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  • Inde : Il crée un réfrigérateur en argile fonctionnant sans électricité

    ACTUALITÉS

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    Source : http://citizenpost.fr/2015/09/inde-il-cree-un-refrigerateur-en-argile-fonctionnant-sans-electricite/

    * Un potier indien a inventé un réfrigérateur en argile fonctionnant sans électricité et 100% recyclable. Une aubaine dans un pays où 500 millions de personnes sont privées d’électricité et/ou ne peuvent s’offrir un tel appareil ménager.

    * Mansukh Prajapati est un potier qui a su se servir de son savoir afin de créer une entreprise à succès : Mitti Cool (voir ici). Cette société commercialise des poteries mais également des ustensiles divers tels que des poêles, casseroles ou sets de cuisine. Un des articles disponible peut faire figure de révolution en Inde : le réfrigérateur en argile.

    * Une idée qui est née, selon Mansukh Prajapati, après le tremblement de terre du Gujarat en 2001 — 7,5 sur l’échelle de Richter (voir ici). C’est en contemplant les ruines de son ancienne fabrique de jarres traditionnelles que l’idée d’un réfrigérateur fonctionnant sans électricité lui est venue. Il décide alors d’utiliser la matière première qu’il a toujours travaillée depuis ses débuts : l’argile.

    * En 2005, le Mitti Cool Refrigerator (voir ici) est enfin commercialisé après la mise au point de plusieurs prototypes. En Inde, la température atteint parfois 50° suivant les régions, et ce réfrigérateur traditionnel permet de maintenir une température de 15 à 20° de moins qu’à l’extérieur.

    * Le principe de l’évaporation est ici de mise : l’eau évaporée se condense puis coule sur les flancs de l’appareil dans le but d’évacuer la chaleur. La «mise en marche» est simple puisque qu’il s’agit seulement de remplir un petit réservoir stockant de l’eau fraîche.

    * Selon Mansukh Prajapati, les bons cotés de cette invention sont multiples : le Mitti Cool Refrigerator est 100% recyclable (et 100% écologique) du fait de sa composition, et permet une conservation des aliments (et de leur goût) améliorée, surtout dans un pays où plus d’un tiers de la population n’a pas l’électricité (ou exposée aux fréquentes coupures de courant), ou qui se trouve dans l’incapacité de se payer un réfrigérateur classique. Le gaspillage est donc plus limité et la facilité du travail de l’argile rend possible l’élaboration de plusieurs tailles disponibles à l’achat.

    * Enfin, il s’agit d’une initiative qui n’est pas menacée par l’obsolescence programmée, puisqu’il n’y a aucun entretien ou réparation à effectuer, la rendant très intéressante et d’utilité publique. 

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=h-niQrvZKFU

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    LIENS

    Bonté, Générosité, Altruisme = des valeurs humaines innées

    The 'Mitticool' revolution

    Mansukhbhai Prajapati- Mitticool

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  • Marinaleda - Vivre un monde magnifique est possible !

    Source : http://www.pressenza.com/fr/2015/05/marinaleda-les-insoumis/

    Marinaleda. Une petite ville de 2.700 habitants, au cœur de l’Andalousie, dans le sud de l’Espagne. Ici, il n’y a pas de policiers. Pas de voleurs. Ici, il y a moins de chômage qu’ailleurs, et on partage le travail. Ici, on paie son loyer 15 euros par mois. Ici, le maire et ses adjoints ne sont pas rémunérés, et ce sont les habitants qui commandent.

    https://www.youtube.com/watch?v=S5Wqtzjyvs8

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    Marinaleda

    * Avec pratiquement pas de police, de crime et de chômage, faites la connaissance de la ville Espagnole décrite comme une utopie socialiste démocratique. Tout le monde travaille, il n’y a pas de police, et le salaire est de 1200 euros.

    * Le chômage n’existe pas à Marinaleda, un village en Andalousie dans le sud de l’Espagne qui est prospère grâce à sa coopérative agricole.

    * En apparence, la ville Espagnole Marinaleda n’est pas différente des autres villes de cette région. Nichée dans la vallée pittoresque Campiña, la campagne environnante est verte et vallonnée, des kilomètres de plantations d’oliviers et de champs de blés dorés s’étendant à perte de vue. La ville est jolie, tranquille et typique des villes d’Andalousie, la région la plus pauvre et la plus au sud d’Espagne.

    Marinaleda2

    * C’est aussi un village démocratique, anticapitaliste dont le maire encourage activement le vol à l’étalage.

    * Depuis la crise financière qui a commencé en 2008, Marinaleda est devenue célèbre, ainsi que son Maire charismatique Juan Manuel Sanchez Gordillo, qui a gagné le surnom du "Robin des Bois Espagnol", après avoir organisé et exécuté une série de raids sur les supermarchés dans une démarche de protestation d’action directe et non-violente en août dernier.

    * Les produits d’épicerie courants comme l’huile, le riz et les haricots ont été chargés dans des charrettes, menés du magasin jusqu’à la banque alimentaire locale pour aider les pauvres, pendant que les caissières désespérées regardaient, et quelques-unes pleuraient.

    * Dans une interview après l’événement, Gordillo, le maire élu démocratiquement depuis 1979, a dit qu’il ne s’agissait pas de vol, mais d’un acte non-violent de désobéissance civile.

    * "Il y a beaucoup de familles qui ne peuvent pas acheter de quoi se nourrir", protesta-il. "Au 21e siècle, c'est absolument choquant. La nourriture est un droit, pas une chose sur laquelle on fait de la spéculation". 

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    ♦ Bonté, Générosité, Altruisme = des valeurs humaines innées

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  • Inde - Un homme crée des serviettes hygiéniques pour les femmes


    https://www.youtube.com/watch?v=V4_MeS6SOwk

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    Source : http://www.madmoizelle.com/serviettes-hygieniques-femmes-inde-112802

    * Dans son pays, Arunachalam Muruganantham est surnommé "le Roi du tampon". Et pour cause : l’Indien a révolutionné la vie de centaine de milliers de femmes de son pays.

    * S’il n’a rien d’exceptionnel dans nos pays occidentaux, l’usage de serviettes hygiéniques n’est pas une évidence ailleurs dans le monde.

    * En Inde, par exemple, le produit était considéré il y a encore un peu comme "un luxe". Arunachalam Muruganantham, auto-entrepreneur, en a décidé autrement.

    L’histoire commence par une anecdote de la vie quotidienne. En voyant sa femme ramasser des chiffons dans la maison, Arunachalam Muruganantham lui demande la raison de son affairement et se trouve très surpris par la réponse : "Si j’achète des serviettes hygiéniques, ça veut dire que je ne pourrai pas acheter de lait pour la famille".

    * En effet, vendu à un prix inabordable au sein des économies émergentes, nombreuses sont les femmes à se passer du confort de ce produit de toilette intime.

    * Soucieux d’améliorer le quotidien des femmes qui l’entoure, Arunachalam Muruganantham va alors, avec ingéniosité et persévérance, monter une entreprise de serviettes hygéniques low-cost.

    * Une société qui permet aujourd’hui à des centaines de milliers de femmes de bénéficier d’un confort qu’elles ne connaissaient pas, tout en offrant un emploi aux Indiennes des zones rurales.

    * En 2011, seules 12 % des indiennes peuvent se payer des serviettes hygiéniques. Selon une étude réalisée l’année dernière, 88% des femmes en Inde se voient dans l’obligation d’utiliser des "moyens alternatifs" pour gérer leurs règles (linge non traité, boue, sable, feuille ou papier journal…).

    * Du côté des adolescentes, la menstruation est d’ailleurs souvent un motif d’absence scolaire. Or, ce recours limité aux serviettes hygiéniques s’avère être facteur d’infections à répétition.

    OBJECTIF = 10 ROUPES LE PAQUET AU LIEU DE 30 

    * Face à ce constat alarmant, Arunachalam Muruganantham crée une machine avec un budget limité (75000 roupies, soit 1000 euros). En 5 étapes, l’invention permet de produire 120 serviettes par heure.

    * L’objectif ? Démocratiser le produit en le commercialisant à bas prix. Le nouvel entrepreneur souhaite vendre 10 roupies le paquet de serviettes, là où les multinationales spécialisées les vendaient à 30.

    * Le Monde raconte (voir ici) :

    "Celui qui n’est pas allé à l’école et vit sous le seuil de pauvreté à Coimbatore, petite ville dans l’État du Tamil Nadu, au sud de l’Inde, prend tellement son idée au sérieux qu’il va tenter de la concevoir de bout en bout, tests à l’appui.

    Pendant quatre années, il porte les serviettes lui-même pour vérifier leur ergonomie, utilise des poches remplies de sang de chèvre pour en constater le pouvoir d’absorption, collectionne les serviettes usagées pour les étudier et se voit finalement menacé d’être quitté par sa femme et sa mère qui le prennent pour un fou.

    La révélation vient quand il appelle des fabricants américains en se faisant passer pour un investisseur et leur demande de lui envoyer la matière première : il découvre alors qu’il s’agit de fibre végétale, qu’il doit transformer en cellulose, et non de coton, comme il l’imaginait au départ."

    UN VRAI DÉFI DE SANTÉ PUBLIQUE

    * Aujourd’hui, la start-up d’Arunachalam Muruganantham compte 600 machines, capables de produire 1000 serviettes par jour dans 23 États indiens.

    Ce sont majoritairement des groupes de femmes des régions rurales qui acquièrent le matériel nécessaire grâce à des microcrédits ou à des ONG. Le processus entier (de la fabrication à la distribution) est ainsi réalisé par des femmes qui y gagnent un emploi mieux rémunéré que dans l’agriculture.

    * Arunachalam Muruganantham - récompensé en 2009 par un prix de l’innovation - est aujourd’hui en discussion avec des entrepreneurs et des ONG de pays africains intéressés par son mode de production. À la clé : une révolution pour les femmes des pays en voie de développement.

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    INTERVIEW DE ARUNACHALAM MURUGANANTHAM A TELECHARGER

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    LIENS

    Rencontre avec Arunachalam Muruganantham

     La remarquable histoire de Arunachalam Muruganantham

    Manam Magazine

    The first man to wear a sanitary napkin

    Le monde : "le roi du tampon"

    Courrier International : un entrepreneur au service des femmes

     Interview with Arunachalam Muruganantham

     The Remarkable Story 

    Bonté, Générosité, Altruisme = des valeurs humaines innées

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  • Noël, fête païenne récupérée par la religion chrétienne

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    NOËL, FÊTE PAÏENNE

    * Noël ne fête pas la naissance de Jésus !

    * Dès le premier siècle avant J-C, les Hommes célébraient le culte de Mithra, culte d’origine persane importé à Rome par les légionnaires romains.

    * En 274, l’empereur Aurélien déclare le culte de Mithra, religion d’état en lui érigeant un splendide temple ; et il célèbre sa fête officielle — appelée le "jour de naissance du Soleil" (du latin dies natalis solis invicti) — le jour du solstice d'hiver qui était alors le 25 décembre.  

    * Il faut voir dans cette décision d’Aurélien un calcul politique. Officialiser le culte de Mithra revient à apaiser l’Empire — notamment les peuples fédérés en proie à de nombreuses révoltes. 

    * Mithra était la divinité perse de la lumière. Le "jour de naissance du Soleil" était fêtée par des jeux somptueux. 

    * Ce culte de Mithra dieu-soleil, était fêté par le sacrifice d’un jeune taureau.

    The Buffalo News, 22 novembre 1984 - "La référence la plus ancienne à la célébration de Noël un 25 décembre, est datée du second siècle après la naissance de Jésus-Christ. On croit que les premières célébrations de Noël se tinrent en réaction aux saturnales romaines, un festival des moissons à l’occasion du solstice d’hiver — le retour du Soleil — et pour honorer Saturne, le dieu des semailles. Les saturnales étaient une période plutôt chahuteuse à laquelle s’opposaient fermement les chefs austères de la secte chrétienne encore minoritaire de l’époque. La fête de Noël, dit un érudit, a pris de l’ampleur parce qu’elle servit à remplacer l’adoration du soleil (sun) par l’adoration du Fils (Son).

    En 529 ap. J.-C., après que le christianisme fut devenu la religion d’état, l’empereur Justinien fit de Noël une fête officielle. La célébration de celle-ci atteint son summum — certains diront son point le plus bas — pendant la période médiévale lorsqu'elle devint une période de consommation incontrôlée et de festivités encore inégalées."

    300 ans plus tard l’Église romaine observe Noël et ce n’est qu’au Ve (cinquième) siècle qu’elle ne devint obligatoire dans tout l’empire en tant que festival officiel en l’honneur du "Christ".

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    HISTORIQUE

    CONSTANTIN FIN STRATÈGE RÉCUPÈRE L'ENSEIGNEMENT DU JUIF JÉSUS

    L'enseignement de l'homme Jésus était interdit par l’Empire romain, et les hommes et femmes qui suivaient et vivaient son enseignement, étaient terriblement persécutés.

    * Cet enseignement a été récupéré par la nouvelle religion amenée par Constantin : le christianisme (voir ici).

    * Ces hommes et ces femmes, que l'on nomme ou a nommé bien plus tard les "premiers chrétiens", vivaient de façon ontologique (voir ici), valorisant la liberté des Hommes, leur libre-arbitre et connaissaient la profondeur de leur être. 

    * Cela a changé après la "conversion" de l’Empereur romain Constantin, qui a imposé la tolérance par l’Édit de Milan en 313 ap. J.-C. (voir ici), instituant et autorisant, une nouvelle religion nommé "christianisme" (du mot "christ").

    * Le 13 juin 313 l’empereur romain Constantin récupéra politiquement un enseignement ontologique simple et profond, qu'il nomma christianisme (voir ici et ici). En rusé défenseur de son empire, il n’officialisa pas le christianisme mais une église, celle qui lui parut la plus soumise à son pouvoir et à ses intérêts. Les autres églises allaient devoir ou se fondre dans cette église officielle ou disparaître ou se trouver très marginalisées (église copte).

    * Plus tard, en 325 ap. J.-C., Constantin a convoqué le Concile de Nicée (voir ici) afin d’unifier le christianisme, qu’il percevait comme une religion capable d’unir l’Empire romain, qui commençait alors à se fragmenter et à se diviser.

    LE CHRISTIANISME DEVENU ANTI-SPIRITUEL ET AUX ANTIPODES DE L'ENSEIGNEMENT DE JÉSUS, DEPUIS CONSTANTIN

    * Même si ces développements semblent favorables à l’Église chrétienne, les résultats ont été tout sauf positifs. Tout comme Constantin a refusé d’embrasser pleinement la foi chrétienne, mais a conservé beaucoup de croyances et de pratiques païennes, de même l’Église chrétienne qu’il a promue était un mélange de christianisme authentique et de paganisme romain.

    * Conscient que l’Empire romain étant trop vaste, étendu et divers pour que tous acceptent de renoncer à leurs croyances religieuses en faveur du christianisme, Constantin a donc autorisé, et même encouragé, la "christianisation" de croyances païennes.

    * Des croyances totalement païennes et anti-bibliques se sont vues attribuer de nouvelles identités "chrétiennes". Voici quelques exemples clairs :

    Le culte d’Isis, une déesse mère égyptienne, a été absorbé dans le christianisme par la substitution de la Vierge Marie. Plusieurs titres employés pour Isis, comme celui de "Reine du Ciel", "Mère de Dieu" et theotokos (porteuse de Dieu) ont été attribués à Marie. Celle-ci a commencé à jouer un très grand rôle dans la foi chrétienne, bien au-delà de celui que la Bible lui attribue, afin d’attirer les adorateurs d’Isis vers une religion qui ne les aurait autrement pas intéressés. Plusieurs Temples d’Isis ont même été convertis en Temples dédiés à Marie. Les premiers signes clairs de mariologie catholique se trouvent dans les écrits d’Origène, qui a vécu à Alexandrie en Égypte, fief du culte d’Isis. 

    Le mithraïsme était une religion pratiquée dans l’Empire romain du Ie au Ve Siècle après J.-C. Elle était très populaire chez les Romains, particulièrement chez les soldats, et était peut-être même pratiquée par plusieurs Empereurs romains. Bien que le mithraïsme n’ait jamais eu de statut "officiel" dans l’Empire romain, c’était la religion officielle, avant d’être remplacée par le christianisme par Constantin et ses successeurs. Une des principales caractéristiques du mithraïsme était un repas sacrificiel au cours duquel on mangeait la chair et buvait le sang d’un taureau. Mithra, le dieu du mithraïsme, était "présent" dans la chair et le sang du taureau, qui, une fois consommé, accordait le salut à ceux qui participaient à ce repas sacrificiel (une pratique appelée théophagie, "manger son dieu"). Le mithraïsme avait également sept "sacrements".

    Les similitudes entre cette religion et le catholicisme sont trop nombreuses pour être ignorées. Les responsables d’Église après Constantin ont trouvé un substitut évident au repas sacrificiel du mithraïsme dans la Sainte Cène / communion chrétienne. Déjà avant Constantin, certains chrétiens avaient déjà commencé à associer du mysticisme à la sainte Cène en rejetant l’idée biblique d’une simple commémoration de la mort de Christ et de son sang versé, accompagnée d’adoration. La romanisation de la sainte Cène est la dernière étape de la transition vers la consommation sacrificielle de Jésus-Christ, appelée messe catholique ou Eucharistie. 

    La plupart des Empereurs (et citoyens) romains étaient hénothéistes, c’est-à-dire qu’ils croyaient en l’existence de nombreux dieux, mais en adoraient un en particulier ou en considéraient un comme supérieur aux autres. Par exemple, le dieu romain Jupiter était le dieu suprême du Panthéon romain. Les marins romains étaient souvent adorateurs de Neptune, le dieu des océans. Quand l’Église catholique a absorbé le paganisme romain, elle a tout simplement remplacé le Panthéon de dieux par les saints. Tout comme le Panthéon des dieux romains comptait un dieu de l’amour, un dieu de la paix, un dieu de la guerre, un dieu de la force, un dieu de la sagesse, etc., l’Église catholique aussi a un saint en charge de chacun de ces éléments, et de bien d’autres. Tout comme beaucoup de villes romaines avaient leur dieu, l’Église catholique a attribué des "saints patrons" aux villes. 

    La suprématie de l’évêque de Rome (la papauté) a été établie avec le soutien des Empereurs romains. La ville de Rome, siège du gouvernement de l’Empire romain et ville de résidence des Empereurs, dominait tous les domaines de la vie. Constantin et ses successeurs soutenaient l’évêque de Rome en tant que chef suprême de l’Église, parce qu’il était évidemment préférable pour l’unité de l’Empire romain que le gouvernement et la religion d’État soient centralisés. Même si la plupart des autres évêques (et chrétiens) s’opposaient à cette idée, l’évêque de Rome a fini par s’imposer grâce au pouvoir et à l’influence des Empereurs. Après la chute de l’Empire romain, les papes ont récupéré le titre qui appartenait auparavant aux Empereurs : Pontifex Maximus. 

    * Constantin put soumettre les représentants des églises, en leur donnant le titre de "pontifex maximus" (signifiant grand prêtres) titre jusque là réservé à l’empereur lui-même. Certaines festivités païennes reçurent des équivalences chrétiennes. Ces dernières firent croire qu’elles concurrençaient et par la suite remplaceraient les festivités païennes, sous d’autres noms et prétextes. Noël fut de celles-là.

    * Les premiers chrétiens cessèrent d’être martyrisés et tenus pour traîtres à l’empire mais durant 17 siècles, au lieu d’annoncer l’Évangile, elle a "christianisé" les religions païennes et "paganisé" le christianisme.

    * En brouillant les différences et en effaçant les distinctions, l’Église catholique s’est certes rendue attractive aux peuples de l’Empire romain, au point de devenir la religion suprême du monde romain pendant plusieurs siècles,

    * mais au prix de l’apostasie de la forme de christianisme dominante vis-à-vis du véritable Évangile de Jésus et de la véritable annonce de la Parole de Dieu. Et ceci jusqu'à ce jour.

    2 Timothée 4, 3-4 - "En effet, un temps viendra où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine. Au contraire, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule d’enseignants conformes à leurs propres désirs. Ils détourneront l’oreille de la vérité et se tourneront vers les fables."

    FÊTE ANNIVERSAIRE DU 25 DÉCEMBRE

    * Fêter un anniversaire de naissance ne faisait pas partie des traditions juives, car ces pratiques étaient d’origines païennes.

    * Les premiers chrétiens les ont rejetées jusqu’au IVe siècle de notre ère. La fête de Noël n’existait donc pas au début du christianisme.

    * À cause de son origine païenne, les Témoins de Jéhovah ne célèbrent pas la fête du 25 décembre.

    * C’est seulement à partir du IIe siècle que l’Église a cherché à déterminer dans l’année le jour de la naissance de Jésus sur lequel les Évangiles ne disent rien. Des dates différentes ont été proposées : le 6 janvier, le 25 mars, le 10 avril, ...

    * Vers 330 ou 354, l’empereur Constantin décida de fixer la date de Noël au 25 décembre.

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