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conflits - Page 6

  • Les Houris du Paradis n'existent pas

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    * Les houris (masculin arabe ‫حور‬, ḥūr — féminin arabe ‫حورية‬, ḥūrīya — pluriel ḥūrīyāt) sont, selon la foi musulmane, des vierges dans le paradis qui seront la récompense des bienheureux.

    Cette mauvaise traduction ou interprétation volontaire a fait commettre et continue de commettre tant de méfaits !

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    Source : http://forum.doctissimo.fr/psychologie/dieu-religions/vierges-traductions-coran-sujet_1496_1.htm

    * Recherche sur les versets qui parlent de ces 72 vierges tant attendues au Paradis. 

    Sourate 3, versets 13 à 15 :
    "Dis aux croyants : Vous aviserais-je de ce qui est meilleur que cela ? Pour ceux qui auront été pieux, seront, auprès de leur Seigneur, des jardins sous lesquels couleront des ruisseaux, où, immortels, ils auront des épouses purifiées et satisfaction d'Allah. Allah est clairvoyant sur ses serviteurs." 

    * Le Coran utilise le pluriel des mots pour les deux sexes. Comme en Français, quand on s'adresse à un groupe (hommes et femmes), on s'adresse au masculin pluriel.

    * Quand on lit le verset en Français, on comprend que cela s'adresse aux hommes.

    * Quand on lit le verset en arabe et en anglais, cela s'adresse aux deux sexes : femmes et hommes.

    * Le mot "épouses" est faux. Le mot utilisé dans le coran est : "azwaje" le pluriel de "zawj".

    * zawj = "époux", "épouse", "compagne", "compagnon". Le mot veut dire = chacun avec son compagnon de l'autre sexe.

    * Traduisant le mot "azwaje" en français le mot serait "couple", "duo", pas nécessairement sexuel (traduit de mounjid attoullabe).

    * Le pluriel de femme en arabe = "zawjate".

    * Si Dieu promettait aux hommes des épouses : Il leur dirait:"zawjate" et non "azwaje". 

    * L'interprétation dans le Coran en anglais pour : "azwaje" est "compagnons". Alors, ce n'est pas un couple (en anglais : couple) mais des compagnons. Même la traduction en anglais n'a pas utilisé le mot "wives" = "épouses".

    Sourate 2, versets 23 à 25 :
    "Annonce à ceux qui auront cru et accompli des œuvres pies qu'ils auront des Jardins sous lesquels couleront des ruisseaux. Chaque fois que quelque fruit leur sera accordé, en attribution, ils diront "Ceci est ce qui nous a été attribué antérieurement", et ce qui leur sera donné sera ressemblant à ce qu'ils avaient sur terre. Dans ces Jardins, ils auront des épouses purifiées et ils y seront immortels."

    * "Annonce à ceux qui auront cru et accompli … " = Ici, Dieu s’adresse aux deux sexes, tous les serviteurs, sans exception.

    * Imaginons un moment que Dieu s’adresserait aux hommes quand Il utilise: "Ceux... ils ...". En arabe, comme en français, quand on adresse à un groupe, on utilise le masculin pluriel.

    * Encore la même chose : le mot "épouses" est faux. Dieu a utilisé le mot "azwaje" et non "zawjate".

    * D’autant qu’Il s’adresse à tous les croyants qui font du bien, ça veut dire que les femmes aussi sont concernées et vont avoir des compagnons purifiés et seront immortelles.

    * "Purifiés" = la traduction en anglais a utilisé le mot "purified" en ajoutant "spiritually and physically".

    "Ceux, au contraire, qui auront cru et pratiqué les œuvres pies, Nous les ferons entrer dans des Jardins sous lesquels couleront les ruisseaux ; là, immortels en éternité, ils auront des épouses purifiées et Nous les feront entrer sous une ombre dense."

    * La même chose ici : le mot "épouses" n’existe pas. Dieu a utilisé le mot "azwaje" et non "zawjate".

    * Il est impossible que le mot soit "épouses", car Dieu s’adresse à tous les croyants : hommes ET femmes.

    Sourate 38 Versets 49 à 53 :
    "Ceci est une Édification. En vérité, les Pieux auront certes beau lieu de retour ; les Jardins d'Eden aux portes pour eux toutes ouvertes, où, accoudés, ils réclameront des fruits abondants et un exquis breuvage, tandis qu'auprès d'eux seront des vierges aux regards modestes, d'égale jeunesse. Voilà ce qui vous est promis au jour du Jugement."

    * Ce verset est adressé aux hommes, car le verset qui vient devant, Dieu parle des autres prophètes qui sont des hommes.

    * "Des vierges aux regards modestes" ; les mots utilisés en arabe: "kassirate", "ttarf".

    * "Ttarf" veut dire "le regard".  Mon mari et moi avons regardé le dictionnaire (mounjid a toullabe) et on a trouvé :

    "kassirate" = mot féminin pluriel qui vient de "kassara" : "diminuer", "atténuer", "baisser".

    Pas une fois, le mot "vierge" n'a été ajouté à l’explication.

    * Les deux mots : "kassirate" et "ttarf", veulent dire : "des femmes aux regards modestes". Pas nécessairement beaucoup de femmes pour un seul homme. Dieu a utilisé le mot "hommes" au pluriel, et "femmes" au pluriel.

    * La traduction en anglais est : "and they will have by their sides chaste mates with downcast and restrained looks, and of suitable age (and matching in every aspect)."

    Traduction : "et ils auront à leurs côtés des pieux compagnons aux regards modestes et d’égale jeunesse (compatibles dans tout les aspects)."

    * Utilisant le mot "compatibles" dans la traduction, mène à penser à une chose : à des couples compatibles et non à un homme compatible avec des tas de femmes.

    * Si le message était que chaque homme serait avec beaucoup de femmes, le verset serait : "et à côté de chacun d’eux, il y aurait des femmes aux regards modestes."

    Sourate 44 versets 51 à 55 :
    "Les Pieux, au contraire, seront dans un séjour paisible, parmi des jardins et des sources. Ils seront vêtus de satin et de brocard, face à face. Ainsi sera-t-il. Nous les aurons mariés à des Houris aux grands yeux. Ils réclameront là toutes sortes de fruits, dans la paix."

    * Encore une fois "Les pieux" : Dieu s’adresse aux deux sexes.

    * "Nous les aurons mariés" = le mot utilisé en arabe pour "mariés" est "zawwajnahoum" qui veut dire : "on les auraient mis en pair ou en couple". On a traduit cela en anglais : "we shall pair them" et non "we shall mary them".

    * "To pair" : "mettre en paire, en groupe de deux".

    * Le mot est "hor" en arabe et non "houris" :

    * Le singulier est " ahwar" pour le masculin et "hawra" pour le féminin. Le pluriel est "hor" qui est le même pour le féminin pluriel et le masculin pluriel.

    * Et c'est ce mot "hor" qui est utilisé dans ce verset.

    * Le mot "hor" veut dire "des personnes avec des yeux d’un blanc massif et noir profond" (pour les arabes d’autrefois, c’était un signe de beauté).

    * Finalement, ce verset veut dire que les hommes et les femmes seront de belles créatures et ils seront en pair, des compagnons.

    Sourate 52, versets 17 à 24 :
    "En vérité, les Pieux seront dans des jardins et une félicité, jouissant de ce que le Seigneur leur a accordé. Leur Seigneur les aura préservés des tourments de la Fournaise. Mangez et buvez en paix, en récompense de ce que vous avez fait, accoudés sur des lits alignés ! Nous leur auront donné comme épouses des houris aux grands yeux. Ceux qui auront cru et que leur descendance aura suivis avec foi, Nous leur auront adjoint leur descendance au Paradis. Nous ne leur retirerons rien de leur fait. Chaque homme, de ce qu'il se sera acquis, sera cautionné. Nous les aurons pourvus de fruits et de viande qu'ils désirent. Ils se passeront, dans ces jardins, des coupes au fond desquelles ne seront ni jactance, ni incitation au péché. Pour les servir, parmi eux circuleront des éphèbes à leur service qui sembleront perles cachées."

    * "Nous leur auront donné comme épouses des houris aux grands yeux". Cette phrase est différente dans le coran. Le mot "donné" n’existe pas. C’est plutôt le mot : "zawwajanahoum" = "mettre en pair, en couple, ou des groupes de deux". Le mot "hor" est le même que dans les autres versets.

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    * La seule lecture du Coran ne suffit pas.

    * Ceci démontre la difficulté des traductions et l'importance de bien connaître la langue arabe et sa syntaxe.

    * A moins que le but recherché pour certains est d'utiliser la religion pour soumettre les femmes à leur guise.

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    http://anglesdevue.canalblog.com/archives/2007/05/16/4947746.html

    Le mot "houri" est donné par la Tradition comme étant l'équivalent de "très belles femmes vierges aux grands yeux", qui seraient la rétribution réservée dans l’au-delà aux bons croyants. Il n'en est rien soutient Luxenberg, qui entend rétablir sa dignité au texte coranique sur ce point. Le mot est syro-araméen et signifie dans cette langue  "blanc", "pur". Et comme le Coran était dépourvu de signes diacritiques, la Tradition s'est trompée dans le chakl (les signes diacritiques ajoutés) de ce passage. Il fallait lire "rawadjnahoum" au lieu de "zawadjnahoum", le point sur le "Ra" ayant été faussement ajouté. De plus, en arabo-araméen, le "bi" signifie "parmi" ou "sous" et les signes diacritiques du mot 'ayn sont aussi mal ajoutés : il fallait lire عنب à la place de عين. Le texte devient alors : روجناهم بحور عنب , alhouri 'inabine signifiant alors des raisins d'un blanc éclatant.

    La traduction que propose Luxenberg est alors :

    " Nous les installerons confortablement sous des (raisins) blancs, (clairs) comme le cristal. "

    Tous les autres passages sur les houris sont révisés de la même manière. Ainsi (Coran 2 : 25) :

    وَبَشِّرِ الَّذِين آمَنُواْ وَعَمِلُواْ الصَّالِحَاتِ أَنَّ لَهُمْ جَنَّاتٍ تَجْرِي مِن تَحْتِهَا الأَنْهَارُ كُلَّمَا رُزِقُواْ مِنْهَا مِن ثَمَرَةٍ رِّزْقاً قَالُواْ هَـذَا الَّذِي رُزِقْنَا مِن قَبْلُ وَأُتُواْ بِهِ مُتَشَابِهاً وَلَهُمْ فِيهَا أَزْوَاجٌ مُّطَهَّرَةٌ وَهُمْ فِيهَا خَالِدُونَ

    "Annonce à ceux qui auront cru et accompli des œuvres pies qu'ils auront des Jardins sous lesquels couleront des ruisseaux. Chaque fois que quelque fruit leur sera accordé, en attribution, ils diront "Ceci est ce qui nous a été attribué antérieurement", et ce qui leur sera donné sera ressemblant à ce qu'ils avaient sur terre. Dans ces Jardins, ils auront des épouses purifiées et ils y seront immortels." (Traduction Blachère)

    Ce passage signifie simplement que les croyants auront au paradis toutes "espèces [azwadj] [sous entendus de fruits] purs".

    Il en est de même pour (Coran  52,20 - 55,72 - 56,22) qui se laissent comprendre selon le même procédé.

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    LIENS

    Le grand secret de l'Islam.pdf 

    Langue et Coran.pdf

    Lien Langue et Coran

    Lecture Araméenne du Coran.pdf

    Imprimer Pin it! Lien permanent Catégories : Les Houris du Paradis, LIRE AVEC L'ESPRIT 0 commentaire
  • L'âge de Aïcha lors de son mariage avec le prophète Muhammad

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    Source : http://www.mosquee-lyon.org/forum3/index.php?topic=15938.15;wap2

    * Le Dr Ahmed Amine explique le mythe de l'âge de Aïcha lors de son mariage avec le prophète Muhammad.

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    ﻢﻠﻋأ ﷲا و
    Juillet 2008, Dr Ahmed Amine

    Remarque préliminaire

    * Afin de ne pas alourdir la lecture du texte, je n’ai pas mentionné après l’énonciation du prénom du prophète(*) ou de Son titre, la formule "que la paix et la prière soient sur lui".

    * Je compte néanmoins sur le lecteur (musulman) pour formuler cette marque de respect dans son cœur. Il en est de même pour tous les compagnons, il est d’usage de dire "que Dieu soit satisfait de lui" ou "d’elle".

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    LE MYTHE EXPOSÉ

    * La plupart des Musulmans acceptent aveuglement et sans se poser trop de questions l’histoire du mariage de notre prophète(*) avec une gamine de 9 ans nommée Aïcha.

    * Les musulmans préfèrent ne pas soupçonner les récits ayant relatés cette propagande comme tant d’autres, même si ces récits humains contredisent explicitement le noble Coran et le bon sens, sous prétexte que cela est relaté dans tel ou tel recueil «Sahihs» (sahih = authentique).

    * Entourés d’un halo de sacralité depuis des siècles, ces recueils ne sont que la compilation de récits sensés remonter au prophète(*) ou à ces compagnons, faites par des humains et dont la sélection n’est en fin de compte basée que sur l’arbitraire de ces personnes.

    * Le prophète(*) était un homme exemplaire. Toutes ses actions étaient des plus vertueuses ; sa morale était le noble Coran et il ne pouvait en aucun cas épouser une innocente fille de neuf ans.

    * Ceci me conduit à creuser pour chercher la source de cette erreur, partie de l’idée que l'âge de mariage de Aïcha a été faussement rapporté dans la littérature des hadiths.

    * On va essayer dans ce texte, de présenter des preuves solides pour démentir cette histoire inventée par Hisham ibn’Urwah pour purifier ainsi l’image de notre Saint prophète Muhammad "que la paix et la prière soient sur lui".

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    PREUVE N°1 : FIABILITE DES SOURCES

    * La plupart des récits rapportés dans les livres de hadith sont transmis seulement par Hisham ibn`Urwah, qui faisait éloge de l'autorité de son père. C’est un hadith non concordant (non moutawatir), il est seulement issu d’une chaîne unique (Ahad) ce qui ne le met pas hors de doute.

    * Il est étrange que personne de Médine, où Hisham ibn`Urwah a vécu les 71 premières années de sa vie, n'ait relaté l'événement, malgré le fait que parmi ses élèves de Médine se trouvait le bien respecté Malik ibn Anas.

    * Les origines des récits de cet événement viennent des gens de l'Irak, où l’on annonce que Hisham a beaucoup changé après son déménagement de Médine vers l’Irak.

    * "Tehzibu’l-Tehzib", un des livres les plus bien connus sur la vie et la fiabilité des narrateurs des traditions du prophète(*), annonce que selon Yaqub ibn Shaibah : “il [Hisham] est fortement fiable, ses récits sont acceptables, sauf ce qu'il a relaté après son déplacement en Irak” (Tehzi’bu’l-tehzi’b, Ibn Hajar Al-` asqala’ni, Dar Ihya Al-turath Al-Islami, le 15ème siècle. Vol 11, p. 50).

    * C’est pour cette raison que Malik ibn Anas a élevé une objection sur les récits de Hisham qui ont été annoncés par les gens de l’Irak : (Tehzi’b u’l-tehzi’b, Ibn Hajar Al-`asqala’ni, Dar Ihya Al-turath Al-Islami, Vol.11, p. 50).

    * Mizanu’l-ai `, un autre livre sur la vie des narrateurs des traditions du prophète(*) annonce : “Quand il était vieux, la mémoire d'Hisham avait subi une faiblesse manifeste” (Mizanu’l-ai ` , Al-Zahbi, Al-Maktabatu’l-athriyyah, Sheikhupura, le Pakistan, Vol. 4, p. 301).

    Conclusion n°1 : Basé sur ces références, la mémoire d'Hisham était faible après son immigration en Irak et ses récits étaient qualifiés d’incertains. Ainsi, son récit sur le mariage de Aïcha est non fiable.

    * CHRONOLOGIE : c'est essentiel aussi de garder à l'esprit certaines des dates pertinentes dans l'histoire d'Islam :

    • 610 CE : Jahiliya (âge pré-islamique) avant la révélation.

    • 610 CE : Date de la première révélation.

    • 610 CE : Abu Bakr se convertit à l’Islam

    • 613 CE : Le prophète(*) Muhammad commence à prêcher publiquement.

    • 615 CE : Émigration à Abyssinia

    • 616 CE : Omar ibn Al Khattab se convertit à l’Islam.

    • 620 CE : Les fiançailles généralement admises d'Aïcha avec le prophète(*).

    • 622 CE : Hijrah (emigation à Yathrib, plus tard rebaptisé Médine).

    • 623/624 CE : Année généralement admise où Aïcha vivant avec le prophète(*).

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    PREUVE N°2 : LES FIANCAILLES

    * Selon Al-Tabari (aussi selon Hisham ibn ‘Urwah, Ibn Hunbal ), Aïcha était fiancée à sept ans et a commencé à cohabiter avec le prophète(*) à l'âge de neuf ans.

    * Cependant, dans un autre récit, Al-Tabari dit : "Tous les quatre enfants de [Abou Bakr] sont nés de ses deux femmes pendant la période pré islamique" (Tarikhu’l-umam wa’l-mamlu’k, Al-Tabari (sont morts 922), Vol. 4, p. 50, arabe, Dara’l-fikr, le Beyrouth, 1979).

    * Si Aïcha était fiancée en 620 CE (à l'âge de sept ans) et a commencé à vivre avec le prophète(*) en 624 CE (à l'âge de neuf ans), ceci indiquerait qu'elle est née en 613 CE et avait neuf ans quand elle a commencé à vivre avec le prophète(*).

    * Donc, basé sur le récit d'Al-Tabari, les calculs montrent qu'Aïcha devait être née en 613 CE, trois ans après le début de révélation (610 CE).

    * Tabari déclare aussi qu'Aïcha est née dans l'ère pré-islamique (Jahiliya). Si elle est née avant 610 CE, elle aurait eu au moins 14 ans quand elle avait commencé à vivre avec le prophète(*). Essentiellement, Tabari se contredit lui même.

    Conclusion n° 2 : Al-Tabari est incertain concernant l'âge de Aïcha lors de son mariage.

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    PREUVE N°3 : L'AGE DE AÏCHA PAR RAPPORT A L'AGE DE FATIMA

    * Selon Ibn Hajar, Fatima est née au temps où la Kaaba avait été reconstruite, à cette date le prophète(*) avait 35 ans, elle en avait cinq ans de plus que Aïcha” (Al-isabah fi tamyizi’l-sahabah, Ibn Hajar Al-Asqalani, Vol. 4, p. 377, Maktabatu’l-Riyadh Al-haditha, Al-Riyadh, 1978).

    * Si la déclaration d'Ibn Hajar s’avère véridique, Aïcha est née quand le prophète(*) avait 40 ans. Et s’il avait épousé Aïcha quand il avait 52 ans, l'âge de Aïcha au moment de son mariage serait au moins 12 ans.

    Conclusion n° 3 : Ibn Hajar, Tabari Ibn Hisham et Ibn Humbal se contredisent. Ainsi, le mariage présumé de Aïcha à l’âge de 9 ans n’est qu’un mythe.

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    PREUVE N°4 : L'AGE DE AICHA PAR RAPPORT A L'AGE DE ASMA

    * Selon Abdul rahman ibn abi zanna’d : "Asma avait 10 ans de plus que Aïcha" (Siyar 'la'ma'l-nubala', Al-Zahabi, Vol. 2, p. 289, arabe, Mu’assasatu’l-risalah, le Beyrouth, 1992).

    * Selon Ibn Kathir : "Elle [Asma] est l’aînée de sa sœur [Aïcha] de 10 ans" (Al-Bidayah, wa’l-nihayah Ibn Kathir, Vol. 8, p. 371, Dar Al-fikr Al-` arabi, Al-jizah, 1933).

    * Selon Ibn Kathir : "Elle [Asma] a vu le décès de son fils pendant cette année [73 OH], comme nous l’avons déjà mentionné et cinq jours plus tard, elle-même était décédée".

    * Selon d'autres récits, "elle n’est pas décédée après cinq jours, mais 10 ou 20, ou quelques jours plus tard. Le récit le plus connu est celui de 100 jours plus tard. Du moment de son décès, où elle avait 100 ans." (Al-Bidayah wa’l-nihayah , Ibn Kathir, Vol. 8, p. 372, Dar Al-fikr Al-` arabi, Al-jizah, 1933)

    * Selon Ibn Hajar Al-Asqalani : "Elle [Asma] a vécu 100 ans et est décédée en 73 ou 74 OH." (Taqribu’l-tehzib, Ibn Hajar Al-Asqalani, p. 654, arabe, Bab fi’l-nisa ’, harfu’l al-alif ).

    * Selon presque tous les historiens, Asma, la sœur aînée de Aïcha avait 10 ans de plus qu’elle. 

    * Si Asma avait 100 ans en 73 OH, elle devait avoir 27 ou 28 ans au moment de la Hijrah.

    * Si Asma avait 27 ans ou 28 ans au moment de la Hijrah, Aïcha, elle devait avoir 17 ou 18 ans, donc elle a commencé à cohabiter avec le prophète (*) entre 19 à 20 ans.

    Conclusion n° 4 : Basé sur Hajar, Ibn Katir et Abda’l-Rahman ibn abi zanna’d, l'âge de Aïcha au temps où elle a commencé à vivre avec le prophète(*) serait de 19 ou 20 ans. Dans la Preuve n°3, Ibn Hajar suggère qu'Aïcha avait 12 ans et dans la Preuve n°4 : 17 ou 18 ans. Quel est l'âge exact de Aïcha lors de son mariage, douze ou dix-huit ans ?
    • Ibn Hajar est une source incertaine sur l'âge de Aïcha.

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    PREUVE N°5 : LA BATAILLE DE UHUD

    * Un récit mentionne la participation d'Aïcha dans la Bataille d'Uhud dans El Boukhari ( Kitabu'l-jihad wa’l-siyar, Bab Ghazwi’l-nisa ’ wa qitalihinna ma ` a’lrijal) : "Anas annonce que le jour d'Uhud, les gens ne pouvaient pas supporter leur présence autour du prophète(*). [Ce jour-là], j'ai vu Aïcha et Oumm-i-Soulaim, Elles avaient tiré leurs robes en haut de leurs pieds [pour éviter n'importe quelle entrave dans leur mouvement]." De nouveau, cela indique qu'Aïcha était présente dans la Bataille d'Uhud.

    * Il est relaté dans Boukhari (Kitabu’l-maghazi, Bab Ghazwati’l-khandaq wa hiya’l-ahza’b) : "Ibn`Umar déclare que le prophète(*) n'a pas permis à Aïcha de participer à Uhud, comme à ce moment-là, elle n’avait que 14 ans. Mais le jour de la bataille de Khandaq, quand elle avait eu 15 ans, le prophète(*) lui avait permis d’y participer."

    * En se basant sur ces récits, on conclue que :

    — (a) les enfants au-dessous de 15 ans ont été envoyés en arrière et n'ont pas le droit de participer à la Bataille d'Uhud et

    — (b) Aïcha avait participé à la Bataille de Uhud

    Conclusion n° 5 : La participation d'Aïcha dans la bataille de Uhud indique clairement qu'elle n'avait pas neuf ans, mais au moins 15 ans. Après tout, les femmes ont eu l'habitude d'accompagner les hommes aux champs de bataille pour les aider et non pas pour être un fardeau.

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    PREUVE N°6 : SOURATE AL-QAMAR (LA LUNE)

    * Selon la tradition généralement admise, Aïcha est née environ 7-8 ans avant El Hijrah.

    * Mais selon un autre récit dans Boukhari, on annonce que Aïcha avait dit : "j'étais une jeune fille (jariyah en arabe) quand la Sourate Al-Qamar avait été révélée" (Sahih Boukhari, kitabu’l-tafsir, Bab Qaulihi Bal Al-sa ` atu la Caillette ` iduhum wa’l-sa ` atu adha ’ wa amarr).

    * La sourate 54 du Saint Coran avait été révélée huit ans avant la Hijrah, indiquant qu'elle avait été révélée l’an 614 CE.

    * Si Aïcha s’est mariée avec le prophète(*) à l'âge de neuf ans en 623 CE ou 624 CE, elle aurait été un enfant en bas âge (sibyah en arabe) tandis que Sourate Al-Qamar (la Lune) a été révélée, selon la tradition, suscitée quand Aïcha était en réalité une jeune fille (jariyah)

    * Jariyah signifie que la jeune fille était adolescente.

    * Ainsi, Aïcha, étant une jariyah non pas une sibyah (enfant), et doit être âgée quelque part entre 6-13 ans au moment de la révélation d'Al-Qamar et doit donc avoir 14-21 ans au temps où elle a épousé le prophète(*).

    Conclusion n° 6 : Cette tradition aussi contredit le mariage d'Aïcha à l'âge de neuf ans.

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    PREUVE N°7 : TERMINOLOGIE ARABE

    * Selon un récit annoncé par Ahmad ibn Hanbal : après la mort de la première femme Khadijah du prophète(*), quand Khaulah est venu au prophète(*) lui conseillant de se marier de nouveau, le prophète(*) lui avait demandé quant aux choix qu'elle a entendu.

    * Khaulah avait dit : “Vous pouvez épouser une vierge (bikr) ou une femme que l'on a déjà épousé (thayyib)”. Quand le prophète(*) avait demandé l'identité du bikr, Khaulah avait mentionné le nom d'Aïcha.

    * Ceux qui connaissent la subtilité de la langue arabe, peuvent concevoir que le mot bikr n'est pas utilisé pour une fille immature de neuf ans. Le mot correct correspond plutôt à une jeune adolescente, comme cela a été exposé plus haut, et ce mot est jariyah.

    * Bikr d'autre part, est utilisé pour désigner une dame célibataire sans expérience conjugale avant le mariage.

    * Donc, évidemment une fille de neuf ans n'est pas "une femme" (bikr) (Musnad Ahmad ibn Hanbal, Vol. 6, p. .210, arabe, Dar Ihya Al-turath Al-`arabi, Beyrouth).

    Conclusion n° 7 : Littéralement le mot "bikr" signifie "vierge", dans le susdit hadith est “la femme adulte sans expérience conjugale.” Donc, Aïcha était au moins adolescente au moment de son mariage (16-20 ans).

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    PREUVE N°8. LE TEXTE CORANIQUE

    * Tous les Musulmans reconnaissent que le Coran est le livre véridique par excellence. Ainsi, nous devons chercher la vérité dans le Coran pour lever la confusion créée par les hommes au sujet de l'âge de mariage de Aïcha.

    * Le Coran permet-il le mariage d'un enfant immature de neuf ans !!!?

    * Il n'y a aucun verset qui permet explicitement un tel mariage. Cependant Il y a un verset, qui guide les Musulmans dans leur devoir d’élever un enfant resté orphelin.

    * Les conseils du Coran sur ce sujet sont aussi valables pour nos propres enfants.

    Coran, versets 5 et 6 de la sourate 4 "les femmes" : "Et ne confiez pas aux mineurs les biens dont Allâh a fait votre subsistance (La propriété de l'orphelin), Mais prélevez-en, pour eux, nourriture et vêtements ; et parlez-leur convenablement".
    "Et tester la capacité des orphelins jusqu'à ce qu'ils atteignent l'aptitude au mariage ; et si vous ressentez en eux une bonne conduite, remettez-leur leurs biens. Ne les utilisez pas (dans votre intérêt) avec gaspillage et dissipation, avant qu'ils ne grandissent. Quiconque est aisé devrait s'abstenir de se payer lui-même de cet héritage qui lui est confié. S'il est pauvre, alors qu'il y puise une quantité convenable, à titre de rémunération de tuteur. S'il est aisé, qu'il s'abstienne d'en prendre lui-même. S'il est pauvre, alors qu'il en utilise raisonnablement : et lorsque vous leur remettez leurs biens, prenez des témoins à leur encontre. Mais Allâh suffit pour observer et compter".

    * Pour les orphelins, on doit désigner un parent Musulman pour s’occuper d’eux "jusqu'à l'âge de maturité". Ici le verset Coranique exige la preuve méticuleuse de leur maturité intellectuelle et physique par des moyens objectifs d'essai avant l'âge de mariage pour leur confier leurs propriétés.

    * A la lumière des versets suscités, aucun Musulman responsable ne remettrait la gestion financière à un enfant de sept ans - ou à une fille de neuf ans. Si nous ne pouvons pas faire confiance en une personne de sept ans pour gérer des questions financières, il le sera d’avantage pour un mariage.

    * Ahmad Ibn Hambal (Musnad, vol.6, p. 33 et 99) déclare que Aïcha à l’âge de neuf ans a été plus attirée par le jeu que par les tâches d'une femme responsable.

    * Il est difficile de croire, donc, qu'Abou Bakr, un grand partisan parmi les Musulmans, fiancerait sa fille immature de sept ans au prophète(*) de 50 ans.

    * Il est également plus difficile d'imaginer que le prophète(*) accepte une telle proposition.

    Conclusion n° 8 : Abou Bakr était un homme plus judicieux que n’importe qui d'entre nous. Ainsi, il aurait certainement jugé que sa fille Aïcha n'a pas été instruite d'une manière satisfaisante comme l’exige le Coran explicitement, donc ni le prophète(*) ni Abou Bakr ne pouvaient transgresser les clauses dictées dans le Coran.

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    PREUVE N°9 : CONSENTEMENT AU MARIAGE

    * La femme doit donner son consentement pour rendre un mariage licite (Mishakat al Masabiah, la traduction par James Robson, Vol.1, p. 665).

    * Il est inconcevable qu’un homme aussi intelligent qu'Abou Bakr, prendrait au sérieux la permission d'une fille immature de sept ans pour épouser un homme de 50 ans.

    * De même le prophète(*) n'aurait pas accepté la permission donnée par une fille qui, selon le hadith de Mouslim, a pris ses jouets avec elle quand elle est allée chez le prophète(*).

    Conclusion n° 9 : Le prophète(*) n'a pas épousé Aïcha à l’âge de neuf ans parce qu'il aurait transgressé la clause légale exigée par le Coran, et ceci n’est pas concevable à son égard.

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    CONCLUSION

    * Il n'était ni une tradition, ni une habitude, chez les arabes du septième siècle, de donner leurs filles en mariage à un âge aussi jeune que sept ou neuf ans, et notre prophète(*) n'a pas fait l’exception pour épouser Aïcha à un si jeune âge.

    * Le peuple de l'Arabie n'a jamais fait l'objet d’un mariage de la façon dont il a été relaté par les rapporteurs de Hadith (Mohadithines) qui se contredisent visiblement sur un même sujet.

    * Évidemment, le récit du mariage de Aïcha à neuf ans, rapporté premièrement par Hisham ibn`Urwah, ne peut être pris au sérieux quand beaucoup d'autres récits le contredisent.

    * De plus, il n'y a absolument aucune raison d'accepter le récit de Hisham ibn`Urwah quand d'autres savants, y compris Malik ibn Anas, considèrent que ses récits sont comme incertains et non fiables après son immigration en Irak où il a été sujet à des problèmes.

    * Les citations de Tabari, Boukhari et le Mouslim montrent qu'ils se contredisent quant à l'âge d'Aïcha. En outre, beaucoup de ces savants se contredisent dans leurs propres rapports.

    * Donc, il n'y a absolument aucune raison de croire aux récits sur l'âge de Aïcha, quand il y a de très bonnes raisons pour les rejeter.

    © Dr Ahmed Amine

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    VIDÉOS

    Age de Aïcha lors de son mariage 

    https://www.dailymotion.com/video/xblsmd

    Quel âge avait Aïcha lors de son mariage ?

    https://www.dailymotion.com/video/xbo694

    Aïcha était âgée de 18-19 ans

    https://www.dailymotion.com/video/xbqhro


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  • Annick de Souzenelle : "Le Seigneur et le Satan : au-delà du Bien et du Mal"

    https://www.youtube.com/watch?v=ZC1d30uTZaM

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    Un livre de grande maturité qui place le lecteur face à lui-même, au-delà du bien et du mal.

    Source : http://us9.campaign-archive1.com/?u=aa4975a4b61ecd86429de3ef3&id=a1ea30764d&e=1f7d86b627

    Entretien avec Annick de Souzenelle

    Propos recueillis par Carine Anselme

    * À 93 ans, Annick de Souzenelle, d’une vitalité réjouissante, publie un livre interpellant. Dans "Le Seigneur et le Satan", cette spécialiste de la Bible, dont elle interroge les énigmes de la langue originelle, nous convie à un au-delà du Bien et du Mal.

    * Elle y déploie une vision atypique qui prend sa pleine dimension à la lumière des récents attentats terroristes : la violence extérieure ne serait que le reflet d’un travail intérieur non accompli.

    * Mathématicienne de formation, longtemps anesthésiste, cette psychothérapeute érudite nous éveille aux mystères : du corps, du cœur et de la conscience. Ça secoue !   

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    Lire la suite

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  • Différence entre Croyance et Foi

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    * La Croyance et la Foi, bien que souvent confondues, sont deux idées bien distinctes l'une de l'autre. Elles ne sont pas synonymes ! 

    Épître aux Hébreux 11,1 - "La foi est une manière de posséder déjà ce que l'on espère, un moyen de connaître des réalités que l'on ne voit pas."

    Hommes : H majuscule = hommes et femmes

    QU'EST-CE QUE CROIRE ?

    * Croire, c'est accepter qu'une chose soit vraie. 

    * La croyance est à l'origine issue du paysage de formation de chaque Homme (H= hommes et femmes), tant sur le plan familial, religieux que social. Ces croyances sont souvent régies par des règles, des codes de vie, des lois, qui aident l'Homme à se structurer, à s'épanouir ; d'autres croyances peuvent aussi le limiter — voire à l'extrême l'affaiblir ou bien étioler sa grandeur en lui. 

    * Tout notre existence est ponctuée autant par des croyances personnelles que par des croyances populaires.

    * La croyance peut aussi représenter une vérité absolue lorsqu'elle est adoptée par une population, alors qu'elle peut s'avérer fausse ou mitigée. Ainsi fonctionne les sociétés des hommes qui sont créées et évoluent à partir de diverses croyances humaines. Ainsi fonctionne toute religion : c'est un modèle définit de croyances qui structure les religions du monde.

    * La croyance est davantage le domaine du mental, contrairement à la Foi qui se vit dans le cœur. Ainsi en est-il aujourd'hui des Hommes qui entendent choisir leur façon de croire, leur façon de vivre leur foi. Certains retrouvent leur religion d’origine, mais avec un esprit critique : ils gardent certains éléments, en ôtent ceux qui n'élèvent pas. D'autres se convertissent à une spiritualité nouvelle répondant à leurs attentes, qui s’accompagne souvent d’un bouleversement - une Métanoïa, un «retournement» de l’être. Ceux-ci changent de regard sur eux-mêmes, sur les autres Hommes. Ils retrouvent sens à leur vie et découvrent une nouvelle compréhension qui leur dévoile la grandeur de l'Homme, leur propre grandeur.

    * Ainsi se définit la différence entre Croyance et Foi :

    La première (Croyance) est extérieure à soi, elle reste dans le mental et n'est pas, ou bien ne reste pas, connectée au cœur. Ce qui explique son côté positif ou bien son côté négatif qui la lie alors au doute générant ainsi de la peur, de la souffrance. La croyance n'est ni libératrice ni transcendante pour l'Homme. Croire ne suffit pas pour avoir la Foi, puisque l'Homme peut avoir toutes sortes de croyances sans jamais faire l'expérience d'une Foi authentique. Croire est souvent purement intellectuel.

    La deuxième (Foi) est existentielle, elle prend tout l’être, elle est reliée au Divin en soi et tout autour de soi ; elle permet à tout Homme qui désire se connaître, la (re)connection à lui-même, à l'humanité, à tout le cosmos, à tous les êtres vivants (cf. Psaume 8).

    * Avoir la Foi c'est avoir confiance absolue en une puissance intérieure illimitée (connaître notre grandeur en nous et l'utiliser ; elle est prête à l'emploi), posée sur notre cœur (cf Jérémie = "Je mettrai ma loi au dedans d'eux, Je l'écrirai dans leur cœur")...

    * La Foi n'est pas l'apanage de croire en un Dieu issu de religion diverse (monothéiste pour la plupart). Croire en Dieu relève, pour certains Hommes, en une croyance liée à leur paysage de formation religieux initial et peut rester dans le domaine de la théorie ou d'une compréhension intellectuelle, non filtrée avec le cœur. Aussi, l'homme peut-il avoir toutes sortes de croyances sans jamais faire l'expérience d'une Foi authentique. Tout Homme croyant n'est pas automatiquement un Homme de Foi.

    QU'EST-CE QUE LA FOI ?

    * La Foi va au-delà des religions.

    * La Foi dépasse les croyances communes (ou entendement collectif) : elle les positive, les éclaire, les élève, les transforme, pour qu'elles deviennent des aides puissantes, fortifiantes et effectives pour l'Homme. 

    * La Foi c'est accepter qu'une grandeur existe en soi-même et en tout Homme, elle pousse celui-ci à se connaître intérieurement et à être conscient et responsable de son propre changement intérieur, à devenir maître de ses pensées, émotions et actes — créant ainsi son propre bien-être et bonheur, ainsi que celui de l'humanité.

    * La Foi est reconnaître et se tourner vers la Puissance qui se trouve en tous les Hommes (que l'Energie Cosmique - nommée Dieu, Allah, Adonaï, L'Éternel, Source Divine, Vie, etc... - a mis tout sur le cœur de l'Homme), afin que ceux-ci soient de nouveau unis à elle et le restent, dans le but ultime de redevenir des Êtres Divins.

    * C'est cela redevenir un Christ ou, dit plus simplement, un Homme changé, nouveau, comme Jésus (et d'autres prophètes avant et après lui) le redevint en faisant librement ce choix-là !!

    LA FOI MÊME POUR LES ATHÉES

    * Cela explique pourquoi un Homme athée a la Foi et est capable de se changer intérieurement aussi, parce qu'il connaît sa Force interne qu'il sait innée. Que l'Homme croit ou pas en l'existence d'un Dieu ne représente aucun problème ni aucun danger pour les croyants, puisque cette Force ou Grandeur est innée en tout Homme et l'aide à se changer et à apporter à l'humanité.

    * Souvent, l'Homme athée a plus de facilité à retrouver sa grandeur en lui et est plus facilement apte à se relier aux autres Humains et au Cosmos, parce qu'il est moins limité par des croyances religieuses qui culpabilisent, freinent, imposent des règles strictes parfois sclérosantes. Ces Hommes athées retrouvent plus facilement leur liberté intérieure !

    * Refuser les athées ou s'en prendre à eux est inique. Tout Homme agissant ainsi se croit plus grand que les gens qui n'adhèrent à aucune forme de croyance, à fortiori la sienne. L'Homme se comportant de cette façon prouve sa méconnaissance de lui-même donc son non-changement intérieur, son manque de hauteur et d'empathie.

    * L'Homme refusant les athées ou s'en prenant à eux, fait non seulement l'amalgame avec les athées cyniques qui ne croient qu'en eux-mêmes et n'ont aucune considération pour l'Homme en général, mais de plus cet Homme oublie que certains croyants sont aussi des cyniques qui ont peu ou prou d'amour pour l'Homme en général. 

    * Refuser ou s'en prendre aux athées démontre que l'Homme pose qu'un regard extérieur sur les choses, les êtres, sur l'existence, au lieu de le poser sur lui-même. Ce regard sur soi est le seul qui élève et apporte compréhension et hauteur de vue. 

    * Que l'on croit ou pas en l'existence d'un Dieu, que l'on soit dans une religion ou bien dans aucune, l'Homme a une Force, Puissance en lui, à laquelle il peut se relier. N'est-ce pas magnifique et merveilleux ??!!! Tout être humain peut redevenir un Etre Divin sans le savoir !

    LA FOI EST UNE ENERGIE

    * La Foi est une énergie qui instaure en l'Homme une relation de confiance absolue entre l'être qu'il est et son principe divin (ou Force interne).

    * Dans la Foi, l'Homme (hommes et femmes) fait librement et personnellement l'expérience de cette présence divine qui bouleverse intérieurement tout son être.

    LA FOI N'EST PAS FANATISME

    * Trop s'accrocher à une croyance peut parfois être dangereux : les fanatiques de toutes religions, et mêmes certains athées cyniques, en sont un exemple, qui s'accrochent de toutes leurs forces à leurs croyances erronés et tronquées. Ils sont prêts à agresser, à tuer, à exterminer, tous ceux qui ne pensent pas, ne croient pas comme eux.

    * Ces fanatiques ne sont pas dans la Foi, car :

    soit ils ne l'ont pas comprise, parce qu'ils ont oublié ou n'ont jamais appris qu'un Homme est beaucoup plus qu'un objet obéissant, un Homme peut devenir un Etre Divin ;

    soit ils ne supportent pas que des Hommes puissent retrouver liberté et grandeur, car cela les rendraient alors insignifiants et totalement inutiles.

    * D'où l'injonction de ne pas tuer, car tuer un Homme est l'empêcher de se connaître et d'avoir ainsi la possibilité de se transformer, de se transcender, pour redevenir un Dieu.

    * Par contre, tout Homme qui acquiert une véritable Foi par l'expérience du Divin en lui et autour de lui, ne se sent pas en danger lorsque d'autres Hommes ne pensent pas comme lui. Un Homme de Foi ne cherche nullement à convaincre et surtout pas à imposer ce à quoi il adhère.

    * Un Homme de Foi cherche ce qui unit les Hommes qui pourrait les faire accomplir ensemble, tout en gardant chacun leur spécificité. Un Homme de Foi refuse ce qui désunit et tout ce qui est destructeur.

    * Une croyance ne peut pas changer l'Homme de l'intérieur comme le fait la Foi,

    car si la croyance implique le plus souvent l'intellect,

    l'expérience de la Foi imprègne l'Homme de Lumière Divine dans tous les plans de son être : spirituel, intellectuel, émotionnel et corporel. Cette expérience le relie à lui-même et aux autres et a le pouvoir de le transformer littéralement et totalement sur tous ses plans, même si cela paraît incroyable de prime abord.

    * L'état d'Etre Divin rendra à l'Homme son état initial dont il s'est coupé très tôt même s'il n'en n'a plus conscience (voir ici)  et lui fera recouvrer des possibilités et actions inimaginables.

    LA FOI = SAVOIR AU FOND DU CŒUR

    * La croyance répétée à l'infini représente la somme des croyances des générations passées. Elle est vivace dans le paysage de formation de chaque Homme qui, parfois, continue à y adhérer une fois adulte : "Je ne réussirai pas dans ma vie si je n'ai pas de diplôme", "La souffrance est un passage obligé", "Tout ce qui ne tue pas rend fort", "Jamais je n’y arriverai", "Si je ne dors pas huit heures par nuit je serai fatigué", "C'est comme ça, on n'y peux rien changer", etc… 

    * Croire de cette façon est vivre à l'extérieur de soi, donc vivre dans l'incertitude qui génère peur, doute, anxiété. Cette façon de croire limite considérablement les actes des Hommes. Ne tournant pas son regard vers lui-même, l'Homme accusera alors l'extérieur des raisons de son ou ses échecs.

    * La Foi, quant à elle, naît de la certitude absolue. L'Homme "sait" dans son cœur, il est sûr et certain, il "sait". La foi est une force où la peur n'a plus sa place, car elle amène l'Homme à se lier à sa puissance divine en lui. Celui-ci, s'il reste connecté, est protégé, aidé, retrouve liberté et aisance et est capable de se réaliser et d'apporter à l'humanité.

    * Cette Foi peut survenir à tout moment dans la vie d'un Homme, par une recherche ou trouvaille personnelle, elle est là depuis toujours en lui et se révèle lorsque celui-ci est prêt. Elle naît de l'intérieur, elle est une force, elle est intemporelle. Mais la société tout comme la religion n'a pas appris à l'Homme à chercher la vérité au fond de lui-même, mais uniquement à l'extérieur de lui. Ce qui explique ses erreurs, ses égarements et ses chutes.

    * Si l'Homme n'a pas fait, ou n'a pas voulu faire, l'effort de chercher et de trouver/réveiller la Foi au fond de lui — par peur le plus souvent de remettre en question les croyances inculquées, tronquées qui pourrait le faire rejeter d'un groupe, voire de toute une communauté — alors il restera dans ses croyances tantôt positives, tantôt négatives, qui se répercuteront sans cesse en lui et autour de lui ; il aura du mal à dépasser le manichéisme (voir ici).

    LA FOI N'EST PAS RELIGION

    * La Foi véritable est dangereuse pour certaines religions prosélytes, car elle les prive de tout pouvoir sur ses fidèles. Ayant créée un "dieu" à l'image de l'homme, elles voudraient dicter leur foi au monde. Mais la foi qu'elles jugent seule véridique et qu'elles imposent n'est qu'un simulacre de foi, car la forme qu'elles imposent ne laisse place qu'à des croyances, pas à la Foi véritable.

    * Pourquoi ? Parce que la Foi se modèle de l’intérieur, à l'intérieur de l'Homme, et n’est dépendante d’aucune forme extérieure, d’aucun dogme, d'aucun pilier ou d'aucunes autres formes que ce soit. C'est librement et seul face à lui-même, que l'Homme fait l'expérience de la Foi.

    * L'Homme doit chercher, découvrir et dévoiler ce qu'il a dans son cœur. D'où l'importance qu'il se connaisse intérieurement (voir ici). Car la Vie va de l'intérieur vers l'extérieur, jamais le contraire !!

    * Le mot Foi est bel et bien incompatible avec le mot religion.

    LA FOI EST ÊTRE RELIÉ AU TOUT

    * La Foi ne peut être limitée ou emprisonnée par tout dogmatisme religieux de quelque religion que ce soit, sinon elle s'étiole et elle redevient croyance.

    * Il est important que l'Homme soit essentiellement relié à sa Puissance Divine en lui, à cette réalité transcendante qui le relie aux autres Hommes et à tout l'Univers.

    * Etre relié n'est pas juste une idée, mais une action car cela demande à l'Homme de, outre se connaître bien sûr, savoir discerner les changements à faire = ne plus accorder crédit à tout ce qui désunit de la puissance interne, discerner et rectifier ses erreurs, mettre en avant ses qualités, tout le positif qu'il doit accomplir en lui pour que cela soit effectif à l'extérieur, etc. Changements qui rejaillissent en lui et hors de lui (voir ici et ici).

    * Son rayonnement est bel et bien un acte de Foi qui lui permettra d'enseigner aux autres, particulièrement aux enfants, futurs Hommes accomplis, en les rendant attentifs à la Beauté de la Vie. L'exemple sera plus parlant que des croyances enrobées de peurs, de doutes et d'erreurs.

    * L'Homme doit savoir s'il se vit et vit dans la croyance ou dans la Foi. La peur, le doute, l'incertitude, l'incohérence, la domination, la soumission, toute erreur qu'il commettra ... lui montrent s'il est dans le mental ou dans le cœur.

    LA FOI ET LA RÈGLE D'OR

    * La Foi a des règles de vie (apprendre à se connaître soi-même, avoir le souci des autres Hommes et apprendre d'eux, chercher à comprendre en profondeur, développer son esprit critique, préserver son libre arbitre, vivre la cohérence en pensant, sentant et agissant dans la même direction, ...) et dix paroles universelles (voir ici et ici). Leur but est d'élever, transformer, transcender l'Homme dans toutes les enceintes de son existence.

    * La Foi mène l'Homme sur le chemin de la connaissance de lui-même et à son changement intérieur. Cela lui fait comprendre que les autres Hommes en face de lui est un autre lui-même. Ces règles de vie et ces dix paroles le font regarder en lui-même, lui apprennent à s'aimer lui en premier pour pouvoir aimer les autres, l'aident à se comprendre pour dépasser ses défauts ou à rectifier le tir (voir ici). Ces règles de vie et ces dix paroles peuvent se résumer par la Règle d'Or : "Ne faites pas aux autres ce que vous ne voudriez pas qu'on vous fasse".  

    LA FOI EST DÉMONSTRATION

    * La Foi est démontrer ce à quoi l'Homme adhère. Par exemple croire qu'il reçoit ce qu'il a demandé, ce qu'il espère, avant même de le recevoir. Id-est en voir le résultat effectif avant même de l'avoir reçu — que ce soit pour son propre changement personnel ou collectif, tout comme pour améliorer sa situation ou toutes autres enceintes de sa vie — (voir ici).

    * La Foi est comprendre et accepter que le Dieu des religions, vengeur, mauvais, cruel, punisseur, tueur, sacrificateur, etc... est un dieu créé à l'image de l'Homme et est caduque car il n'est pas le vrai Dieu.

    * Bien au contraire, ce que les Hommes appellent Dieu, Allah, Adonaï, Éternel... est une Puissance Divine indéfinissable certes, mais pleine d'Amour, d'amour incommensurable, qui a créé l'Homme puissant, fort, noble, royal.

    * L'Homme doit cultiver sa Confiance Absolue en la Puissance Infinie qui peut tout et donne tout. Et mettre en pratique tous les attributs et qualités que la Présence Divine a mis en lui... Et ainsi démontrer ce à quoi il adhère.

    Jacques 2, 19-20 - "Tu crois qu'il y a un seul Dieu, tu fais bien; les démons le croient aussi, et ils tremblent. Veux-tu savoir, ô homme vain, que la foi sans les œuvres est inutile ?"

    * L'Homme doit dépasser les croyances, la récitation de paroles ou de prières apprises par cœur. Pour chercher à comprendre avec le cœur et les intégrer au fond de lui, afin de les démontrer par une attitude consciente et responsable.

    * Le Dieu de l'Univers (Energie Cosmique, Puissance Divine) regarde les attitudes, les élans du cœur, les faits, Il ne s'arrête pas aux paroles.

    Samuel 16,7 - "L’Éternel ne considère pas ce que l'homme considère ; l'homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Éternel regarde au cœur."

    * L'Homme doit mettre en premier sa Foi en la Présence Divine et ensuite s'occuper de ses affaires. Ainsi il sera aidé, guidé, protégé, comblé, sauvé. Il doit cultiver en permanence et de façon cohérente sa façon de penser, de sentir (émotions), d'agir, de parler.

    * En tournant son regard que vers la Puissance Divine (ou Force Interne pour les athées), il traverse sans heurt les moments durs de crise, de violence, à l'extrême de guerre. Il dépasse les peurs du monde.

    * La démonstration qui est demandé à l'Homme — se connaître lui-même (voir ici) pour être capable de aimer lui-même et les autres  devenir conscient et responsable connaître qui il est  dépasser les défauts et préjugés qui le rabaisse et rabaisse autrui apporter à l'Humanité, etc — est, malgré l'apparente difficulté, très simple.

    * Et cette démonstration lui permet :

    Non seulement de s'élever, de se transformer autant sur le plan spirituel que physique. Car le corps répondra de façon merveilleuse à cette transformation interne : extérieurement il démontrera lui aussi en s'embellissant, se fortifiant, voire en se guérissant même des pires maladies.

    Mais également sa démonstration rejaillit partout autour de lui, apportant paix et bien-être à tous les Hommes vivants et ayant quitté leur corps, à tous les êtres (nature, animaux, etc), à tous l'univers ; et freine aussi les mauvaises intentions voire les annule.

    * L'Homme doit intégrer et suivre, en permanence, sans relâche, dans la cohérence effective, cette "feuille de route" qui fait de lui un Nouvel Homme, un Homme nouveau. En se recréant, il améliore puissamment le monde.

    * La Foi est innée à tout Homme. Elle est le chemin qui le relie à son essence divine et lui permet de se réaliser totalement et pleinement pour atteindre, à plus ou moins long terme l'état d'Etre Divin !!!

    J. Murphy - "Personne ne croit en rien. Chacun, d'une manière ou d'une autre croit en quelque chose. Certains, il est vrai, ne croient qu'à des choses négatives, ne s'attendent qu'à des maladies ou des accidents, sont convaincus d'échouer dans la vie et d'être victimes d'une fatalité...."

    "... Il ne suffit pas donc de croire, ni d'inviter à croire, voire à convaincre. Mais il est nécessaire de dire à quoi il faut croire et comment mettre la foi en œuvre. La Foi doit-elle être un moyen de construire ou de de détruire ? Telle est la question..."

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    J. Murphy - "... La vraie Foi est une conviction reposant sur des lois éternellement valables et sur des principes immuables. Cette Foi est si vaste et si forte que de l'extérieur, rien ne peut l'ébranler. Notre attitude fondamentale, nos convictions, forment notre Foi."

    "La Foi est invisible et témoigne résolument de choses impossibles à voir. Personne ne peut voir votre esprit, vos sentiments, votre vie. Vous non plus. Vous ne pouvez davantage voir votre Foi. Mais vous pouvez vous ancrer dans la force invisible qui a son siège en vous, force essentielle, toute-puissante et éternelle..."

    "La Foi est le bien spirituel de tout Homme. La toute-puissance Divine agit dans les couches profondes de votre esprit. Elle est accessible à vos pensées et à vos sentiments. Aussi êtes-vous en mesure de venir à bout de toutes les situations et de triompher de l'adversité..."

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    LIENS

    Se connaître soi-même

    L'effet Boomerang

    Pensées et sentiments sont créateurs

    Différence entre religion et Spiritualité

    Croire sans Voir

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    ©Maryse - etredivin.hautetfort.com

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