* Le « Fasoap » est une invention de deux étudiants chercheurs Africains. Le burkinabé Moctar Dembélé et le burundais Gérard Niyondiko sont tous deux étudiants au Burkina Faso.
* Ils ont en effet, après des recherches à l'Institut international de l'ingénierie de l'eau et de l'environnement de Ouagadougou mis au point un savon révolutionnaire.
* Composé à partir d'ingrédients locaux, tels que la citronnelle et le karité (ils ne tiennent pas à révéler la liste complète de ces composants) le savon à la particularité de repousser les moustiques et de tuer les larves, empêchant ainsi la prolifération du plasmodium. Ce parasite, véhiculé par les moustiques est la cause du paludisme chez l'être humain.
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* Cette invention venue de l’Institut international d’ingénierie de l’eau et l’environnement de Ouagadougou suscite l’enthousiasme, d’autant que le produit serait peu onéreux.
* Composé de citronnelle, de karité et autres herbes tenues secrètes... ce savon est a priori normal. Sauf qu’il protège contre le paludisme.
* Élaboré par deux étudiants africains, il permettrait de repousser le plasmodium, le parasite transporté par les moustiques. La découverte est importante. Selon le rapport 2011 de l’OMS, le paludisme a tué 665.000 personnes en 2010 dans le monde. En Afrique, c’est l'hécatombe puisque le continent noir concentre 91% des décès.
* C’est dans le cadre du concours Global Social Venture Competition, que les étudiants de l’Institut international d’ingénierie de l’eau et l’environnement de Ouagadougou au Burkina Faso (2iE) ont présenté leur savon révolutionnaire. Moctar Dembélé et Gérard Niyondiko, originaires du Burkina Faso et du Burundi sont les premiers non américains à remporter la compétition qui récompense les projets innovants des grandes écoles mondiales, raconte le site Youphil.
BIENTÔT COMMERCIALISE
* Selon ses créateurs, le savon est "une solution simple et efficace" contre le paludisme. Testé sur un échantillon de la population à Ouagadougou, les retours ont été positifs. «Les moustiques et les larves des moustiques se développent dans les nombreuses eaux stagnantes de la ville, explique Lisa Barutel, chargée d’entrepreneuriat chez 2iE au site Youphil .«Utiliser le savon et le mettre dans les lessives évite la contamination», ajoute-t-elle.
* Pourtant, repousser le plasmodium est compliqué. Les vaccins et les médicaments n’y sont pas totalement parvenus. Les deux étudiants lauréats, eux, espèrent changer la donne avec un savon entièrement élaboré à partir d’éléments naturels et locaux. La population pourra se nettoyer et se protéger des parasites tout en protégeant l’environnement.
* En attendant, l’argent empoché par Moctar Dembélé et Gérard Niyondiko (25.000 et 15.000 dollars) permettra de lancer leur entreprise, Faso Soap. Une fois leur masteren poche, ils comptent travailler avec des laboratoires proches de leur école pour réfléchir à la commercialisation du savon.
* Il serait vendu au même prix qu’un autre, environ 46 centimes d’euros. Les deux lauréats souhaitent également collaborer avec des organisations non gouvernementales qui luttent contre le paludisme. Vu les ravages de cette maladie en Afrique, ce savon fait déjà figure de révolution.
https://www.youtube.com/watch?v=Z7E4gc07JMM
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LIENS
♦ Bonté, Générosité, Altruisme = des valeurs humaines innées
♦ Un savon contre le paludisme
♦ Invention d'un savon contre le paludisme
UN PROTOTYPE EN AVRIL 2018
Plus de trois ans après le début du projet Faso Soap, de nombreux tests d’efficacité ont été menés et les résultats sont encourageants. Pour l’instant, il a été démontré que l’effet répulsif du savon anti-moustique est de 6 heures au maximum, ce que les promoteurs cherchent à étendre en poursuivant les travaux d’amélioration.En dépit des difficultés à financer le projet, Gérard Niyondiko et son équipe continuent de mettre les bouchées doubles afin de sortir le premier prototype du Faso Soap à l’horizon avril 2018. Ainsi, les concepteurs du savon ont du se retourner vers le financement participatif qui leur a permis de mobiliser la somme de 70 000 euros pour l’avancement du projet.