que ça va être quand on est avec des milliers?", demande l'enseignant. interrogé sur le site d'information "La Presse".

    En France, le directeur du Centre d'analyse du terrorisme (CAT) Jean-Charles Brisard se montre tout aussi sceptique. "En versant de l'argent contre la libération d'otages, je pense que cette initiative privée fait le jeu de Daech", commente-t-il, ajoutant que les rançons représentent 10% du financement de l'État islamique. "Ce qui est loin d'être négligeable !"

    Pour Natalie Maroun, analyste à l'Observatoire international des crises, la question est davantage morale : "Est-ce que c'est normal d'acheter un enfant pour le libérer, à l'heure où l'esclavage est aboli?"

    * L'argent ne doit plus être considéré comme un but, mais comme un moyen.

    * Ici l'argent est un moyen pour aider son frère/sœur humain - contre les viols, contre les conversions obligatoires, contre l'apprentissage à tuer et violer, etc...

    * Les attaques que cet homme subit se comprennent, puisque cet argent ira à ce groupe malsain et inhumain qu'est Daech, groupe s'enrichissant sur la souffrance des humains et qui impose sa façon de voir l'existence, de croire, sous peine de mort...

    * Une question se pose malgré tout :

    * Parce que l'argent va là où il n'est pas censé aller, doit-on pour autant abandonner les gens prisonniers de Daech à toute sorte de violence ?

    L'IMPORTANCE DE SE RECONNECTER À SA PROPRE DIMENSION DIVINE ET RECONNAÎTRE CELLE DE L'AUTRE

    * Demander : "Est-ce que c'est normal d'acheter un enfant pour le libérer, à l'heure où l'esclavage est aboli ?" est de très mauvaise foi et totalement mensonger puisque malheureusement l'esclavage n'est pas du tout aboli dans le monde (voir vidéo et voir plus bas)...

    * Cela dénote clairement un manque d'empathie total et d'amour fraternel, face à ce que peuvent ressentir et vivre ces hommes, femmes, enfants, obligés de se soumettre et/ou de subir des actes inhumains.

    * L'attitude de ces directeurs de conscience "qui observent" et "qui analysent" (voir lien plus haut) est inhumaine et totalement irresponsable. En imposant leurs visions erronées, ils démontrent qu'ils sont totalement coupés de leur dimension divine en eux ! tout comme ceux qu'ils condamnent !

    * Qu"il s'agisse des objecteurs de conscience qui décident qui doit être secouru ou qui peut mourir, ou bien qu'il s'agisse de ce groupe qui impose violence, souffrance et mort, tous deux agissent de la même façon et laissent régner leur petitesse : oublier, ou ne pas connaître, ou bien pire refuser, que les autres êtres humains ont la même grandeur en eux, une dignité, une dimension puissante, qu'il est indigne de bafouer, de salir ou laisser salir, de tuer ou de laisser tuer.

    * Ainsi ces directeurs de conscience prouvent qu'ils sont incapables de comprendre avec le cœur, en étant totalement indifférents au sort de ces gens et par extension de tous ceux vivant des injustices inhumaines partout dans le monde...

    * Vivre loin des Hommes souffrants et violentés, les voir que par écran interposé, assis confortablement dans un fauteuil ou en dégustant un bon repas, fait apparaître la réalité de façon irréelle, superflue, très lointaine, où l'émotion et l'empathie n'ont pas le temps de prendre prise sur le cœur... ou bien si elles essaient de s'y enraciner, la vision du bon fauteuil ou du délicieux repas bien concrets et bien réels eux, fait vite estomper la réalité cauchemardesque qui, ouf, heureusement, est loin, très loin de nos portes !

    * Ainsi il est très facile pour tout Homme de se couper de la réalité, refuser d'y prêter attention, en se croyant protégé, éloigné des souffrances que d'autres endurent et croire ou espérant que tout malheur n'arrive qu'aux autres...

    * Après tout que représentent-ils ces Hommes souffrants, pour ces directeurs de conscience qui "analysent" et "observent ??? De futurs fardeaux dont il faudra apporter nourriture, logement, sécurité ??? Le monde est trop peuplé n'est-ce pas ? C'est ce que l'on nous fait croire pour justifier qu'il y aura des manques pour certains. Alors, vu ainsi, la petitesse de ces objecteurs de conscience, leur inhumanité, leur coupure avec leur divinité en eux, et donc leur indifférence face à la souffrance et à la mort, sont compréhensibles !

    Une question importante se pose =
    * Qu'est-ce qui est le plus important : laisser mourir, physiquement ou de désespoir, ces femmes et ces filles (dont leur avenir est tout tracé : objet sexuels et reproductrices perpétuant alors les mêmes souffrances envers leurs enfants à naître), les laisser souffrir continuellement ???

    * Idem lai

    Imprimer Pin it! Lien permanent  commentaire
  • Déconstruire le mythe d’une préhistoire sauvage et belliqueuse

    ACTUALITÉS

    source : http:www.monde-diplomatique.fr201507patou_mathis53204

    Source : http://www.monde-diplomatique.fr/2015/07/PATOU_MATHIS/53204

    Déconstruire le mythe d’une préhistoire sauvage et belliqueuse

    * Non, les hommes n’ont pas toujours fait la guerre

    La violence humaine est-elle innée ou induite par le contexte ? Les recherches anthropologiques et archéologiques permettent aujourd’hui de répondre un peu mieux à cette question qui divisa les plus grands philosophes.

    La guerre ne semble apparaître qu’avec la naissance de l’économie de production et le bouleversement des structures sociales du néolithique, il y a environ dix mille ans.

    Par Marylène Patou-Mathis
    Directrice de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), département préhistoire du Muséum national d’histoire naturelle (Paris).

    -----

    * Non, les hommes n’ont pas toujours fait la guerre !

    * Sur la question de la violence chez les humains, deux conceptions radicalement opposées s’affrontent. Le philosophe anglais du XVIIe siècle Thomas Hobbes pensait que la «guerre de tous contre tous» existait depuis l’aube des temps (Léviathan, 1651). Pour Jean-Jacques Rousseau, l’homme sauvage était sujet à peu de passions et a été entraîné dans "le plus horrible état de guerre" par la "société naissante" - (Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, 1755).

    * L’image de l’homme préhistorique violent et guerrier résulte d’une construction savante élaborée par les anthropologues évolutionnistes et les préhistoriens du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Elle a été gravée dans les esprits à la faveur du présupposé selon lequel l’humanité aurait connu une évolution progressive et unilinéaire (1). Dès la reconnaissance des hommes préhistoriques, en 1863, on a rapproché leur physique et leurs comportements de ceux des grands singes, gorilles et chimpanzés. Pour certains savants, cet «homme tertiaire» représentait le chaînon manquant entre la "race d’homme inférieur" et le singe. Puis la théorie dite "des migrations", apparue dans les années 1880, a soutenu que la succession des cultures préhistoriques résultait du remplacement de populations installées sur un territoire par d’autres ; elle a enraciné la conviction que la guerre de conquête avait toujours existé.

    * Sans avoir procédé à une analyse précise de leurs usages, les premiers préhistoriens donnent aux objets taillés des noms à connotation guerrière : massue, casse-tête, coup-de-poing, poignard... Les expositions universelles et les premiers musées reproduisent ce parti pris. Ainsi, le Musée d’artillerie (devenu Musée de l’armée), installé aux Invalides en 1871, propose des collections d’armes pré- et protohistoriques, antiques, historiques et ethnographiques, et, pour chaque période, des mannequins grandeur nature armés, en costume de guerre. Cette présentation instille dans la tête du visiteur l’idée d’une continuité culturelle de la guerre depuis la période la plus reculée de l’humanité. Pourtant, d’après les études actuelles, ces armes étaient utilisées pour tuer des animaux, et non des humains.

    BIENVEILLANCE ENVERS LES INFIRMES

    * Davantage encore que les travaux scientifiques, les œuvres d’artistes et d’écrivains ont construit l’image des préhistoriques et de leur mode de vie : les sculptures d’Emmanuel Frémiet ou de Louis Mascré, les peintures de Paul Jamin ou de Fernand Cormon ; les Etudes antédiluviennes de Pierre Boitard ; et bien sûr La Guerre du feu de J.-H. Rosny aîné, paru en 1911. Jusqu'à la fin du XIXe siècle, cette image demeure, à de rares exceptions près, celle d’un singe anthropomorphe, souvent une sorte de gorille, espèce considérée alors comme particulièrement sauvage et lubrique. On le représente maniant des armes primitives comme le gourdin ou le coup-de-poing, pratiquant l’esclavage et s’adonnant au meurtre, voire au cannibalisme. Cette vision se retrouve dans la plupart des romans qui fleurissent à partir de 1880.

    * Ces fictions installent dans l’imaginaire populaire un archétype du préhistorique : un héros masculin, viril, confronté à des animaux de grande taille, comme le mammouth, ou féroces, tel le tigre à dents de sabre. Armé d’une massue et vêtu d’une peau de bête, il vit dans une caverne où il taille des outils en pierre. Révolté, instinctif et violent, notre ancêtre se bat pour conquérir le feu, une femme, ou pour venger un être cher. Les conflits sont omniprésents, comme si la guerre était inexorable, en particulier entre des «races» différentes, dont les types sont souvent puisés dans les récits des explorateurs (2).

    * Au début du XXe siècle, s’appuyant sur le comportement des grands singes, certains sociobiologistes, rejoints par des anthropologues et des préhistoriens, soutiennent la thèse selon laquelle nous descendrions de "singes tueurs". L’Homo sapiens, animal brutal car prédateur, se serait répandu hors d’Afrique à travers l’Eurasie en éliminant les autres grands singes bipèdes. Cette hypothèse, avancée en 1925 par le préhistorien Raymond Dart, fut popularisée en 1961 par Robert Ardrey dans Les Enfants de Caïn (Stock). Chasseurs, donc prédateurs, les préhistoriques auraient été agressifs par nature, et la guerre n’aurait été qu’une chasse à l’homme.

    * La mise à mort de l’animal peut apparaître comme l’expression d’une violence humaine intrinsèque. Pourtant, plusieurs études ethnographiques montrent que, dans la majorité des cas, elle exclut toute agressivité de la part du chasseur (3) ; au contraire, elle socialise cette violence nécessaire sur le mode de l’échange cosmologique entre l’homme et la nature (4). En outre, elle contribuerait à la constitution d’un lien social à travers le partage de la proie. Aujourd’hui, l’hypothèse selon laquelle l’homme, parce que prédateur, descendrait de «singes tueurs» est abandonnée, de même que celle de la «horde primitive» proposée par Sigmund Freud en 1912.

    * Défenseur de la théorie de Jean-Baptiste de Lamarck sur l’hérédité des caractères acquis, le père de la psychanalyse soutenait que, en des temps très anciens, les humains étaient organisés en une horde primitive dominée par un grand mâle tyrannique. Celui-ci s’octroyait toutes les femmes, obligeant les fils à s’en procurer à l’extérieur par le rapt. Puis, un jour, «les frères chassés se sont réunis, ont tué et mangé le père, ce qui a mis fin à l’existence de la horde paternelle», écrit-il dans Totem et Tabou, en 1912. Freud développe également les notions de «primitif intérieur» et de «pulsion sauvage» ; les conflits internes représenteraient l’équivalent de luttes extérieures qui n’auraient jamais cessé.

    * Cette «sauvagerie intérieure» ne serait-elle pas en réalité, comme le suggère l’épistémologue et anthropologue Raymond Corbey (5), une «construction mentale imaginaire influencée par les idéologies du XIXe siècle comme le racisme ou l’eugénisme» ? Plusieurs études en neurosciences affirment que le comportement violent n’est pas génétiquement déterminé (6). Même s’il est conditionné par certaines structures cognitives, le milieu familial et le contexte socio-culturel jouent un rôle important dans sa genèse (7). En outre, de nombreux travaux, tant en sociologie ou en neurosciences qu’en préhistoire, mettent en évidence le fait que l’être humain serait naturellement empathique. C’est l’empathie, voire l’altruisme, qui aurait été le catalyseur de l’humanisation (8).

    * En observant les anomalies ou les traumatismes inscrits sur les ossements de plusieurs fossiles humains du paléolithique, on constate qu’un handicapé physique ou mental, même de naissance, n’était pas éliminé. Les restes, vieux de 420 000 à 300 000 ans, d’un enfant Homo heidelbergensis ayant souffert de synostose crânienne précoce ont été retrouvés dans la Sima de los Huesos — la «grotte des os» — sur le site d’Atapuerca, en Espagne. Cette pathologie entraîne un développement anormal du cerveau, ainsi qu’une déformation du crâne. Atteint dès sa naissance d’un retard mental handicapant, cet enfant a survécu jusqu’à l’âge de 8 ans.

    * Dans la majorité des cas de traumatisme, les blessures sont cicatrisées, ce qui démontre que ces hommes prenaient soin de leurs malades ou de leurs blessés et que, malgré leur handicap, ceux-ci conservaient leur place au sein de la communauté. Autre exemple : l’examen du bassin et de la colonne vertébrale d’un Homo heidelbergensis vieux d’environ 500 000 ans, découvert sur le site d’Atapuerca, a montré qu’il souffrait d’une excroissance osseuse vertébrale et d’un glissement de vertèbres. Cet homme, mesurant un mètre soixante-quinze et pesant au moins cent kilos, était donc bossu et devait particulièrement souffrir lors de ses déplacements. Mais il a survécu jusqu'aux alentours de 45 ans grâce aux soins que lui ont prodigués les siens.

    * Si, aujourd’hui encore, dans l’imaginaire populaire, les hommes préhistoriques apparaissent comme des êtres en perpétuel conflit, la réalité archéologique autorise à porter sur eux un tout autre regard. L’analyse des impacts de projectiles sur les os humains, des blessures, de l’état de préservation des squelettes et du contexte dans lequel ils ont été découverts permet de caractériser un acte violent. Actuellement, les plus anciennes traces de violence ont été observées dans un contexte particulier, celui du cannibalisme. Plusieurs preuves archéologiques attestent cette pratique, durant le paléolithique, mais peu témoignent de la mise à mort des individus consommés. En outre, il est impossible de différencier les groupes d’appartenance des «mangeurs» et des «mangés».

    * Quant aux autres marques de violence, l’examen de plusieurs centaines d’ossements humains datant de plus de 12.000 ans a permis de constater leur extrême rareté (9). En outre, elles sont souvent difficiles à interpréter, car elles peuvent tout aussi bien résulter d’un coup porté intentionnellement que d’un accident, en particulier de chasse. Le plus ancien témoignage de violence hors contexte cannibalique a été découvert sur le crâne d’un Homo sapiens archaïque trouvé dans une grotte près de Maba, en Chine méridionale, et vieux de 200 000 à 150.000 ans. La fracture observée au niveau du temporal droit résulterait d’un coup porté à l’aide d’un objet contondant en pierre. Plus de 100.000 ans plus tard, dans la grotte de Shanidar, en Irak, un crâne de néandertalien âgé de 30 ou 40 ans (Shanidar I) présente deux écrasements : l’un au niveau de l’écaille frontale droite et l’autre au niveau de l’orbite gauche. Cependant, comme le fait observer le fouilleur, ces marques peuvent avoir été produites par l’éboulement du plafond qui a eu lieu après l’ensevelissement du corps.

    * En Europe, le frontal d’une néandertalienne adulte, exhumé dans un banc de graviers de la rivière Vah, près de Sala, en Slovaquie, porte la marque d’un objet tranchant ayant entraîné une blessure non mortelle. A Saint-Césaire, en Charente-Maritime, une jeune femme néandertalienne a elle aussi reçu un coup sur la partie droite avant de son crâne. Porté avec un instrument très aiguisé, il aurait entraîné une forte hémorragie et une commotion cérébrale, voire un coma. Par ailleurs, des blessures provoquées par l’impact d’un objet pointu en bois ou en pierre ont été observées sur quelques squelettes (vieux de 60.000 à 45.000 ans) de néandertaliens, à Shanidar, et d’hommes modernes, à Skhul, en Israël.

    MEURTRES OU ACCIDENTS DE CHASSE ?

    * Ces blessures résultent-elles d’un accident ou d’un acte de violence lors d’un conflit entre personnes, entre communautés ou entre groupes ? Pour ces périodes anciennes, la distinction est difficile à faire. Cependant, dans plusieurs cas, les blessures, notamment celles dues à un choc ou à un coup porté à la tête, sont cicatrisées. Ces personnes n’ont pas été achevées, ce qui laisse penser qu’elles portent plutôt les séquelles d’un accident ou d’un combat arrêté avant la mort, suggérant davantage une querelle interpersonnelle. Seuls l’homme de Skhul et, peut-être, le garçon de la «grotte des enfants» aux Balzi Rossi, en Italie, semblent avoir subi des violences. Mais de la part de qui ? Un membre de leur communauté ou un individu extérieur à leur groupe ? La question demeure actuellement sans réponse.

    * Les néandertaliens de Shanidar, d’après l’étude menée par le paléoanthropologue américain Erik Trinkaus (10), auraient été victimes d’accidents de chasse. La distribution des lésions — situées principalement à la tête et aux bras — de plusieurs d’entre eux correspond à celle observée sur les os de professionnels du rodéo et révèle des traumatismes résultant de chutes violentes sur le sol. Les néandertaliens étaient des chasseurs de grands mammifères ; leurs armes nécessitaient l’approche, voire le corps-à-corps avec l’animal, et il est donc fort probable que des accidents se produisaient. En outre, lorsque les chasseurs tiraient le gibier, les projectiles pouvaient rater leur cible et frapper un de leurs compagnons.

    * Quelques rares figurations du paléolithique supérieur montrent des humains transpercés de traits, sur les parois des grottes de Cougnac et du Pech Merle, dans le Lot, et sur le galet de la grotte Paglicci, en Italie. Ces représentations sont souvent appelées "homme blessé" ou "homme fléché", car, pour certains préhistoriens, ces signes symbolisent des pointe

    Imprimer Pin it! Lien permanent  commentaire
  • Virginité

    paix,conflits,ontologie,spiritulaité,être humain,armes,humanisme,politique,actualités,finances,nation humaine universelle,changement du monde,société,santé,spiritualité,liberté,noir,blanc,mauvais,bien,bon,connaissance de soi,âme,unicité,architecte,réfugiés,religion

    * La virginité concerne l'homme tout autant que la femme.

    * Etre vierge signifie être exempt de tous défauts intérieurs (violence, colère, mensonge, envie de blesser, d'humilier, de violer, de tuer, etc...). 

    * La virginité des Hommes (H= hommes et femmes) doit témoigner de cet état d'être, de ce changement intérieur.

    * Etre vierge est, primordialement, un état de conscience pour devenir un Homme (H= homme et femme) nouveau, changé, tendant à la transcendance.

    * Accepter d'être vierge, cela appelle — non pas à obéir à un code social, moral, religieux, codes créés par les hommes pour dominer les femmes — être vierge cela appelle au désir, à la volonté profonde, de se connaître soi-même.

    * Chaque Homme (hommes et femmes) est garant seul et seulement de sa propre virginité tant intérieure qu'extérieure !

    --------

    Homme ⇒ H= hommes et femmes

    * La virginité des hommes et des femmes représente bel et bien l'effort en soi de refuser d'agir de mauvaise façon, ou dit autrement, faire l'effort de traiter les autres Humains comme chacun-e aimerait être traité-e = correctement, respectueusement, sans jugement aucun ; en respectant l'individualité propre et la liberté totale de chaque Homme ; en mettant en avant l'intelligence du cœur (comprendre en profondeur l'autre), etc...

    * Si l'Homme continue d'imposer des codes extérieurs (moraux, sociaux, religieux) et ne considère valable que ceux-ci, alors cela dénote une méconnaissance profonde et totale de l'Être Humain et évidemment de lui-même (voir ici).

    * Cette méconnaissance de lui-même entraîne arbitrairement la méconnaissance de la Femme, puisque, tout le monde le sait, la virginité est considérée seulement extérieurement et est reportée exclusivement que sur les femmes.

    * Ces codes extérieurs arbitraires imposés par certains hommes, sont malheureusement copiés et entretenus par certaines femmes, par peur et crainte d'être rejetées voire tuées (hélas cela existe toujours), et également pour être acceptées et reconnues comme une "bonne fille" ou une "bonne mère".

    * Ces codes extérieurs empêchent la femme d'être une vraie femme, de vivre en tant que "femme" idest en tant qu'Être Humain total doté de Liberté, donc totalement libre de choisir son existence propre ; la liberté étant un don de l'Energie Cosmique (appelé aussi Dieu, Allah, Le Saint, l’Éternel, la Vie, etc...),.

    COUPURE EN SOI = ÉCHEC ET SOUFFRANCE

    * En se coupant de sa Puissance Divine ou Divinité en lui, l'Homme a créé le doute qui amène un manque de confiance total envers les autres et à fortiori envers lui-même.

    * L'Homme ne voit la virginité que par rapport au corps, particulièrement au sexe, et dans sa folie l'a étendue non seulement à la famille, mais aussi à l'appartenance à un groupe socio-religieux pour mieux contraindre, mieux maîtriser, mieux interdire.

    * Et cette représentation absurde et abjecte qui limite les êtres — tout particulièrement les femmes, dans toutes les cultures avec plus ou moins de rigueur, de violence — est limitative et culpabilisante envers les femmes et sclérosante pour les hommes.

    * En effet, ceux-ci, en maîtrisant le sexe des femmes, tombent dans le refoulement sexuel, la frustration et en arrivent à agir de façon contraire à ce que leur éducation, leur morale et croyance socio-religieuse réprouvent. Ils créent et entretiennent une hypocrisie qui ne dit pas son nom.

    * En refusant la sexualité aux femmes, avec plus ou moins de rigueur parfois mortifère, certains hommes se sont privés eux-mêmes de choisir librement, ont brimé leur propre sexualité en transformant leurs désirs en pulsions, et parfois en dévoyant leur propre nature — certains hommes pratiquent en cachette l'homosexualité pour pallier leur frustration tout en condamnant l'homosexualité chez les autres, le comble de l'hypocrisie.

    * Emprisonner sexuellement les femmes, revient pour certains hommes à s'enfermer dans leur propre prison.

    * Alors la vue de femmes libres, maîtresses de leurs sexes — donc de leur corps, de leurs choix sexuels — jette ces hommes (voire même certaines femmes) dans une immense souffrance/colère, engendrant et justifiant leurs propos mauvais et dégradant, ainsi que leurs regards et parfois actes négatifs à l'encontre de ces femmes qui, par leur façon de vivre, pourraient faire vaciller leurs valeurs dominatrices instituées en vérité absolue qu'ils imposent à celles qu'ils dominent sexuellement.

    * Mais sournoisement ces hommes profitent de certaines femmes responsables de leur corps et sexe, tout en refusant la même chose à celles qu'ils tiennent enfermées dans ce carcan sexuel hypocrite, carcan créé de toutes pièces à leur propre image et/ou interprétation religieuse psychologiquement malade et défaillante. 

    * L'Homme, coupé de sa Dimension Divine, de sa Puissance en lui, a fait dévier ses différentes enceintes de vie, notamment sexuelle, faisant à l'extrême surgir la perversité sous toutes ses formes et des rapports de force entre les genres qui n'existaient pas à l'origine. 

    * La grandeur d'un Homme ne se mesure pas au fait de savoir garder son sexe ou pas.

    * La grandeur d'un Homme ne se mesure pas à la façon dont l'Homme maîtrise son sexe et encore moins celui de l'autre.

    SE CONNAITRE SOI-MÊME = MAÎTRISE TOTALE DE SOI-MÊME

    * La grandeur d'un Homme se mesure à sa façon de penser, de se considérer, de la connaissance qu'il a de lui-même et à fortiori des autres, qui amènera la maîtrise totale de lui-même (corps, esprit, âme). Parce que l'extérieur n'est que le reflet de ce que l'Homme est intérieurement.

    * Cet Homme, se connaissant intérieurement, saura alors comment se conduire, se comporter extérieurement. Cet Homme sera maître de sa vie et maître de son corps et donc maître de son sexe.

    * Les femmes tout particulièrement, par la façon d'être créées, sont plus aptes à agir ainsi et se connaissent mieux que certains hommes qui croient tout savoir sur elles.

    * Une femme se connaissant intérieurement, connaît très bien son corps et est maître de son corps, et évidemment est maître de son sexe.

    * Elle sait mieux que les hommes l'attitude à avoir, ce qui lui convient, ce qui lui déplaît.

    * Elle est seule à même de savoir quel homme est digne d'elle — un homme qui se connaît aussi lui-même — et à fortiori celui qu'elle acceptera en elle (dans son corps).

    * La femme doit garder intégralement son choix, son libre arbitre. Sa connaissance d'elle-même lui donne une hauteur de vue incommensurable, sur elle et sur le monde.

    1 Samuel 16 :7 - "L’homme regarde à ce qui frappe les yeux,
    mais l’Éternel regarde au cœur."

    * Ce n'est ni la mère, ni le père, ni le frère, qui savent mieux qu'elle ce qui lui convient. Cette croyance est totalement fausse et totalement créée, non seulement pour dominer tout de son esprit, de son corps et de son sexe, mais aussi pour entretenir la méconnaissance de soi-même, ou pire par ignorance de cette connaissance primordiale ! 

    * Des parents, des frères, ne se méconnaissant pas ou plus du tout = étant coupés de leur propre Divinité ou Puissance en eux, appliqueront les règles et les codes extérieurs — inventés ou mal compris pour contraindre et dominer — et ne considéreront plus leurs filles, leurs sœurs et par extension les femmes en général comme des êtres entiers (créés à l'image et ressemblance de la Source Divine) mais comme des êtres objectivés créés seulement pour se marier et pour reproduire.

    * Avec de tels parents, frères, sœurs, ne se connaissant totalement pas intérieurement, règne au sein d'une telle famille : la contrainte, la peur, la violence (imposer un homme à une femme est une grande violence, idem pour un homme), la contrainte virginale (la virginité physique fait partie de soi et n'appartient à personne d'autre qu'à soi-même), les non-dits sur la sexualité, le manque de dialogue, le manque de confiance, etc...

    * Par contre si des parents, frères, sœurs se connaissent intérieurement, alors au contraire règne dans cette famille l'amour, la confiance totale particulièrement envers les femmes, le vrai dialogue, le respect et plus que tout le désir que chaque enfant découvre son propre chemin de vie et se réalise totalement, librement.

    * L'individualité propre de chaque enfant est totalement respectée et ces enfants savent discerner ce qui est bon pour eux de ce qui ne l'est pas. Ils savent choisir grâce à la connaissance qu'ils ont d'eux-mêmes, connaissance qui les fait devenir réfléchis et maîtres d'eux-mêmes dans leur totalité (corps, esprit, âme). 

    Imprimer Pin it! Lien permanent  commentaire
  • I AM THAT I AM - Je Suis Qui Je Suis

    paix,conflits,ontologie,spiritulaité,être humain,armes,humanisme,politique,actualités,finances,nation humaine universelle,changement du monde,société,santé,spiritualité,liberté,noir,blanc,mauvais,bien,bon,connaissance de soi,âme,unicité,architecte,réfugiés,religion

    Eode 3,14 - "Dieu dit à Moïse : Je Suis qui Je Suis. Et il ajouta : C'est ainsi que tu répondras aux enfants d'Israël : Celui qui s'appelle "Je Suis" m'a envoyé vers vous".

    וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים אֶל־מֹשֶׁה אֶהְיֶה אֲשֶׁר אֶהְיֶה כֹּה תֹאמַר לִבְנֵי יִשְׂרָאֵל אֶהְיֶה שְׁלָחַנִי אֲלֵיכֶם

    Et dit Le Seigneur à Moïse Je Suis qui Je Suis
    ainsi tu parleras aux fils d'Israël Je Suis m'envoie à vous

    Hommes → H = hommes et femmes

    * Le message reçu et transmis par Moïse, indique qu'en chaque Homme se trouve la part Divine que l’Éternel a mis en lui, cette étincelle de Vie posée en son inconscient ou subconscient. 

    Jérémie 31,33 - "Je mettrai ma loi à l'intérieur d'eux, je l'écrirai dans leur cœur, je serai leur Dieu et ils seront mon peuple."

    * Cette part divine en l'Homme, sa Divinité intérieure, sa Force divine, est une Puissance Infinie que celui-ci doit, pour s'accomplir, apprendre à écouter et avec laquelle il doit s'harmoniser.

    * Dans la Bible Hébraïque, le Nom de l’Éternel s'écrit יהוה et se lit Adonaï mais ne se traduit pas.

    * En Hébreu biblique, la forme verbale se définit en terme d'ACCOMPLI et d'INACCOMPLI.

    * L'ACCOMPLI représente tous les actes et les actions créés, qui ont débuté dans le passé — aussi lointain soit-il — et qui sont : soit totalement achevés, soit se terminent aujourd'hui, à l'instant présent. Ces actes et actions sont donc totalement aboutis, accomplis.

    * L'INACCOMPLI représente les actes, les actions, qui sont en train de se créer, maintenant, à l'instant présent (aujourd'hui), mais qui ne s'achèveront que dans un futur plus ou moins proche.

    * אֶהְיֶה est le verbe "Etre" conjugué à la première personne du singulier de l'Inaccompli et est à la fois Masculin et Féminin. Il se traduit par "Je serai". 

    * Sur le plan ontologique, il représente exactement le "JE SUIS" (exprimé maintenant, à l'instant présent, mais non encore achevé) tendant à la réalisation complète de l'Homme (demain, totalement accompli) à savoir : devenir un Homme nouveau, un Etre Divin.

    * Chaque Homme est un "JE SUIS" appelé à devenir Total et totalement Uni au Tout.

    * Tel est le NOM révélé à Moïse dans son expérience du buisson ardent. 

    --------

    Psaume 82,6 - "Vous êtes des dieux, Vous êtes tous des fils du Très-Haut."

    * L'Homme est créé à l'Image de la Source Divine (appelée aussi Dieu, Allah, Adonaï, l’Éternel, Intelligence Infinie, la Vie, etc) et possède en lui-même la Puissance et les Attributs divins.

    * L'Homme est appelé à devenir Ressemblance de la Source Divine en créant en lui-même l'Harmonie ou l'Unité en lui (voir ici et ici) pour devenir Un avec le Tout (l'Humanité, le Cosmos).

    * Pour atteindre à cette Ressemblance, l'Homme doit impérativement se connaître (voir ici). De même pour accomplir, vivre cette Ressemblance Divine, il doit définir ce qu'il veut être et donner un sens à sa vie.

    JE SUIS (qui tu es en devenir)

    * Le Principe de la vie de l'Homme est JE SUIS, son identité, et non Je serai, parce que JE SUIS n'est pas totalement accompli d'où l'écriture au futur en hébreu. 

    * Pourquoi ?

    * Parce que JE SUIS — bien qu'ayant sa réalisation dans le futur — se vit ici et maintenant, dans le présent.

    * Parce que Dieu est l'Éternel Présent et parce que l'Homme ayant tout en lui, n'a pas à attendre pour appliquer toutes les qualités et tous les attributs divins, il doit les vivre maintenant, dès à présent, même s'il se réalisera totalement bien plus tard.

    * Pour les vivre, les accomplir, l'Homme doit se les approprier en disant seulement "JE SUIS cela", avec confiance, persistance et amour. Sa réalisation s'accomplira inéluctablement car Telle est la loi de l'être. Ce que l'Homme est à présent, va conditionner son lendemain, son devenir.

    * Lorsque l'Homme dit "JE SUIS", il annonce la Présence Divine en lui-même ; et la réalisation de la Présence Divine en l'Homme est la solution de tous ses problèmes. L'Homme devient tout ce à quoi il dit JE SUIS.

    * L'Homme seul peut faire l'expérience de Dieu en lui-même, lui seul peut dire "JE SUIS". Personne ne peut le dire à sa place !!

    * Important - L'Homme devient immanquablement ce qu'il contemple. Ce qu'il sent comme étant vrai, autrement dit, ce à quoi il donne son consentement mental, se manifeste inéluctablement. 

    * Etant co-créateur avec la Source Divine (nommée Dieu, Allah, L’Éternel, Adonaï, Vie...), il doit veiller, faire attention, à ses pensées, à ses émotions, d'où découlent toutes ses paroles et tous ses actes. Car lui seul est capable de hâter ou de retarder son évolution par la nature, la qualité de sa vie intérieure, et par le choix avec lequel il se sert de la parole : JE SUIS.

    Éphésiens 4, 29 - "Aucune parole mauvaise ne doit sortir de votre bouche ; mais s'il y en a besoin, dites une parole bonne et constructive, bienveillante pour ceux qui vous écoutent."

    Isaïe 55,11 - "Ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche: Elle ne retourne point à moi sans effet, sans avoir exécuté ma volonté et accompli mes desseins".

    Luc 21,36 - "Veillez et priez en tout temps."

    Matthieu 12,37 - "Car par tes paroles tu seras justifié, et par tes paroles tu seras condamné."

    * L'Homme doit prendre soin de ne dire JE SUIS qu'à ce qui est vrai, juste, bon, constructif ; il doit se détourner résolument de tout ce qui est négatif, de ce qui tente de lui faire oublier sa divine origine ; ainsi il ne ratera pas le but (voir ici). 

    Psaume 91,1 - "Celui qui demeure sous l'Abri du Très-Haut repose à l'ombre du Tout-Puissant."

    "JE SUIS" EST EN CHAQUE HOMME

    Joseph Murphy (1898-1981) - "Tout ce qui vient en contact avec "Je suis" est intensifié. "JE SUIS" INTENSIFIE N'IMPORTE QUEL ETAT D'ESPRIT. Ainsi, si vous vous dites : "Je suis pauvre, solitaire, malheureux", vous intensifiez ces états d'esprit.

    JE SUIS en vous — l'Être, la Vie, la Conscience, l'Intelligence Infinie, etc. — est Dieu, ou Principe de Vie, notre part Divine. JE SUIS est un don. Il ne demande ni travail ni sacrifice, car Dieu est l'Éternel maintenant !

    La réponse à tous vos problèmes est en vous maintenant, car rien n'échappe à l'Intelligence infinie. "Avant qu'ils appellent, moi je répondrai…" Isaïe 65, 24.

    Dieu n'est soumis ni à l'espace ni au temps."

    * Pour créer véritablement, constructivement, l'Homme doit parvenir à un accord absolu entre son esprit conscient et son esprit subconscient (voir ici) ou dit autrement entre "penser-sentir-agir dans la même direction". Cela lui est constamment rappelé dans toute la Parole :

    L'Homme est appelé à ne plus être une "maison divisée contre elle-même" (Marc 3,24).

    Il doit rechercher l'unité (Jean 10,30).

    Il lui est recommandé de n'avoir aucun autres dieux devant la Face de Dieu - l'Omniprésence - JE SUIS (Exode 30,3)...

    * Ainsi il devient le Temple indestructible, en faisant une  confiance totale, absolue à Sa Présence en lui-même jusqu'à atteindre le point de conviction intime.

    I, Corinthiens 3, 16 - "Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’esprit de Dieu habite en vous ?"

    * C'est le cœur de l'Homme — le cœur de l'Homme est son subconscient appelé aussi "Principe Féminin" ou "Féminin Sacré" (voir ici) — qui contient tous les dons, attributs de la Source Divine. Chaque Homme est un temple de Dieu Energie Divine et chaque Homme est là pour révéler tous les pouvoirs, tous les attributs et toutes les qualités de Dieu qui lui sont inhérentes.

    Jérémie 31,33 - "Je mettrai ma loi au dedans d'eux, Je l'écrirai dans leur cœur ; Et je serai leur Dieu, Et ils seront mon peuple."

    * Ainsi faisant, l'Homme se crée alors un nom nouveau dans sa subconscience, idest il prend conscience qu'il n'y a qu'une Puissance : la Puissance Divine et que, reconnecté à celle-ci, il est capable de se changer, se transformer, voire se transcender : il devient un autre Homme, il change de caractère, il a une autre façon de voir et de comprendre, il devient plus profond, etc. 

    Esaïe 62,1 - "On t’appellera d’un nom nouveau, que la bouche de l’Eternel désignera."

    * Son ego — redevenu outil, aide, service, il n'a surtout pas à être détruit — reprend sa place initiale. Ainsi, l'Homme n'ECOUTE plus QUE la voix et les directives de la Présence Divine en lui.

    Gitta Mallasz (Dialogue avec l'Ange) - Et si l’égo était sacré ? Et si l’ego était lui aussi mon maitre ? Par la lecture de divers enseignements spirituels, j’avais eu la conviction que je devais me débarrasser de mon égo. Heureusement pour moi, je n’en ai jamais été capable ! J’ai eu beaucoup de mal à comprendre que me débarrasser de mon égo aurait été comme se débarrasser d’une partie organique de moi-même, d’une partie très précieuse pouvant coopérer à mon évolution. L'Ange me dit :

    A UN BOUT – C’EST MOI
    et avec un geste vers la bas A L’AUTRE BOUT, C’EST LUI
    ENTRE LES DEUX – TOI –

    Imprimer Pin it! Lien permanent  commentaire