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force - Page 8

  • L'Être Humain sa nature divine

    Source : http://robertempain.blogspot.com/2010/02/ouvrir-le-noyau-interieur-entretien.html

    Entretien avec Annick de Souzenelle

    Propos recueillis par Claudine Della Libera
    pour la revue en ligne Nouvelles Clés.

    * A la lumière de son cheminement intérieur, Annick de Souzenelle nous invite à la redécouverte de notre nature divine. C’est avec un regard neuf qu’elle scrute les textes bibliques et l’alphabet hébraïque et nous livre les secrets de notre devenir.

    * Par-delà son affiliation au christianisme orthodoxe, elle est aussi une femme de son temps, cultivant amour de la tradition et art du psychothérapeute - l’apport de la psychanalyse est pour elle indéniable.

    * Son enseignement véhicule un souffle régénérateur puissant et constitue une formidable dynamique pour nous aider à comprendre et à grandir dans l’émerveillement de la tâche à accomplir.

    * Nouvelles Clés : L’homme aujourd’hui, quel est-il ? Quelle étape vit-il

    * Annick de Souzenelle : L’homme patauge encore dans le psychique. Il est l’Homme du Sixième jour de la Genèse, un homme en gestation qui n’a pas laissé germer la conscience en lui, mais qui est à la veille de le faire. Face aux problèmes qui le menacent, il ne peut rester dans une logique "animale" ; il lui faudra accéder à la conscience pour sortir du labyrinthe qu’il s’est créé. Il faudrait être aveugle pour ne pas voir que cela est déjà en marche. Nous vivons cette percée du nouvel homme qui cesse d’être un "forgeron de l’extérieur" pour œuvrer dans la forge intérieure.

    * N.C. : On ne peut évoquer le monde contemporain sans évoquer le danger nucléaire, les pollutions diverses et la violence qui prend de multiples formes partout sur la planète. L’homme ne sera-t-il pas assez fou pour se détruire lui-même ?

    * A. de S. : L’homme d’aujourd’hui est encore sous l’emprise des passions psychiques. Il a banalisé et normalisé l’état de chute ; il accomplit à l’extérieur ce qu’il n’accomplit pas dans son cosmos intérieur et se trouve dépourvu devant les forces ainsi libérées, telle la force nucléaire. Il ne peut dominer une vie qui lui échappe ; d’où les peurs qui l’habitent, génératrices de guerres et de violences. Ce n’est qu’au prix de ce retournement de l’extérieur vers l’intérieur, à la lumière d’une urgente prise de conscience que l’homme ouvrira son noyau intérieur et accomplira le Dieu qui est en lui.

    * N.C. : Et si le retournement ne se faisait pas ?

    * A. de S. : Je ne peux y croire. Dans les textes, l’homme est déjà sauvé, accompli dans sa dignité. La résurrection du Christ, c’est celle de chacun d’entre nous au terme de son accomplissement. C’est dans notre inconscience que nous ne sommes pas ressuscités.

    * N.C. : Pourquoi avoir choisi la tradition judéo-chrétienne pour comprendre l’aventure humaine ?

    * A. de S. : D'abord parce qu’elle constitue notre racine culturelle. Comme beaucoup d’autres, j’ai eu à un moment de ma vie le besoin d’aller vers l’Inde et des religions orientales. Ma rencontre avec l’Église orthodoxe de France a décidé de mon retour à l’Évangile et aux textes bibliques ; leur richesse est immense. Après 30 ans d’expérience dans cette tradition, je suis de plus en plus dans l’émerveillement. Et c’est dans l’émerveillement que je découvre l’histoire d’Adam, celle du peuple hébreu et celle des femmes de la Bible, comme étant ma propre histoire, la vôtre, celle de l’humanité tout entière. Quant à la langue hébraïque, je la découvre aussi sous-tendue par le verbe divin lui-même !

    * N.C. : La tradition serait alors bien vivante et nous parlerait à différents niveaux accessibles en fonction de notre propre niveau de conscience ?

    A. de S. : Cette communication avec elle est aussi forte que l’est notre désir ; avec elle nous cheminons dès lors que notre coeur s’est ouvert, jusqu’à la mort et la résurrection du "fils" en nous.

    * N.C. : Ce "fils", quel est-il ?

    * A. de S. : En hébreu, le mot "fils", "Bar", désigne aussi "le grain de blé" : une seule loi recouvre la vie de ces deux êtres : le grain de blé doit mourir dans la terre extérieure pour croître et donner un nouvel épi. Le "fils", ce grain d’incréé en nous, nous oblige à mourir dans nos terres intérieures pour donner le fruit de l’Arbre de la connaissance : "si le grain ne meurt...", dit le Christ. Et Lui, fils de l’Homme total (l’humanité) meurt et ressuscite pour qu’il donne son fruit !

    * N.C. : Votre tâche en tant que "transmetteur" du message biblique quel "effort" constitue-t-elle ?

    * A. de S. : Quand l’homme recherche Dieu, il n’y a pas d’effort. C’est un travail amoureux et partager ce que l’on vit est une joie. Mon travail sur la Genèse n’est qu’un marche-pied qui un jour sera dépassé dans une plus grande conscience des textes. Ceux-ci sont une colonne vertébrale vivante. Ils nourrissent et contri- buent à la verticalisation de l’homme.

    * N.C. : En tant que femme comment vivez-vous le péché dont Eve s’est rendue coupable et qui fût, nous ne pouvons le nier, le début d’un net ostracisme pour la femme ?

    * A. de S. : Cette Ève qu’on a dit saisie par le serpent n’est pas la femme ; elle est le premier féminin de la Bible, Isha, côté ombre qu’Adam a reçu l’ordre de garder et de cultiver ; notre inconscient, en fait. C’est lui qui, chaque jour encore est saisi par le serpent avant même que nous le sachions, et souvent sans que nous ne le sachions jamais ! Adam chassé de son Eden intérieur et retourne vers l'extérieur ne connaît plus que la femme biologique appelée Ève. Le mariage entre l’homme et la femme est une vie d’accomplissement renvoyant à la nécessité du mariage intérieur de chacun. La vie monacale est une autre voie, mais le rejet de la femme dans un certain type de monachisme me semble une déviance. En tout état de cause, il ne peut exclure le féminin intérieur hors duquel il n’y a pas de salut.

    * N.C. : L’image de la femme stérile revient souvent dans la Bible, que signifie-t-elle ?

    * A. de S. : La stérilité qui affecte dans un premier temps la plupart des femmes de la Bible, c’est la stérilité intérieure. Pour les hébreux, faire le fils, c’est faire le fils intérieur. Dans le mot hébreu qui signifie "stérile", on retrouve la notion d’"essentiel". Cette stérilité est là pour faire prendre conscience que la vraie fécondité n’est pas dans l’enfant extérieur. Le drame de l’humanité, c’est de se satisfaire de ses fils biologiques.

    * N.C. : Mais toutes les instances sociales et religieuses n’ont-elles pas prôné que le but de la vie est dans la procréation et le mariage ?

    * A. de S. : Ces données ont des conséquences dramatiques et ont fait oublier à l’homme ce qu’est authentiquement l’être "religieux" : celui qui se relie au fils intérieur. Là est la vraie maternité. Le monde des serviteurs et des esclaves dans la Bible est fécond tout de suite, car biologiquement fécond, comme tout animal.

    * N.C. : Il est dit aussi dans la Bible que "la femme stérile est belle", ce qui peut surprendre...

    * A.de S. : La femme stérile, c’est l’humanité, l’Homme du 6e jour que nous sommes. L’Homme du 6e jour est analogue à l’arbre qui est encore sous terre. Il prend le "sous terre" pour la lumière. Sa vocation à ce moment-là est de planter ses racines. Il ne peut à ce stade porter son fruit. Mais cette étape de sa stérilité est essentielle. C’est le travail de germination des profondeurs. Il y a donc une nécessité de la stérilité pour atteindre à la beauté qui naît de la transformation intérieure. En ce sens, ces femmes stériles, appelées à être rendues fécondes par le souffle divin, sont belles. La beauté, l’harmonie du monde dépend de ces épousailles avec le féminin.

    * N.C. : Et le masculin dans tout cela ?
    * A. de S. : Il est indispensable ; il n’y aura pas d’enfantement sans lui. Être mâle, pour l’homme comme pour la femme, c’est être celui qui se souvient de son inaccompli, c’est donc être conscient de sa faiblesse ! Il doit se souvenir de cette réalité intérieure qui est à la fois son futur et son passé : la Adamah, la mère intérieure qui est là avant Adam et qui recèle le noyau de son être. C’est cette mère que nous avons à épouser pour devenir l’homme accompli. Tous les mythes le disent.

    * N.C. : Cela crée-t-il pour l’homme une nouvelle exigence ?

    * A. de S. : Une nouvelle exigence se fait jour, comme lorsqu’on travaille sur les textes hébraïques. A force de les scruter, si nous parvenons à un autre niveau de lecture - les hébreux disent que la Thora peut se lire sur 70 niveaux de lecture - le texte nous oblige à vivre ce qu’il révèle, sinon il se ferme. Lorsqu’il s’ouvre, on acquiert une nouvelle intelligence du cœur, et celle-ci exige de nous toujours plus.

    * N. C. : Il s’agit de ce que vous nommez "noces" ou "épousailles" et dont la connotation est à la fois amoureuse et charnelle...

    * A. de S. : Oui, mais il existe deux modes d’épousailles. L’un qui concerne les noces de l’homme avec lui-même (mâle et femelle au niveau essentiel dont nous venons de parler) ; l’autre qui concerne les noces de l’homme et de Dieu : au fur et à mesure que l’homme s’accomplit dans ses premières noces, il se construit en tant qu’"épouse" de Dieu, pour atteindre aux deuxièmes noces. L’Adam est féminin par rapport à Dieu, mâle par rapport à son féminin intérieur, "Ish" (époux) par rapport à "Ishah" (épouse), mais il est aussi "Ishah" par rapport à Dieu, époux-archétype. Les épousailles sont donc à deux niveaux et interfèrent dans un embrassement admirable. Mais c’est en ce sens qu’on ose dire qu’Adam est le "côté ombre" de Dieu, le féminin de Dieu. Cette double rencontre ne peut se faire que dans l’acceptation et l’amour et dans notre dimension chamelle. Les cieux, c’est ici et maintenant, et cela passe par la réalité la plus concrète. Les noces avec le divin se vivent dans chacune de nos cellules. Dans cette perspective, il faut aussi reconsidérer le rapport homme-femme.

    * N.C. : Justement ce rapport nouveau entre homme et femme quel est-il ? Quelle mutation sera nécessaire ?

    * A. de S. : Beaucoup de femmes aujourd’hui vivent les prémices de cette mutation intérieure et ont reconnu cette dualité intérieure qui porte en elle-même la dynamique de l’accomplissement. Elles se sont éveillées plus vite que les hommes. Beaucoup d’entre elles souffrent de ce que leurs compagnons de vie ne les suivent pas dans l’éclosion de leur nouvelle conscience. C’est un passage douloureux qu’elles auront à assumer, souvent au prix d’une grande solitude. C’est en ce sens que réside en elles le salut du monde.

    * N.C. : Comment expliquer ce temps d’avance de la femme sur l’homme aujourd’hui ?

    * A. de S. : Les deux dimensions : biologique et ontologique, ne sont pas séparées, et la femme comme nous l’avons déjà dit est davantage portée vers le sacré et beaucoup plus sensible à la réalité du mystère qui est en elle. Chaque femme qui porte un enfant vit en résonance avec ce mystère. Elle vit d’une façon naturelle une fonction "sacerdotale" qui dépasse infiniment sa réalité biologique. Avant l’homme, elle semble avoir trouvé son côté mâle, celui qui "se souvient".

    * N.C. : Qui dit s’éveiller dit aussi souffrir, rencontrer le mal ?

    * A. de S. : Avoir le désir du face à face avec le divin, c’est accepter d’être confronté aux "animaux" qui nous habitent et qui, doués d’une vie autonome, nous dévorent. Là est le mal constitué par "la chute" dont nous reconduisons chaque jour le drame, ce qui nous amène à reconduire du même coup la souffrance. Nous générons alors des événements qui en sont la conséquence directe, non punition divine, mais effet des lois fondatrices que notre infantilisme nous laisse ignorer, préférant le concept facile et déresponsabilisant de "père fouettard" ! Mais même au coeur de ces événements, si douloureux soient-ils, le retournement est possible. Chaque épreuve est une possibilité pour nous de pénétrer nos ténèbres (le féminin) et d’en faire la lumière. Alors une nouvelle intelligence de la souffrance se fait jour, elle est lumière jetée sur le chemin de l’accomplissement. Nous sommes dans l’esclavage tant que nous n’avons pas compris cela. Tout est dans l’acceptation des événements, là commence la véritable libération, et l’on perçoit soudain la profonde beauté de la vie.

    * N.C. : Ainsi il n’y aurait ni bien ni mal, mais seulement "accompli" et "inaccompli" ?

    * A. de S. : Le mal n’existe pas ontologiquement dans la Genèse, et le mot "péché" signifie en hébreu "mal visé". L’Arbre de la connaissance du bien et du mal est en fait celui de l’accompli et de l’inaccompli. Le Christ sur la croix dit : "Tout est accompli." C’est le passage des ténèbres à la lumière. La résurrection est déjà là. Il est le véritable fruit de l’Arbre de la connaissance. C’est celui-là que nous sommes en devenir et qu’alors nous pourrons manger. Dans l’Eucharistie, le chrétien se nourrit de Lui pour le devenir.

    * N.C. : Comment votre intelligence du monde considère-t-elle la maladie ?

    * A. de S. : Elle est la somatisation d’un non-faire intérieur. Le rôle physiologique de chaque organe et de chaque membre est sous-tendu par la fonction essentielle de chacun d’eux : celle-ci concourt à conduire l’homme, "image de Dieu", vers la "ressemblance", la déification. Devenir des hommes - que nous ne sommes pas encore - puis des dieux, telle est notre vocation inscrite dans la programmation de la moindre de nos cellules. C’est pourquoi la maladie est l’un des langages du corps. A nous de savoir le déchiffrer et de devenir responsables. Le médecin, sans le travail du malade, ne peut qu’effacer le langage, c’est-à-dire déplacer le problème, mais non le guérir.

    * N.C. : Comment pressentez-vous le futur de l’homme ?

    * A. de S. : Avec une grande espérance, car dans la résurrection du Christ l’humanité est déjà accomplie. Pour l’instant c’est à la femme, plus avancée sur le chemin, de faire le travail, mais lorsque l’homme s’y attellera, tout ira très vite. Il lui faudra quitter la conquête extérieure pour la conquête intérieure. Cela lui sera difficile, mais quelle beauté immense il nous donnera à ce moment-là !

    DE LA FEMME ET DE LA VOCATION ESSENTIELLE

    * N.C. : Annick de Souzenelle, on ne peut qu’être frappé par l’immense majorité de femmes qui viennent vous entendre. Que signifie ce phénomène ?

    * A. de S. : La société et les mœurs ont évolué de telle façon que beaucoup de femmes se sont libérées de la domination exercée par l’homme et des contraintes de la vie domestique aussi. Ainsi s’est produit la mise en disponibilité d’une énergie folle, cette énergie constituant la force même de la femme. En synchronicité, beaucoup de barrières se sont levées. Autrefois, la force de l’inconscient était jugulée par des interdits religieux ou moraux. Aujourd’hui, cette force n’est plus contenue. Les femmes - et l’humanité tout entière - croient se libérer, mais elles risquent de ne s’enchaîner que davantage à d’autres "époux", si elles n’entrent pas dans ce qui est la vraie libération.

    * N.C. : Et cette libération, quelle est-elle ?

    * A. de S. : Il faut bien comprendre que le rapport de l’homme à la femme est analogique à celui du conscient et de l’inconscient : l’Adam de la Genèse, "créé mâle et femelle" est "image de Dieu". A un premier niveau, animal, cette dualité désigne l’homme et la femme ; mais en tant qu’"image de Dieu", l’Adam est infiniment plus que l’animal. A ce deuxième niveau, l’Adam (l’humanité totale, hommes et femmes, chacun de nous) est constitué de deux pôles : l’un qui "se souvient" (même mot que le substantif "mâle" en hébreu) de l’autre, "contenant" d’un immense potentiel d’énergies, dont le noyau est le germe divin, semence de tout être. Ce féminin, cette réserve d’énergies est un potentiel inouï, qui est à conquérir - et ceci en chacun comme en l’Adam total. Il est bien certain que les deux niveaux de lecture ne sont pas étrangers l’un à l’autre et que l’homme est plus que la femme concerné par la vocation de conquérant - mais il ne l’a investie jusqu’à aujourd’hui qu’à l’extérieur de lui-même - et que la femme, plus que l’homme, est sensible au mystère divin qui habite chacun, mais qui, jusqu’ici, est resté noyé dans une inconscience quasi totale. La vraie libération est le retour aux normes ontologiques qui invitent l’homme et la femme à intérioriser la conquête et devenir conscients du potentiel divin qu’ils sont et qui, non accompli, peut devenir diabolique.

    * N.C. : Ce féminin-là n’a pas grand-chose en commun avec celui qui fait la une des magazines dits "féminins" ?

    * A. de S. : Non, évidemment. Le féminin en chacun de nous, c’est la Adamah de la Genèse biblique, la "grand-mère des profondeurs" de Jung, celle de notre réalité archétypiale. Elle est notre terre intérieure, le "côté ombre" qu’Adam ne connaissait pas avant que Dieu ne la lui révèle (Genèse 2, 22) et qu’il doit "épouser". Chacun d’entre nous en tant qu’Adam est appelé à le faire. Elle est la totalité de notre cosmos intérieur, tout ce que la psychologie moderne nous aide à découvrir, ce "féminin" qui appartient aussi bien à l’homme qu’à la femme.

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  • Le monde magique des histoires

    HISTOIRES MERVEILLEUSES

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  • Annick de Souzenelle


     
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    LIENS
     
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  • Qui suis-je

    spiritualité,etre humain,société,actualité,paix,force,joie,foi,croyance,développement personnel,transformation,changement du monde,métaphysique,ontologie

    LIENS RAJOUTÉS Des liens seront rajoutés – en fin de page et/ou dans le texte – aux articles déjà écrits, même anciens, premiers, au fur et à mesure de l'enrichissement et de l'évolution de ce blog — liens ayant rapport avec les différents thèmes déjà abordés,  pour un meilleur regroupement de ces thèmes que les internautes voudraient rechercher.

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    H → H= hommes et femmes

    * Je me prénomme Maryse V.

    * Enfant, j'ai toujours su au fond de moi que Jésus n'était pas Dieu (nommé aussi Source Divine, Énergie cosmique, Grand Esprit, Allah, l'Éternel, Ahura Mazda, la Vie, etc).

    * Mon éducation religieuse me posait vraiment question.

    * En effet venant d'un milieu catholique (sicilienne par ma grand-mère), je ne comprenais pas ce dieu père-fils-saint esprit, ce dieu trinité, dont on me parlait au catéchisme, et cet homme Jésus qu'on disait "dieu incarné".

    * A l'église il y avait une immense croix de presque 3 mètres de haut sur laquelle agonisait un homme, ce qui me dégoûtait, et que je ne pouvais éviter car située derrière le curé.

    * Chez ma grand-mère je priais avec l'image d'une femme tenant un bébé dans ses bras que l'on nommait "petit Jésus".

    * J'avoue je ne comprenais pas : qui est Dieu et qui est Jésus, car rien n'était expliqué, il fallait tout simplement croire sans poser de questions.

    * À cause de cela, ou grâce à cela, très tôt vers l'âge de 8 ans, je décidais que Dieu n'était pas Jésus – ce Jésus que je ne connaissais pas car chez nous nous n'avions pas de Bible, seulement un missel d'église ; alors je décidais de m'adresser à Dieu directement. Intuitivement j'avais senti que c'était la vraie solution, la plus belle de toutes.

    * J'avais choisi les moments où je faisais du vélo : je prenais mon vélo (nous habitions la campagne) et l'invitais à venir avec moi. Je lui parlais, lui confiais les bêtises que je faisais et Lui promettais de ne pas recommencer ; mais je lui parlais de tout. Parler à Dieu directement durant au moins 1 heure de temps, s'appelle "faire Hitbodedout" chez les Juifs. Je faisais Hitbodedout sans le savoir !

    * Je priais constamment dans la journée et embrassais Dieu tout le temps et le soir avant de dormir je parlais et embrassais Marie.

    * Ainsi je m'adressais à Dieu directement, je Lui parlais sans cesse, en faisant attention à ce que je disais et pensais — car je savais intuitivement qu'Il savait tout et entendait tout — et en faisant attention à mes actes. Tout humain – même les enfants – savent inconsciemment ou intuitivement ou consciemment, que pensées, émotions/sentiments et actes, sont liés.

    * En s'adressant à Dieu directement, sans aucun intermédiaire, sans religion ni dogme, Il nous montre des choses, des explications, des entendements. J'ai ainsi vu des bribes de mon avenir enfant jusqu'à mes 35 ans, âge où j'ai recommencé à zéro !!! J'avais même vu que j'avais arrêté de prier et j'en étais abasourdie et ne voulais pas le croire moi qui priais alors 70 fois 3 prières chaque nuit même si j'étais fatiguée je m'obligeais à prier !

    * Dieu m'a énormément aidé enfant, Il m'a protégé, même adulte ! Les gens me disaient quand j'étais enfant et adulte "tu as toujours de la chance".

    * Vers 17 ans je rejetais totalement ma religion mais je n'ai jamais abandonné Dieu cela m'était impossible, seulement je ne Lui parlais plus. Je vivais en croyant que tout venait par "ma force et ma puissance".  

    * À 35 ans je me suis retournée vers Dieu : recommençant à zéro, j'ai crié vers Lui pour qu'Il m'aide à me relever et Lui ai demandé de me guider. Il m'a guidée pour changer et évoluer et Il m'a fait découvrir l'ontologie — ontologie qui fait prendre conscience à tout Homme de se reconnecter à sa Dieuité, cette Étincelle Divine que Dieu a posé en lui pour lui permettre de (re)découvrir Qui il est et Ce qu'il est.

    * Revenir vers Dieu m'a permis d'être vraiment certaine que Jésus est un prophète mais surtout un exemple à suivre tout à fait accessible, pour chaque humain !

    * En 9 mois ma vie avait changée grâce à Son aide !!!

    * Dieu m'a toujours épaulée dans ma vie, m'a sauvée plusieurs fois (voir ici).

    Dieu a toujours été présent dans ma vie, m'a toujours aidé à diriger mon existence... jusqu'en 1996, date de ma connaissance fantastique, d'un passage à une autre étape !

    1996 : MERCI À L’ÉTERNEL POUR SON AIDE PUISSANTE

    * Lorsqu'en 1996, je fus renvoyée d'un groupe à la mentalité religieuse arriérée et néfaste — parce que dénonçant durement leur dérive sectaire, leur mentalité étroite, leur esprit d'obéissance et de déification — et que je dus me relever financièrement, je savais que l'Eternel me demandait désormais de gérer mes émotions et de devenir responsable sur le plan financier. 

    L'autonomie demandée me fit craindre un instant l'abandon de l'aide Divine, mais il n'en fut rien : Dieu serait toujours à mes côtés.

    * En même temps que mon renvoi, je dus quitter mon appartement, car l'une des personnes de ce groupe s'était portée garante et parce que j'avais un loyer de retard.

    * Là je compris que Dieu me demandait de revoir ma façon d'être, pour :

    aimer à être responsable de ma vie,

    apprendre à gérer l'argent,

    mais plus que tout, il m'était demandé de savoir gérer mes émotions afin de regarder en premier lieu mes propres erreurs pour les accepter, puis les comprendre et ainsi les dépasser.

    Dépassement qui élargit la conscience par une plus grande connaissance de soi-même et qui permet simultanément de comprendre les erreurs des autres et de découvrir que l'autre est aussi soi-même : paradoxe Humain.

    * Gérer ses propres émotions et oser regarder ses propres défauts :

    permet d'être armé face à l'existence, de mieux comprendre les erreurs des autres que tous portons en nous-mêmes, même si nous ne développons pas les mêmes. Cette belle et magnifique compréhension amène au pardon du cœur (voir ici),

    et simultanément, permet de témoigner et apporter aide et compréhension à nos frères humains qui traversent des difficultés.

    * Il me fallait devenir matériellement équilibrée et m'accomplir pleinement spirituellement... Je compris que tout changement intérieur rejaillit dans le monde, même si cela n'est pas flagrant de prime abord.

    1996 : DÉCOUVERTE DE L'ONTOLOGIE

    Joseph Murphy - "Votre pensée est énergie, elle a une fréquence vibratoire. Lorsque vous pensez à l'Énergie cosmique, à Dieu, votre pensée a la fréquence vibratoire la plus haute et cette fréquence neutralise et détruit les pensées de peur, de doute, de manque."

    * J'acceptais de changer et Lui demandais de me guider pour mon changement. Il me fit connaître l'ontologie (voir ici) par l'intermédiaire d'un livre de Joseph Murphy.

    * Grâce à l'application des principes forts simples (à mon avis) à mettre en place, je pus non seulement trouver un emploi mais aussi un logement. En moins d'un an, je vivais autrement, avec une connaissance simple mais primordiale à appliquer dans toutes les enceintes de ma vie !!

    * Je fais ce blog aujourd'hui, non seulement pour valoriser l'ontologie que j'affectionne tout particulièrement, que je pratique et dont je ne peux plus me passer, mais surtout pour démontrer que tout être humain a tout en lui, pour se réaliser complètement. 

    * L'Homme peut se réunifier avec la Source Divine (que certains appellent Adonaï, L’Éternel, Dieu, Allah, Énergie Cosmique, Source Divine, la Vie, Le Créateur, etc...), vivre une vie pleine et riche tout en étant capable de résoudre ses problèmes plus aisément qu'il ne le croit.

    * Cette Source Divine, a mis en chaque Homme cette Puissance que nous devons utiliser, parce que nous sommes Son image et parce que nous devons tout faire pour devenir Sa Ressemblance.

    * Cette Puissance Divine en chaque Homme — qui a toutes les caractéristiques du Créateur — est à utiliser, à exprimer, pour que l'Homme devienne Un en lui-même (idest rééquilibré, harmonisé). 

    * Cette Puissance Divine relie l'Homme à la Source Divine et à fortiori avec tous les autres Hommes et le Cosmos.

    * L'Homme ainsi harmonisé, retrouve le lien avec la Source Divine et également avec tous les autres Humains et tout l'Univers. 

    UN NOUVEL ÊTRE

    * Tous les êtres (Hommes, Univers, Nature, Animaux) forment un Tout, bien que chaque Homme soit Unique, une part divine de l’Éternel !

    Jérémie 31, 32-33 - 32-Voici quelle alliance je conclurai au terme de cette époque, dit l'Eternel : Je ferai pénétrer ma loi en eux, c'est dans leur cœur* que je l'inscrirai; je serai leur Dieu et ils seront mon peuple. 33-Et ils n'auront plus besoin ni les uns ni les autres de s'instruire mutuellement en disant : "Reconnaissez l'Eternel!" Car tous, ils me connaîtront, du plus petit au plus grand, dit l'Eternel, quand j'aurai pardonné leurs fautes et effacé jusqu'au souvenir de leurs péchés."

    *En ontologie, le subconscient est le cœur spirituel de l'Homme.

    * Dans le subconscient de l'Homme (ce côté féminin de chaque être humain) siège cette Puissance qui sait tout et qui peut tout, qui, si nous faisons appel à elle, nous aide à redevenir des Êtres Divins, car tout Homme doit redevenir comme Dieu, en tant que Dieu.

    * Ainsi l'Homme est bien Image de la Source Divine puisque il possède Sa Puissance en lui-même. Il doit devenir Ressemblance en devenant Un en lui-même (voir ici et ici). Pour atteindre à cette Ressemblance, il est impératif qu'il se connaisse entièrement (voir ici).

    * L'Homme est véritablement un Dieu en puissance, un Dieu en devenir = un Etre DIVIN !!!!

    Psaume 82,6 : "Vous êtes des dieux, Vous êtes tous des fils du Très-Haut."

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    Psaume 8, 1-10 - 4 Lorsque je contemple tes cieux, œuvre de ta main, la lune et les étoiles que tu as formées… 5 Qu’est donc l’homme, que tu penses à lui ? Le fils d’Adam, que tu le protèges ? 6 Pourtant tu l’as fait presque l’égal des êtres divins ; tu l’as couronné de gloire et de magnificence ! 7 tu lui as donné l’empire sur les œuvres de tes mains, et mis tout à ses pieds : 8 brebis et taureaux, tous ensemble, et aussi les bêtes des champs, 9 oiseaux du ciel et poissons de la mer, ce qui parcourt les routes des océans. 10 Éternel, notre Seigneur ! que ton nom est glorieux par toute la terre !

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    LIENS

     Dieu m'a sauvé la vie

     Le Pardon

     L'ontologie

     Le fonctionnement de notre esprit

     Masculin-Féminin en chaque Homme

     Il n'existe qu'Une Puissance, la Puissance Divine

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    ©Maryse - etredivin.hautetfort.com

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