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Rechercher : se relever de toutes situation

  • L'Être Humain sa nature divine

    Source : http://robertempain.blogspot.com/2010/02/ouvrir-le-noyau-interieur-entretien.html

    Entretien avec Annick de Souzenelle

    Propos recueillis par Claudine Della Libera
    pour la revue en ligne Nouvelles Clés.

    * A la lumière de son cheminement intérieur, Annick de Souzenelle nous invite à la redécouverte de notre nature divine. C’est avec un regard neuf qu’elle scrute les textes bibliques et l’alphabet hébraïque et nous livre les secrets de notre devenir.

    * Par-delà son affiliation au christianisme orthodoxe, elle est aussi une femme de son temps, cultivant amour de la tradition et art du psychothérapeute - l’apport de la psychanalyse est pour elle indéniable.

    * Son enseignement véhicule un souffle régénérateur puissant et constitue une formidable dynamique pour nous aider à comprendre et à grandir dans l’émerveillement de la tâche à accomplir.

    * Nouvelles Clés : L’homme aujourd’hui, quel est-il ? Quelle étape vit-il

    * Annick de Souzenelle : L’homme patauge encore dans le psychique. Il est l’Homme du Sixième jour de la Genèse, un homme en gestation qui n’a pas laissé germer la conscience en lui, mais qui est à la veille de le faire. Face aux problèmes qui le menacent, il ne peut rester dans une logique "animale" ; il lui faudra accéder à la conscience pour sortir du labyrinthe qu’il s’est créé. Il faudrait être aveugle pour ne pas voir que cela est déjà en marche. Nous vivons cette percée du nouvel homme qui cesse d’être un "forgeron de l’extérieur" pour œuvrer dans la forge intérieure.

    * N.C. : On ne peut évoquer le monde contemporain sans évoquer le danger nucléaire, les pollutions diverses et la violence qui prend de multiples formes partout sur la planète. L’homme ne sera-t-il pas assez fou pour se détruire lui-même ?

    * A. de S. : L’homme d’aujourd’hui est encore sous l’emprise des passions psychiques. Il a banalisé et normalisé l’état de chute ; il accomplit à l’extérieur ce qu’il n’accomplit pas dans son cosmos intérieur et se trouve dépourvu devant les forces ainsi libérées, telle la force nucléaire. Il ne peut dominer une vie qui lui échappe ; d’où les peurs qui l’habitent, génératrices de guerres et de violences. Ce n’est qu’au prix de ce retournement de l’extérieur vers l’intérieur, à la lumière d’une urgente prise de conscience que l’homme ouvrira son noyau intérieur et accomplira le Dieu qui est en lui.

    * N.C. : Et si le retournement ne se faisait pas ?

    * A. de S. : Je ne peux y croire. Dans les textes, l’homme est déjà sauvé, accompli dans sa dignité. La résurrection du Christ, c’est celle de chacun d’entre nous au terme de son accomplissement. C’est dans notre inconscience que nous ne sommes pas ressuscités.

    * N.C. : Pourquoi avoir choisi la tradition judéo-chrétienne pour comprendre l’aventure humaine ?

    * A. de S. : D'abord parce qu’elle constitue notre racine culturelle. Comme beaucoup d’autres, j’ai eu à un moment de ma vie le besoin d’aller vers l’Inde et des religions orientales. Ma rencontre avec l’Église orthodoxe de France a décidé de mon retour à l’Évangile et aux textes bibliques ; leur richesse est immense. Après 30 ans d’expérience dans cette tradition, je suis de plus en plus dans l’émerveillement. Et c’est dans l’émerveillement que je découvre l’histoire d’Adam, celle du peuple hébreu et celle des femmes de la Bible, comme étant ma propre histoire, la vôtre, celle de l’humanité tout entière. Quant à la langue hébraïque, je la découvre aussi sous-tendue par le verbe divin lui-même !

    * N.C. : La tradition serait alors bien vivante et nous parlerait à différents niveaux accessibles en fonction de notre propre niveau de conscience ?

    A. de S. : Cette communication avec elle est aussi forte que l’est notre désir ; avec elle nous cheminons dès lors que notre coeur s’est ouvert, jusqu’à la mort et la résurrection du "fils" en nous.

    * N.C. : Ce "fils", quel est-il ?

    * A. de S. : En hébreu, le mot "fils", "Bar", désigne aussi "le grain de blé" : une seule loi recouvre la vie de ces deux êtres : le grain de blé doit mourir dans la terre extérieure pour croître et donner un nouvel épi. Le "fils", ce grain d’incréé en nous, nous oblige à mourir dans nos terres intérieures pour donner le fruit de l’Arbre de la connaissance : "si le grain ne meurt...", dit le Christ. Et Lui, fils de l’Homme total (l’humanité) meurt et ressuscite pour qu’il donne son fruit !

    * N.C. : Votre tâche en tant que "transmetteur" du message biblique quel "effort" constitue-t-elle ?

    * A. de S. : Quand l’homme recherche Dieu, il n’y a pas d’effort. C’est un travail amoureux et partager ce que l’on vit est une joie. Mon travail sur la Genèse n’est qu’un marche-pied qui un jour sera dépassé dans une plus grande conscience des textes. Ceux-ci sont une colonne vertébrale vivante. Ils nourrissent et contri- buent à la verticalisation de l’homme.

    * N.C. : En tant que femme comment vivez-vous le péché dont Eve s’est rendue coupable et qui fût, nous ne pouvons le nier, le début d’un net ostracisme pour la femme ?

    * A. de S. : Cette Ève qu’on a dit saisie par le serpent n’est pas la femme ; elle est le premier féminin de la Bible, Isha, côté ombre qu’Adam a reçu l’ordre de garder et de cultiver ; notre inconscient, en fait. C’est lui qui, chaque jour encore est saisi par le serpent avant même que nous le sachions, et souvent sans que nous ne le sachions jamais ! Adam chassé de son Eden intérieur et retourne vers l'extérieur ne connaît plus que la femme biologique appelée Ève. Le mariage entre l’homme et la femme est une vie d’accomplissement renvoyant à la nécessité du mariage intérieur de chacun. La vie monacale est une autre voie, mais le rejet de la femme dans un certain type de monachisme me semble une déviance. En tout état de cause, il ne peut exclure le féminin intérieur hors duquel il n’y a pas de salut.

    * N.C. : L’image de la femme stérile revient souvent dans la Bible, que signifie-t-elle ?

    * A. de S. : La stérilité qui affecte dans un premier temps la plupart des femmes de la Bible, c’est la stérilité intérieure. Pour les hébreux, faire le fils, c’est faire le fils intérieur. Dans le mot hébreu qui signifie "stérile", on retrouve la notion d’"essentiel". Cette stérilité est là pour faire prendre conscience que la vraie fécondité n’est pas dans l’enfant extérieur. Le drame de l’humanité, c’est de se satisfaire de ses fils biologiques.

    * N.C. : Mais toutes les instances sociales et religieuses n’ont-elles pas prôné que le but de la vie est dans la procréation et le mariage ?

    * A. de S. : Ces données ont des conséquences dramatiques et ont fait oublier à l’homme ce qu’est authentiquement l’être "religieux" : celui qui se relie au fils intérieur. Là est la vraie maternité. Le monde des serviteurs et des esclaves dans la Bible est fécond tout de suite, car biologiquement fécond, comme tout animal.

    * N.C. : Il est dit aussi dans la Bible que "la femme stérile est belle", ce qui peut surprendre...

    * A.de S. : La femme stérile, c’est l’humanité, l’Homme du 6e jour que nous sommes. L’Homme du 6e jour est analogue à l’arbre qui est encore sous terre. Il prend le "sous terre" pour la lumière. Sa vocation à ce moment-là est de planter ses racines. Il ne peut à ce stade porter son fruit. Mais cette étape de sa stérilité est essentielle. C’est le travail de germination des profondeurs. Il y a donc une nécessité de la stérilité pour atteindre à la beauté qui naît de la transformation intérieure. En ce sens, ces femmes stériles, appelées à être rendues fécondes par le souffle divin, sont belles. La beauté, l’harmonie du monde dépend de ces épousailles avec le féminin.

    * N.C. : Et le masculin dans tout cela ?
    * A. de S. : Il est indispensable ; il n’y aura pas d’enfantement sans lui. Être mâle, pour l’homme comme pour la femme, c’est être celui qui se souvient de son inaccompli, c’est donc être conscient de sa faiblesse ! Il doit se souvenir de cette réalité intérieure qui est à la fois son futur et son passé : la Adamah, la mère intérieure qui est là avant Adam et qui recèle le noyau de son être. C’est cette mère que nous avons à épouser pour devenir l’homme accompli. Tous les mythes le disent.

    * N.C. : Cela crée-t-il pour l’homme une nouvelle exigence ?

    * A. de S. : Une nouvelle exigence se fait jour, comme lorsqu’on travaille sur les textes hébraïques. A force de les scruter, si nous parvenons à un autre niveau de lecture - les hébreux disent que la Thora peut se lire sur 70 niveaux de lecture - le texte nous oblige à vivre ce qu’il révèle, sinon il se ferme. Lorsqu’il s’ouvre, on acquiert une nouvelle intelligence du cœur, et celle-ci exige de nous toujours plus.

    * N. C. : Il s’agit de ce que vous nommez "noces" ou "épousailles" et dont la connotation est à la fois amoureuse et charnelle...

    * A. de S. : Oui, mais il existe deux modes d’épousailles. L’un qui concerne les noces de l’homme avec lui-même (mâle et femelle au niveau essentiel dont nous venons de parler) ; l’autre qui concerne les noces de l’homme et de Dieu : au fur et à mesure que l’homme s’accomplit dans ses premières noces, il se construit en tant qu’"épouse" de Dieu, pour atteindre aux deuxièmes noces. L’Adam est féminin par rapport à Dieu, mâle par rapport à son féminin intérieur, "Ish" (époux) par rapport à "Ishah" (épouse), mais il est aussi "Ishah" par rapport à Dieu, époux-archétype. Les épousailles sont donc à deux niveaux et interfèrent dans un embrassement admirable. Mais c’est en ce sens qu’on ose dire qu’Adam est le "côté ombre" de Dieu, le féminin de Dieu. Cette double rencontre ne peut se faire que dans l’acceptation et l’amour et dans notre dimension chamelle. Les cieux, c’est ici et maintenant, et cela passe par la réalité la plus concrète. Les noces avec le divin se vivent dans chacune de nos cellules. Dans cette perspective, il faut aussi reconsidérer le rapport homme-femme.

    * N.C. : Justement ce rapport nouveau entre homme et femme quel est-il ? Quelle mutation sera nécessaire ?

    * A. de S. : Beaucoup de femmes aujourd’hui vivent les prémices de cette mutation intérieure et ont reconnu cette dualité intérieure qui porte en elle-même la dynamique de l’accomplissement. Elles se sont éveillées plus vite que les hommes. Beaucoup d’entre elles souffrent de ce que leurs compagnons de vie ne les suivent pas dans l’éclosion de leur nouvelle conscience. C’est un passage douloureux qu’elles auront à assumer, souvent au prix d’une grande solitude. C’est en ce sens que réside en elles le salut du monde.

    * N.C. : Comment expliquer ce temps d’avance de la femme sur l’homme aujourd’hui ?

    * A. de S. : Les deux dimensions : biologique et ontologique, ne sont pas séparées, et la femme comme nous l’avons déjà dit est davantage portée vers le sacré et beaucoup plus sensible à la réalité du mystère qui est en elle. Chaque femme qui porte un enfant vit en résonance avec ce mystère. Elle vit d’une façon naturelle une fonction "sacerdotale" qui dépasse infiniment sa réalité biologique. Avant l’homme, elle semble avoir trouvé son côté mâle, celui qui "se souvient".

    * N.C. : Qui dit s’éveiller dit aussi souffrir, rencontrer le mal ?

    * A. de S. : Avoir le désir du face à face avec le divin, c’est accepter d’être confronté aux "animaux" qui nous habitent et qui, doués d’une vie autonome, nous dévorent. Là est le mal constitué par "la chute" dont nous reconduisons chaque jour le drame, ce qui nous amène à reconduire du même coup la souffrance. Nous générons alors des événements qui en sont la conséquence directe, non punition

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  • Les Houris du Paradis n'existent pas

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    * Les houris (masculin arabe ‫حور‬, ḥūr — féminin arabe ‫حورية‬, ḥūrīya — pluriel ḥūrīyāt) sont, selon la foi musulmane, des vierges dans le paradis qui seront la récompense des bienheureux.

    Cette mauvaise traduction ou interprétation volontaire a fait commettre et continue de commettre tant de méfaits !

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    Source : http://forum.doctissimo.fr/psychologie/dieu-religions/vierges-traductions-coran-sujet_1496_1.htm

    * Recherche sur les versets qui parlent de ces 72 vierges tant attendues au Paradis. 

    Sourate 3, versets 13 à 15 :
    "Dis aux croyants : Vous aviserais-je de ce qui est meilleur que cela ? Pour ceux qui auront été pieux, seront, auprès de leur Seigneur, des jardins sous lesquels couleront des ruisseaux, où, immortels, ils auront des épouses purifiées et satisfaction d'Allah. Allah est clairvoyant sur ses serviteurs." 

    * Le Coran utilise le pluriel des mots pour les deux sexes. Comme en Français, quand on s'adresse à un groupe (hommes et femmes), on s'adresse au masculin pluriel.

    * Quand on lit le verset en Français, on comprend que cela s'adresse aux hommes.

    * Quand on lit le verset en arabe et en anglais, cela s'adresse aux deux sexes : femmes et hommes.

    * Le mot "épouses" est faux. Le mot utilisé dans le coran est : "azwaje" le pluriel de "zawj".

    * zawj = "époux", "épouse", "compagne", "compagnon". Le mot veut dire = chacun avec son compagnon de l'autre sexe.

    * Traduisant le mot "azwaje" en français le mot serait "couple", "duo", pas nécessairement sexuel (traduit de mounjid attoullabe).

    * Le pluriel de femme en arabe = "zawjate".

    * Si Dieu promettait aux hommes des épouses : Il leur dirait:"zawjate" et non "azwaje". 

    * L'interprétation dans le Coran en anglais pour : "azwaje" est "compagnons". Alors, ce n'est pas un couple (en anglais : couple) mais des compagnons. Même la traduction en anglais n'a pas utilisé le mot "wives" = "épouses".

    Sourate 2, versets 23 à 25 :
    "Annonce à ceux qui auront cru et accompli des œuvres pies qu'ils auront des Jardins sous lesquels couleront des ruisseaux. Chaque fois que quelque fruit leur sera accordé, en attribution, ils diront "Ceci est ce qui nous a été attribué antérieurement", et ce qui leur sera donné sera ressemblant à ce qu'ils avaient sur terre. Dans ces Jardins, ils auront des épouses purifiées et ils y seront immortels."

    * "Annonce à ceux qui auront cru et accompli … " = Ici, Dieu s’adresse aux deux sexes, tous les serviteurs, sans exception.

    * Imaginons un moment que Dieu s’adresserait aux hommes quand Il utilise: "Ceux... ils ...". En arabe, comme en français, quand on adresse à un groupe, on utilise le masculin pluriel.

    * Encore la même chose : le mot "épouses" est faux. Dieu a utilisé le mot "azwaje" et non "zawjate".

    * D’autant qu’Il s’adresse à tous les croyants qui font du bien, ça veut dire que les femmes aussi sont concernées et vont avoir des compagnons purifiés et seront immortelles.

    * "Purifiés" = la traduction en anglais a utilisé le mot "purified" en ajoutant "spiritually and physically".

    "Ceux, au contraire, qui auront cru et pratiqué les œuvres pies, Nous les ferons entrer dans des Jardins sous lesquels couleront les ruisseaux ; là, immortels en éternité, ils auront des épouses purifiées et Nous les feront entrer sous une ombre dense."

    * La même chose ici : le mot "épouses" n’existe pas. Dieu a utilisé le mot "azwaje" et non "zawjate".

    * Il est impossible que le mot soit "épouses", car Dieu s’adresse à tous les croyants : hommes ET femmes.

    Sourate 38 Versets 49 à 53 :
    "Ceci est une Édification. En vérité, les Pieux auront certes beau lieu de retour ; les Jardins d'Eden aux portes pour eux toutes ouvertes, où, accoudés, ils réclameront des fruits abondants et un exquis breuvage, tandis qu'auprès d'eux seront des vierges aux regards modestes, d'égale jeunesse. Voilà ce qui vous est promis au jour du Jugement."

    * Ce verset est adressé aux hommes, car le verset qui vient devant, Dieu parle des autres prophètes qui sont des hommes.

    * "Des vierges aux regards modestes" ; les mots utilisés en arabe: "kassirate", "ttarf".

    * "Ttarf" veut dire "le regard".  Mon mari et moi avons regardé le dictionnaire (mounjid a toullabe) et on a trouvé :

    "kassirate" = mot féminin pluriel qui vient de "kassara" : "diminuer", "atténuer", "baisser".

    Pas une fois, le mot "vierge" n'a été ajouté à l’explication.

    * Les deux mots : "kassirate" et "ttarf", veulent dire : "des femmes aux regards modestes". Pas nécessairement beaucoup de femmes pour un seul homme. Dieu a utilisé le mot "hommes" au pluriel, et "femmes" au pluriel.

    * La traduction en anglais est : "and they will have by their sides chaste mates with downcast and restrained looks, and of suitable age (and matching in every aspect)."

    Traduction : "et ils auront à leurs côtés des pieux compagnons aux regards modestes et d’égale jeunesse (compatibles dans tout les aspects)."

    * Utilisant le mot "compatibles" dans la traduction, mène à penser à une chose : à des couples compatibles et non à un homme compatible avec des tas de femmes.

    * Si le message était que chaque homme serait avec beaucoup de femmes, le verset serait : "et à côté de chacun d’eux, il y aurait des femmes aux regards modestes."

    Sourate 44 versets 51 à 55 :
    "Les Pieux, au contraire, seront dans un séjour paisible, parmi des jardins et des sources. Ils seront vêtus de satin et de brocard, face à face. Ainsi sera-t-il. Nous les aurons mariés à des Houris aux grands yeux. Ils réclameront là toutes sortes de fruits, dans la paix."

    * Encore une fois "Les pieux" : Dieu s’adresse aux deux sexes.

    * "Nous les aurons mariés" = le mot utilisé en arabe pour "mariés" est "zawwajnahoum" qui veut dire : "on les auraient mis en pair ou en couple". On a traduit cela en anglais : "we shall pair them" et non "we shall mary them".

    * "To pair" : "mettre en paire, en groupe de deux".

    * Le mot est "hor" en arabe et non "houris" :

    * Le singulier est " ahwar" pour le masculin et "hawra" pour le féminin. Le pluriel est "hor" qui est le même pour le féminin pluriel et le masculin pluriel.

    * Et c'est ce mot "hor" qui est utilisé dans ce verset.

    * Le mot "hor" veut dire "des personnes avec des yeux d’un blanc massif et noir profond" (pour les arabes d’autrefois, c’était un signe de beauté).

    * Finalement, ce verset veut dire que les hommes et les femmes seront de belles créatures et ils seront en pair, des compagnons.

    Sourate 52, versets 17 à 24 :
    "En vérité, les Pieux seront dans des jardins et une félicité, jouissant de ce que le Seigneur leur a accordé. Leur Seigneur les aura préservés des tourments de la Fournaise. Mangez et buvez en paix, en récompense de ce que vous avez fait, accoudés sur des lits alignés ! Nous leur auront donné comme épouses des houris aux grands yeux. Ceux qui auront cru et que leur descendance aura suivis avec foi, Nous leur auront adjoint leur descendance au Paradis. Nous ne leur retirerons rien de leur fait. Chaque homme, de ce qu'il se sera acquis, sera cautionné. Nous les aurons pourvus de fruits et de viande qu'ils désirent. Ils se passeront, dans ces jardins, des coupes au fond desquelles ne seront ni jactance, ni incitation au péché. Pour les servir, parmi eux circuleront des éphèbes à leur service qui sembleront perles cachées."

    * "Nous leur auront donné comme épouses des houris aux grands yeux". Cette phrase est différente dans le coran. Le mot "donné" n’existe pas. C’est plutôt le mot : "zawwajanahoum" = "mettre en pair, en couple, ou des groupes de deux". Le mot "hor" est le même que dans les autres versets.

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    * La seule lecture du Coran ne suffit pas.

    * Ceci démontre la difficulté des traductions et l'importance de bien connaître la langue arabe et sa syntaxe.

    * A moins que le but recherché pour certains est d'utiliser la religion pour soumettre les femmes à leur guise.

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    http://anglesdevue.canalblog.com/archives/2007/05/16/4947746.html

    Le mot "houri" est donné par la Tradition comme étant l'équivalent de "très belles femmes vierges aux grands yeux", qui seraient la rétribution réservée dans l’au-delà aux bons croyants. Il n'en est rien soutient Luxenberg, qui entend rétablir sa dignité au texte coranique sur ce point. Le mot est syro-araméen et signifie dans cette langue  "blanc", "pur". Et comme le Coran était dépourvu de signes diacritiques, la Tradition s'est trompée dans le chakl (les signes diacritiques ajoutés) de ce passage. Il fallait lire "rawadjnahoum" au lieu de "zawadjnahoum", le point sur le "Ra" ayant été faussement ajouté. De plus, en arabo-araméen, le "bi" signifie "parmi" ou "sous" et les signes diacritiques du mot 'ayn sont aussi mal ajoutés : il fallait lire عنب à la place de عين. Le texte devient alors : روجناهم بحور عنب , alhouri 'inabine signifiant alors des raisins d'un blanc éclatant.

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  • Fin du patriarcat : Les nouveaux Hommes

    ACTUALITES

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    * Chaque année, le 21 octobre, les hommes descendent dans la rue pour manifester contre les violences machistes.

    Juanjo Compairé - "Si nous, les hommes, sommes les protagonistes du problème, alors nous faisons également partie de la solution. Cette révolution n’est pas une révolution externe, mais plutôt interne, parce qu’il n’y a pas de changement social sans changement personnel."

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    Source : http://www.pressenza.com/fr/2015/10/fin-du-patriarcat-les-nouveaux-hommes/

    Entrevue avec Juanjo Compairé

    * Juanjo Compairé (Huesca, 1948), membre de l’Association d’hommes égalitaires et de l’Association d’hommes pour l’égalité de genre (AHIGE), a enseigné les sciences sociales dans différents établissements d’enseignement de Barcelone. Auteur de "Chicos y Chicas en relación" (Éditions Icaria) et collaborateur de divers livres sur l’égalité de genre, Juanjo Compairé coordonne actuellement la revue numérique "Hombres igualitarios".

    www.hombresigualitarios.ahige.org

    Depuis des temps immémoriaux, le masculin a exercé son autorité sur le féminin

    * Le patriarcat exerce son autorité depuis des milliers d’années et il est de plus en plus nécessaire de le démanteler parce qu’il cause beaucoup de tort, non seulement à l’humanité mais aussi à la nature elle-même – nous voyons un lien entre le problème écologique et le problème de la domination masculine – et aux hommes eux-mêmes. Au regard de la quantité de souffrance, de violence, de destruction que le patriarcat crée, il importe de démanteler celui-ci. Si nous, les hommes, sommes les protagonistes du problème, alors nous faisons également partie de la solution.

    Mille deux cents millions de femmes partout dans le monde sont agressées par leurs conjoints ou ex-conjoints

    *On parle beaucoup de fausses accusations, mais en réalité il en va autrement. En fait, il y a un manque d’accusations. Des femmes qui sont agressées mais qui n’osent pas dénoncer ou ne veulent pas le faire. Selon des statistiques du ministère de l’Intérieur, plus de deux millions de femmes en Espagne ont signalé avoir été victimes de violence, qu’elle soit physique, psychologique ou sexuelle, par leurs conjoints ou ex-conjoints. Nous ne parlons pas de personnes marginalisées, non, nous parlons de nous, des hommes et des femmes d’ici. C’est un problème transversal qui est en rapport avec la conception de la masculinité.

    Vous prenez part à la lutte contre les mauvais traitements ?

    * Oui, d’un point de vue social, nous y prenons part en descendant dans la rue le 21 octobre de chaque année pour manifester contre les violences machistes. Nous formons un cercle, nous nous donnons la main, et nous nous souvenons des femmes qui en sont victimes. Il y a aussi le travail d’enquête, c’est un thème qu’il faut examiner également du point de vue de la sociologie, de la psychologie, de l’histoire, de l’anthropologie…

    Faites-vous du travail personnel ?

    * Oui, c’est fondamental. Cette révolution n’est pas une révolution externe, mais plutôt interne. Nous, les hommes, réfléchissons sur nos sentiments. Pourquoi associons-nous souvent masculinité et violence ? Comment nous constituons-nous en tant qu’hommes ? Qu’en disent nos pères, nos semblables, qu’est-ce qu’être un "homme vrai" ? Comment pouvons-nous le changer ? Nous nous posons ces questions en groupes de réflexion personnelle. Il n’y a pas de changement social sans changement personnel. Si nous voulons démanteler la violence de genre, nous devons commencer par un changement personnel.

    Comment définiriez-vous l’ancienne masculinité, celle qu’il faut dépasser ?

    * C’est une masculinité très stagnante, il y a des mandats très stricts, un contrôle du corps très strict, sur la façon dont nous devons bouger ou nous sentir. Pourquoi la joie que nous procure une victoire du Barça doit s’exprimer en mettant le feu à des conteneurs ? Quel est le lien entre joie et violence ? Cette vieille masculinité provoque de la souffrance dans le monde, aux femmes et aux enfants, mais aussi à nous-mêmes.

    Il y a également des femmes machistes

    * Le mot "féministe" a perdu sa valeur, il est même discrédité auprès de certaines femmes. C’est la conséquence des campagnes néo-machistes, c’est-à-dire qu’être féministe est synonyme d’être "mangeuse d’hommes", d’être contre eux. Nous nous proclamons comme des hommes féministes, le féminisme comme humanisme, comme une occasion de faire en sorte que les femmes se "repensent", mais aussi les hommes. C’est certain que cela provoque aussi une résistance chez certaines femmes, parce que c’est toujours plus difficile d’être une femme indépendante. Les femmes ont fait des pas de géant et même si elles ne se sont pas proclamées féministes, dans la pratique elles le sont, pour la majorité d’entre elles.

    Vous êtes membre de l’Association d’hommes égalitaires

    * Nous sommes membres d’une association à l’échelle nationale, l’Association d’hommes pour l’égalité de genre (AHIGE), qui a été fondée à Malaga en 2001. Mais certains d’entre nous prenons part au mouvement depuis les années 70. Et nous sommes membres d’un réseau international de citoyens en faveur de l’égalité. L’année dernière nous nous sommes réunis à New Delhi, nous étions près de 1.500 représentants d’associations d’hommes égalitaires de partout dans le monde. En Espagne, le groupe le plus nombreux se trouve dans le Pays basque, parce qu’il a été promu par le gouvernement lui-même.

    Sur quoi vous appuyez-vous pour construire cette nouvelle politique égalitaire ?

    * Sur le démantèlement de ce que nous avons appris et ensuite sur la découverte, pas à pas, de nos désirs et besoins authentiques, nous sommes des hommes très différents fuyant l’uniformité. Regardez l’armée, qui est la quintessence du patriarcat, elle passe par l’uniforme, les hommes puissants lors des réunions de l’Union européenne portent aussi l’uniforme. Nous voulons faire disparaître les uniformes et faire apparaître la diversité masculine, et que chaque homme découvre ce qu’il veut être dans la vie, en récupérant son côté humain.

    Quelle est l’image de l’homme nouveau auquel nous aspirons ?

    * C’est une image très diverse, qui fuit l’uniformité, ce carcan limiteur, redéfinissant nos privilèges et ce pouvoir, bien souvent subtil, que nous exerçons. Au fond, cela tient à une grande insécurité. Il y a un modèle de super-héros inatteignable qui nous provoque une grande insécurité. Nous pouvons être forts, mais nous ne devons pas toujours être des hommes sans peur.

    Des hommes forts et puissants sexuellement…

    * Il y a une épidémie authentique d’impuissance sexuelle, nous, les hommes, somatisons dans notre corps le désarroi et l’incertitude qui existent en cette période de changement social. Les hommes se sentent menacés par la liberté féminine qui ne cesse d’augmenter et cela se somatise sous forme de problèmes d’impuissance, d’érection, etc. Chez les hommes, beaucoup des sentiments se dirigent là, vers le "membre viril" qui est notre "petit cerveau".

    L’homme conquérant ?

    * Oui, c’est le mythe du Don Juan. Dans la pièce il est dit : "Dans tous les endroits j’ai laissé un souvenir amer de moi". Don Juan le dit. Tout un modèle, non ? Si tu laisses dans tous les endroits un souvenir amer de toi… quel modèle, non ? Et bien oui, c’est ce modèle que nous avons eu, celui d’un Don Juan conquérant qui ensuite les abandonne et les laisse à leur sort.

    La promiscuité masculine est-elle une question génétique ?

    * Le fait que ce soit génétique, répandre le sperme, etc., est une construction sociale très claire. Nous trouvons dans la nature des exemples très précis de mâles monogames. Les hommes ont souvent été sujets à la promiscuité, non parce que la nature l’a voulu ainsi mais plutôt parce qu’ils croient que c’est en se montrant ainsi, face à leur insécurité et face aux autres, qu’ils pourront être des mâles alpha, mais en somme, quelles expériences humaines réelles Don Juan a-t-il ? Quelques expériences sexuelles gratifiantes, oui, mais pour ce qui est des relations : "un souvenir amer de moi".

    Est-il possible de transformer le machisme en respect et égalité ?

    * Nous croyons que c’est possible et nécessaire parce que cela sert les intérêts du monde, des enfants, de notre paternité, de nos compagnes les femmes, mais également de nous‑mêmes ; tout le monde y trouve son compte si nous mettons fin à toute cette pagaille. Tout au long de l’histoire, malgré ce qu’on en pense, il y a eu des hommes en marge du patriarcat, des hommes féministes, tels Condorcet, le père Feijoo et même des intellectuels comme Adolfo González Posada et Miguel Romera-Navarro. Ce sont là des exemples représentatifs d’hommes qui ont lutté pour l’égalité de genre ou théorisé à ce sujet.

    Comment trouver un équilibre travail-vie personnelle ?

    * Je dirais que c’est une question d’humanité. Nous sommes humains, surtout par nos relations émotionnelles. Cela devrait être au centre de nos vies. Nous consacrons tellement de temps au travail productif que nous en consacrons très peu aux relations. Il est nécessaire de trouver un équilibre, surtout parce qu’il y a injustice. En Espagne, une femme a moins de temps libre qu’un homme, deux heures de moins, en moyenne. C’est une occasion de dévoiler notre humanité.

    Les hommes égalitaires trouvent-ils un écho dans les nouvelles formes de politique parlementaire ?

    * Oui, cela a quelque chose à voir avec l’héritage du féminisme; placer les questions personnelles, la vie des personnes, au centre de la politique. Notre mairesse, Ada Colau, l’a déjà mentionné lors de son entrée en fonction. Le féminisme nous a appris à placer les personnes au cœur des intérêts, ce sont des formes nouvelles, horizontales, non hiérarchisées.

    Une nouvelle masculinité exigerait-elle un nouvel ordre social ?

    * Oui, je le pense. Le système économique capitaliste que nous connaissons, fondé sur le patriarcat, ne fonctionne pas. Nous progressons vers des positions de démocratie sociale et de communautarisme, vers une nouvelle conception de l’économie, vers l’éco-féminisme, en récupérant la valeur expérientielle des choses et non la valeur d’usage. La majorité des choses qui ont une valeur réelle n’ont pas de prix. Et c’est là la contradiction du capitalisme, qui fixe une valeur et un prix à des choses qui sont secondaires.

    Projet « Xarxa Xaji ».
    Réseau de jeunes qui forment
    d’autres jeunes en égalité de genre

    Travaillez-vous avec des jeunes ?

    * Oui, nous créons des réseaux de jeunes. Ils organisent des rencontres pour aborder ces thèmes, avec leurs amis et les compagnons de la faculté. L’année dernière, nous avons organisé environ 70 atelier

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  • Puissance de l'esprit pour guérir le corps

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